Elle lance son cabinet!

C’est début septembre que Me Sarah Thibodeau débutera son activité en solo comme avocate, conseillère juridique, gestionnaire et conférencière.

Elle se spécialise en droit professionnel et disciplinaire, droit du travail, mais aussi éthique, déontologie, gouvernance, secrétariat corporatif, relations publiques et affaires gouvernementales. Ses clients seront la quarantaine d’ordres professionnels au Québec ainsi que les autres organismes de réglementation.

« Je crois beaucoup à la notion de la protection du public, explique à Droit-inc l’avocate. Travailler au sein d’un ordre m’a permis de constater à quel point les ordres professionnels sont engagés pour encadrer au mieux leurs professionnels. Je crois à la mission de ces organismes. »

Titulaire d’un baccalauréat en droit (1995) de l’UdeM et d’une maîtrise en droit social et du travail (2009) de l’UQAM, Me Thibodeau a en effet une connaissance approfondie de la réglementation et des défis des ordres professionnels. Elle fut pendant presque deux ans la secrétaire de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréées (CRHA) ainsi que la directrice, admission et qualité de la pratique.
« Je suis aussi reconnue pour ma vision stratégique, ma capacité à mener de front plusieurs dossiers ainsi que pour la qualité et la clarté de mes communications, affirme-t-elle sur son profil Linkedin. Enfin, l’éthique, la déontologie, le langage clair et la santé mentale au travail sont mes sujets de prédilection ! »
De multiples casquettes

L’avocate et conseillère juridique a, dès 2003, endossé de multiples casquettes au sein de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréées.

D’avril 2011 à janvier 2014, elle fut notamment directrice, qualité de la pratique. Plus tôt, elle fut successivement : responsable aux affaires juridiques et réglementaires et directrice à la promotion de la profession.

Pendant plus de deux ans, elle a en outre été directrice aux affaires juridiques et professionnelles au sein de l’Ordre des technologues professionnels. Elle a exercé au sein du cabinet O’Reilly & associés de 1997 à 2000, « un cabinet quasi légendaire en droit autochtone », précise-t-elle, et fut stagiaire du Barreau du Québec au Service de recherche et de législation.

« J’ai une forte expertise en rédaction de mémoires et préparations d’intervention en commission parlementaire, et également en vulgarisation d’information juridique », ajoute celle qui aime énormément l’aspect “communication” de son travail.
À 40 ans, elle se trouvait à « un tournant » de sa vie active et désirait « explorer d’autres avenues », dit-elle. Si elle n’exclut pas de retourner exercer un jour au sein d’une organisation ou d’un cabinet, ce choix de carrière solo lui permet de garder pour le moment un meilleur équilibre travail / famille.