UQAM: une injonction pour empêcher un vote de grève

Agence Qmi
2015-02-19 09:00:00

L’étudiant soutient toutefois dans sa requête que le droit à la grève étudiante n’existe pas et que conséquemment, « une association étudiante ne peut pas soumettre à ses étudiant un vote sur un acte qui est illégal ».
Cesser les assemblées de grève
Le document demande à la cour de forcer l’association étudiante à « retirer l’avis de convocation » de l’assemblée générale et de l’empêcher de convoquer des assemblées générales extraordinaires pour obtenir des mandats de grève.
L’AFESPED avait tenu un vote le 28 janvier dernier pour organiser une assemblée générale de grève. Le vote s’était soldé par une défaite des partisans de la grève.
Ceux-ci ont alors fait signer une pétition pour forcer la tenue d’une assemblée spéciale de grève, ce à quoi s’oppose l’étudiant dans son injonction.
Selon lui, l’association étudiante n’a pas respecté ses règlements internes en acceptant que l’assemblée ait lieu.
Un juge doit se pencher vendredi sur l’injonction.
Anonyme
il y a 10 ansL'UQÀM devrait séparer les départements de sciences politiques et de droit. Les étudiants de sciences politiques pourraient ainsi continuer d'organiser des grèves chaque session en laissant ceux de droit poursuivre leurs études.
Anonyme
il y a 10 ansJe partage le point de vue de "Niaisage" à l'effet que les étudiants en droit doivent se séparer de l'AFESPED. Il ne fait aucun doute que les étudiants en droit et les étudiants en sciences politiques ne partagent pas les mêmes convictions. Qui plus est, les étudiants en science politique sont beaucoup plus nombreux que ceux de droit, ce qui fait en sorte qu'assurément le vote sur la tenue d'une grève est accepté. Du temps des mes études l'AED avait tenté de dissocier les étudiants en droit de la grève qui avait duré, en 2009 pratiquement 2 mois.
Bonne chance !