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So You Want to Go to Law School (Episode 1)

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Natacha Mignon

2010-11-19 13:15:00

Carrie-Ann Fox revient sur vos écrans. Cette jeune étudiante en droit rencontre aujourd’hui son tuteur à la faculté, de quoi la désillusionner un peu plus … Visionnez le vidéo en parcourant la suite de l'article.
Carrie-Ann Fox a raté médecine.

Et alors ?

Pleine de bonne volonté, elle veut rebondir, en dépit des conseils pessimistes prodigués par Oscar Truman.

Elle s’inscrit en droit avec comme credo de devenir avocate pour aider son prochain.

Pour bien commencer son année, elle rencontre Will Graham.

Cet étudiant, plus âgé que Carrie-Ann, participe à un programme de tutorat visant à encadrer et à aider les nouveaux étudiants à faire leurs premiers pas à l’université.

En réalité, lui fait surtout cela pour "les repas gratuits offerts aux tuteurs", car il n'a aucune illusion sur l’université, les profs et l’avenir en droit…

Cliquez ci-dessous pour écouter leur dialogue :


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5 commentaires
  1. Wilbrod
    Wilbrod
    il y a 14 ans
    Réalité bien frappante
    Il s'agit d'un très bon vidéo et d'un sujet qui devrait circuler davantage dans les écoles. Les facultés de droit sont dirigées de façon à attirer un maximum d'étudiants, pour l'argent, sans tenir compte du marché et de la qualité des étudiants. Beaucoup trop d'élèves sont illusionnés par l'avenir, le croyant si optimiste. Pourtant, la réalité est tout autre. Environ 900 élèves au Barreau chaque année, 22 500 avocats contre 20 000 médecins...Problème de gestion?

    Ce vidéo est drôle, mais lorsque l'on connaît les réalités du marché, on en rit jaune. Il met en lumière, en demi-teinte, les réalités d'un milieu saturé au travers des convictions d'un étudiant, qui se trouve au coeur de plusieurs jeunes Québécois. Le tuteur et l'avocat du vidéo précédent ne désillusionnent pas l'étudiant. Ils lui dressent un bilan bien réel, avec quelques touches d'exagération. Néanmoins, le résultat est nettement mieux que le discours des facultés québécoises et leur marché enclin à l'embauche.

    Le problème est bien présent en France et aux États-Unis (1 000 000 d'avocats; 1/300 personnes), mais au Québec les institutions scolaires ferment les yeux sur un problème bien réel. C'est vrai que cela irait à l'encontre du prestige de la profession, mais c'est bien là le problème. Ce prestige si important. On préfère faire miroiter des idées préconçues au détriment de la réalité.

    Je vous invite de ''googler'' -end of lawyers- pour obtenir différentes statistiques du marché au États-Unis.

  2. Wilbrod
    Wilbrod
    il y a 14 ans
    Réalité bien frappante
    Il s'agit d'un très bon vidéo et d'un sujet qui devrait circuler davantage dans les écoles. Les facultés de droit sont dirigées de façon à attirer un maximum d'étudiants, pour l'argent, sans tenir compte du marché et de la qualité des étudiants. Beaucoup trop d'élèves sont illusionnés par l'avenir, le croyant si optimiste. Pourtant, la réalité est tout autre. Environ 900 élèves au Barreau chaque année, 22 500 avocats contre 20 000 médecins...Problème de gestion?

    Ce vidéo est drôle, mais lorsque l'on connaît les réalités du marché, on en rit jaune. Il met en lumière, en demi-teinte, les réalités d'un milieu saturé au travers des convictions d'un étudiant, qui se trouve au coeur de plusieurs jeunes Québécois. Le tuteur et l'avocat du précédent vidéo ne désillusionnent pas l'étudiant. Ils lui dressent un bilan bien réel, avec quelques touches d'exagération. Néanmoins, le résultat est nettement mieux que le discours des facultés québécoises et leur marché enclin à l'embauche.

    Le problème est bien présent en France et aux États-Unis (1 000 000 d'avocats; 1/300 personnes), mais au Québec les institutions scolaires ferment les yeux sur un problème bien réel. C'est vrai que cela irait à l'encontre du prestige de la profession, mais c'est bien là le problème. Ce prestige si important. On préfère faire miroiter des idées préconçues au détriment de la réalité.

    Je vous invite à ce sujet de ''googler'' -end of lawyers- pour obtenir différentes statistiques aux États-unis.

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    avocate
    Il n'est pas mauvais d'ouvrir les portes des facultés à une plus grande cohorte. Parfois, ce ne sont pas les meilleurs "prospects" qui performent le mieux. Pour ma part, j'ai dû forcer les portes.... Pourtant, j'ai figuré sur la liste du doyen pendant toute la durée du Bacc... Il faut simplement éviter de créer des expectatives irréalistes!

