Le droit coop mène à tout
L'équipe Droit-inc
2008-08-25 13:30:00
La Faculté de droit de l’UdeS avait parié fort en 2005 : instaurer un baccalauréat en droit en régime coopératif, en promettant aux étudiants l’acquisition d’une expérience exceptionnelle grâce à trois stages en milieu de travail, et aux cabinets et entreprises qui les engageraient rien de moins que l’élite des étudiants. Trois ans plus tard, c’est mission accomplie.
Côté étudiants
Marie-Pier Baril a travaillé dans trois cabinets de tailles différentes, soit chez Heenan Blaikie de Sherbrooke, et chez Fasken Martineau de Montréal et de Québec.
« J’ai pu voir les avantages et inconvénients des petits et grands cabinets », soutient-elle. L’étudiante fera son stage du Barreau chez Fasken Martineau à Québec, et espère faire du droit corporatif.
« À force d’en faire en cabinet, j’ai découvert que c’était ma branche. Ces stages vont orienter ma carrière. »
Lyna Pilote a fait ses trois stages au sein du Ministère du revenu du Québec et y retournera pour le stage du Barreau.
« J’ai touché à plusieurs domaines du droit, ce qui m’a permis de découvrir ce que j’aime vraiment. Le droit d’auteur a été mon coup de coeur, et je veux faire une maîtrise dans ce domaine. »
Pour Pascal Rodier, les stages ont permis de confirmer son changement de carrière.
« J’avais déjà fait un baccalauréat au HEC et travaillé pendant quatre ans avant d’effectuer un retour aux études. Je n’ai d’ailleurs appliqué qu’à Sherbrooke et en droit coop. Car les stages allaient me permettre de savoir rapidement si la pratique du droit me plaisait. Finalement, je n’ai aucun regret. »
Son expérience chez Ogilvy Renault de Montréal a été extrêmement positive.
« Mes patrons ont tenu compte de mes intérêts. Ils m’ont aussi laissé beaucoup de latitude; j’ai par exemple rencontré des clients seul. » Pas étonnant que Pascal retourne chez eux pour le stage du Barreau.
Et les études à travers tout cela? Perte d’intérêt pour les bancs d’école quand on a goûté à la pratique?
« Au contraire. J’avais beaucoup plus d’intérêt pour la matière après voir débuté les stages, affirme Lyna Pilote. On voit davantage le côté pratique des cours, on comprend plus la mécanique du droit. »
Côté employeurs
Quant aux employeurs, ils sont en grande majorité « vendus » au programme.
« On reprend toujours au moins trois étudiants par an, affirme Me Caroline Corbeil de Revenu Québec. Nos avocats et notaires les apprécient énormément, et nos gestionnaires sont tous emballés. »
Me Michèle Denis, de Stikemann Eliott, soutient que les stages coop accélèrent le développement des étudiants.
« Ce sont des étudiants très forts; il leur reste à se développer en milieu de pratique. Et justement, quand ils nous reviennent de l‘université pour leur deuxième ou troisième stage, ils se sont beaucoup développés, comme en accéléré. Je ne peux que vanter les mérites de ce programme. »
Finalement, Me Jean-Éric Laferriere, de SNC Lavalin, vante la facilité pour les employeurs de profiter du programme.
« On est pris en charge, que ce soit pour le processus d’entrevue ou le suivi par la suite. » La principale qualité des étudiants qu’il a engagés est selon lui leur capacité à s’adapter rapidement.
L’Université de Sherbrooke offre cette année 35 places au sein de son programme de droit coop.
Anonyme
il y a 16 ansJe ne comprends pas le but de cet article.
Premièrement, on fait comme si c'était à cause du programme COOP que Rodier et Baril avaient signer dans un gros bureau. Le programme COOP n'a rien à voir la dedans. Rodier à un BAC au HEC et quatre ans de pratiques dans un dommaine de finance ou quelque chose du genre. Il est clair que même venant d'une université qui n'offre pas le programme COOP, il aurait signer dans un grand cabinet pour faire du Corpo.
De son côté Baril, avec une moyenne équivalant a environ A+, elle aurait elle aussi signé dans un gros cabinet pour faire du Corpo... donc le programme COOP n'a rien a voir.
Du côté de l'autre étudiante qui travail au revenu, moi-même ayant passer une entrevue pour se ministère, je peux vour dire qu'ils offrent le travail à n'importe qui, puisque c'est loin d'être populaire.
Anonyme
il y a 16 ansLe but de cet article ? Très simple: rendre des comptes. Trois ans après la création de la première cohorte en régime coopératif en droit au Québec, il fallait s'interroger à savoir s'il s'agissait d'un succès ou d'un échec.
La réponse à cette question ? Il s'agit à n'en pas douter d'un franc succès.
La Course aux stages est une épreuve de taille pour tous les étudiants-étudiantes n'ayant qu'un CEGEP derrière la cravate. Rappelons que beaucoup d'étudiants en droit à l'Université de Sherbrooke sont dans cette situation. Ainsi, dans le cadre de cette course décisive, ces étudiants doivent se mesurer à des compétiteurs qui, en général, sont plus âgés et expérimentés qu'eux. C'est là que le programme coopératif intervient et donne à ces étudiants ambitieux et persévérants, les armes nécessaires pour rivaliser dans ce marché hautement compétitif. Ce programme permet donc aux étudiants de cumuler 4 mois d'expérience en droit avant de se lancer dans la Course aux stages.
