Failles majeures de sécurité dans trois palais de justice
éric Martel
2018-07-03 14:15:00
Le député revendique un plan d’investissement et un échéancier de la part du gouvernement du Québec. Il affirme que «les deux ministères et le gouvernement du Québec ne pourront pas plaider l'ignorance et auront des responsabilités s'ils n'agissent pas en conséquence.»
Des failles majeures de sécurité
Le palais de justice de Matane a été la scène de plusieurs évasions et tentatives d’évasion au cours des dernières années. La porte arrière de l’édifice n’est pas sécurisée.
À Mont-Joli, on juge que les détenus pourraient facilement utiliser les alarmes d’incendie comme diversion pour s’évader puisqu’elles ne sont pas recouvertes et facilement accessibles.
Au palais de justice d’Amqui, les détenus entrent par une porte qui donne sur une rue passante. Les juges utilisent cette même porte pour y entrer.
Les fenêtres des locaux où sont entreposés les armes à feu des agents correctionnels de cette ville ne sont pas protégées par des grillages. Contrairement à la majorité des quartiers cellulaires des palais de justice, les toilettes et lavabos y sont composés de porcelaine et non d’acier inoxydable.
Pascal Bérubé espère que des décisions et des annonces concrètes seront effectuées par le gouvernement pour protéger les personnes qui travaillent, comparaissent ou administrent la justice dans ces conditions «inacceptables.»