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Mô non!
    Rien à voir avec la situation québécoise. Les juristes (avocats + non avocats) n'y sont pas aussi nombreux qu'en France et aux États-Unis. De plus, les étudiants sont astronomiquement moins endettés qu'aux États-Unis (à moins de tomber sur un crétin qui, pensant faire 100 000 dès la première année, se met à prendre des marges de crédit de 100 000-150 000 pour acheter des bouteilles sur Saint Laurent) et on n'en est pas encore arrivés à l'inflation académique qu'à connu la France (avocat + 5 années universitaires + LLM common law + MBA demandés dans les plus gros cabinets. Le tout au sein des universités les plus réputées et de préférence les plus chères).

    On n'est jamais aussi conscient de ce qu'on a que lorsqu'on l'a perdu je présume.

    Tandis qu'au Québec à moins d'être vraiment faible et peu motivé il y a toujours moyen de trouver un travail, d'y faire ses armes et de montrer qu'on est capable. Bien sûr cela implique de ne pas se décourager devant la première porte fermée.

    Quant aux commentaires de madame sur les notes, grand bien lui fasse. Je la réfère aux articles sur la docimologie, soit la science des notes, qu'elle pourra trouver sur internet. Elle pourra y comprendre que la note ne reflète qu'une partie de vos capacités en droit qui elles mêmes sont un fragment de ce qui fait de vous une bonne avocate. Êtiez-vous, par exemple, évaluée sur votre capacité à "régurgiter" ce que vous aviez appris à partir d'exercices voisins de ceux vus en classe (ou jurisprudence) ou bien deviez-vous résoudre des problèmes nouveaux?
    De plus, une bonne partie de la note est obtenue en raison d'une technique (voire tactique) élaborée en vue des examens. Il suffit de voir comment certains étudiants en droit préparent leurs cours et examens. Bénéficiant d'une excellente mémoire photographique à court terme il n'y a rien d'étonnant à ce qu'ils retrouvent facilement la page du cours qui va leur donner la bonne réponse. À côté, l'étudiant plus intéressé par le droit et souhaitant se référer à la loi pour répondre plutôt qu'à un cours qu'il a lu et compris sans toutefois l'"enregistrer" obtiendra certainement une note bien moindre.

    J'espère vous avoir convaincus.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 14 ans
      Re : Mô non!
      J'ai aussi quelques autres qualités qui m'ont assez bien servie jusqu'ici... :) Mais il est vrai que certains sont de très bons académiciens mais de piètres praticiens. Si je me suis prise en exemple c'était uniquement pour illustrer mon propos à l'effet que de créer des barrières à l'entrée aurait pour effet de priver certains élèves motivés et capables d'accéder à la profession.
      > Rien à voir avec la situation québécoise. Les juristes (avocats + non avocats) n'y sont pas aussi nombreux qu'en France et aux États-Unis. De plus, les étudiants sont astronomiquement moins endettés qu'aux États-Unis (à moins de tomber sur un crétin qui, pensant faire 100 000 dès la première année, se met à prendre des marges de crédit de 100 000-150 000 pour acheter des bouteilles sur Saint Laurent) et on n'en est pas encore arrivés à l'inflation académique qu'à connu la France (avocat + 5 années universitaires + LLM common law + MBA demandés dans les plus gros cabinets. Le tout au sein des universités les plus réputées et de préférence les plus chères).
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      > On n'est jamais aussi conscient de ce qu'on a que lorsqu'on l'a perdu je présume.
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      > Tandis qu'au Québec à moins d'être vraiment faible et peu motivé il y a toujours moyen de trouver un travail, d'y faire ses armes et de montrer qu'on est capable. Bien sûr cela implique de ne pas se décourager devant la première porte fermée.
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      > Quant aux commentaires de madame sur les notes, grand bien lui fasse. Je la réfère aux articles sur la docimologie, soit la science des notes, qu'elle pourra trouver sur internet. Elle pourra y comprendre que la note ne reflète qu'une partie de vos capacités en droit qui elles mêmes sont un fragment de ce qui fait de vous une bonne avocate. Êtiez-vous, par exemple, évaluée sur votre capacité à "régurgiter" ce que vous aviez appris à partir d'exercices voisins de ceux vus en classe (ou jurisprudence) ou bien deviez-vous résoudre des problèmes nouveaux?
      > De plus, une bonne partie de la note est obtenue en raison d'une technique (voire tactique) élaborée en vue des examens. Il suffit de voir comment certains étudiants en droit préparent leurs cours et examens. Bénéficiant d'une excellente mémoire photographique à court terme il n'y a rien d'étonnant à ce qu'ils retrouvent facilement la page du cours qui va leur donner la bonne réponse. À côté, l'étudiant plus intéressé par le droit et souhaitant se référer à la loi pour répondre plutôt qu'à un cours qu'il a lu et compris sans toutefois l'"enregistrer" obtiendra certainement une note bien moindre.
      >
      > J'espère vous avoir convaincus.

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