Peut-être est-il vrai de dire que les Marie-Pier Baril et Pascal Rodier de ce monde auraient trouvé un stage, même en l'absence de programme coopératif. Toutefois, ce dont il est impératif de souligner, est que la grande majorité des jeunes étudiants-étudiantes du programme coopératif ont réussi à se trouver un stage, peu importe la taille du cabinet et malgré une féroce compétition.
Donc, permettez-moi d'être en complet désaccord avec vous lorsque vous prétendez que le programme coopératif de l'Université de Sherbrooke n'est pour rien dans le succès de la Course aux stages pour les jeunes étudiants du programme.
Aux étudiants qui ont réussi à entrer au programme coopératif, programme très sélectif de surcroît, je leur dis félicitations. À l'Université de Sherbrooke qui a su, encore une fois, innover là où personne d'autre n'avait osé le faire, je dis Bravo. Aux autres universités qui n'ont pas encore emboîté le pas, je leur dis: dépêchez-vous, les employeurs adorent ce programme !
Anonyme
il y a 16 ansse perd.
Voir le commentaire ci-après.
Sans doute un autre signe des temps et de l'ère du vidéo.
P.S. Pour faciliter le recrutement, Revenu Qc devrait offrir des crédits d'impôt.
(S) Verlaine
Anonyme
il y a 16 ansje suis tout a fait d'accord, l'université de Sherbrooke est tres sélective pour les étudiants qu'elle accepte au programme coop (contrairement aux autres programmes coop) qui sont généralement ouverts à tous les étudiants qui le désirent (l'inscription au programme coop est meme souvent automatique). les étudiants choisis sont effectivement ceux qui sont probablement les plus aptes à obtenir les postes les plus convoités. Ils ont toutefois la chance de travailler un été de plus que la plus part des étudiants en droit dans un contexte qui est pris en charge par l'université et qui est surement moins stressant que la course aux stages.
ce qui reste peut etre intéressant, c'est le point de vue des cabinets d'avocats. Il sera intéressants de voir dans les prochaines années si la stratégie des grands cabinets aura changé. Vont-ils vraiment recruté plus d'étudiants de Sherbrooke maintenant qu'ils ont le programme COOP comme ca a pu etre le cas dans les autres programmes de l'université de Sherbrooke ?
à suivre.
Anonyme
il y a 16 ansPourquoi est-ce qu'on ne dit pas clairement que c'est un publireportage? Ça manque de professionnalisme.
Anonyme
il y a 16 ansdu site Droit-inc.com!
Vous êtes nouveau (nouvelle) sur ce site, ceci est assez habituel. tout comme la censure, d'ailleurs.
5... 4... 3... 2... 1... Pouf, mon commentaire aura si tôt disparu!
(S) Che Guevara
> Pourquoi est-ce qu'on ne dit pas clairement que c'est un publireportage? Ça manque de professionnalisme.
Anonyme
il y a 16 ansTotalement d'accord.
On dirait que l'Université de Sherbrooke, paye le site pour avoir de la publicité pour son programme COOP.
D'ailleurs une ancienne nouvelle concernant le supposé MEILLEUR stagiaire de 2007 AU QUÉBEC est apparue sur ce site. On s'est finalement rendu compte qu'il s'agissait du meilleur stagiaire du programme COOP.
Anonyme
il y a 16 ansSi le programme coop avait existé quand j'ai étudié, j'aurais aimé m'y inscrire. Je trouve que ça offre une belle opportunité aux étudiants et si certains veulent pratiquer en grands cabinets, c'est leur affaire. Il ne faut pas se leurrer, les grands cabinets vont continuer d'engager les étudiants qui ont un certain profil (notes, ambition, etc.), coop ou pas. C'est correct comme ça, moi je ne les envie pas. Chacun sa place.
Je crois que chaque université a ses bons côtés alors arrêtez de jalouser les autres et tirez profit de vos formations respectives!
Anonyme
il y a 16 ansOui, il est tout à fait vrai que la majorité des étudiants en droit COOP de Sherbrooke ont cumulé une expérience exceptionnelle durant leur programme et qu’ils sont des étudiants ayant un grand talent. Cependant, il faut tout de même admettre un fait inquiétant : la tâche des étudiants du programme régulier qui aspirent à une grande carrière dans les grands bureaux est alors doublement ardue. Les postes intéressants semblent déjà destinés à ceux du programme COOP par l’Université ou, du moins, leur accès est grandement facilité.
La majorité des étudiants admis au programme COOP l’ont été sur la base de leurs études précédentes (ex. : collégiales). Pour le reste (environ 15 il me semble) l’ont été d’après les notes obtenues après une première session de droit. Aucune entrevue n’a été faite pour les recruter par l’Université. Déjà, en partant, certains étudiants ayant un fort potentiel en droit sont écartés par leur mauvais choix au CEGEP ou une première session plus difficile en droit.
Dites-moi, à notes égales à la fin du Bacc, entre l’étudiant du programme régulier qui a du travaillé à l’épicerie du coin durant les étés précédents, faute d’autre chose d’intéressant, ou celui du programme COOP, qui cumule déjà 1 an d’expérience dans le domaine, qui aura le poste le plus convoité? Certes, on nous dira que la personnalité compte à l’entrevue, que chacun arrive sur un même pied d’égalité lors de leur « course au stage »,que les expériences personnelles peuvent se faire valoir et que des implications diverses peuvent compenser. Cependant, cette implication, ces expériences sont peut-être aussi dans le dossier du candidat au programme COOP. Encore une fois, n’y a-t-il pas un doute que c'est celui du programme COOP qui ait le poste dans le grand bureau?
Bref, un excellent programme qui semble provoquer une certaine inégalité il me semble.