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Le mentorat, pourquoi pas?

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Marie Pâris

2013-10-10 10:15:00

Vous êtes étudiant en 2ème ou 3ème année de bac, et vous avez envie d’aider? D’apprendre aux nouveaux à organiser les révisions et optimiser leur travail? Le mentorat est fait pour vous...
Audrey Chevrette est étudiante de 3e année à la faculté de droit de l'Université de Montréal
Audrey Chevrette est étudiante de 3e année à la faculté de droit de l'Université de Montréal
Ce système d’entraide entre étudiants en faculté de droit vise à accompagner les premières années qui rencontrent des difficultés.

“Le programme de mentorat s’adresse aux élèves anxieux, qui ont des problèmes pour étudier”, explique Audrey Chevrette, en 3e année à la faculté de droit et vice-présidente aux Affaires académiques de l'Association des étudiants en droit de l’Université de Montréal (AED).

La job vous intéresse? Rassurez-vous: il ne s’agit pas pour le mentor de répondre à des questions théoriques sur la matière, mais plutôt sur la méthodologie. Il aide à la préparation des examens et donne des techniques d’études, de lectures…

“Le mentor apporte à l’élève l’expertise d’un étudiant plus âgé, des conseils précis par rapport à tel enseignant et ses attentes, par exemple, indique Audrey Chevrette.

En plus des outils nécessaires à la réussite, cet accompagnement apporte aussi à l’étudiant un soutien psychologique et rassurant, et l’aide à prendre confiance.

“Un travail gratifiant”

Si le mentorat s’adresse surtout aux premières années, d’autres étudiants au baccalauréat peuvent demander à rencontrer individuellement un mentor s’ils en ressentent le besoin.

Pour Audrey, “il n'est jamais trop tard pour peaufiner ses méthodes d'étude afin de mieux réussir…”.

La jeune femme s’est occupée de la formation du groupe de mentors, dont elle faisait partie l’année dernière. Parmi les critères de sélection, elle vérifie que ses mentors sont aptes à intervenir en conférence et ont des bonnes notes dans leurs études.

Audrey a recruté dix mentors de 2e et 3e années, qui ont déjà rencontré une quarantaine d’étudiants, et effectue un suivi avec eux sur l’avancée du travail. Reposant sur la base du volontariat, ce programme représente une charge de travail supplémentaire de 5 à 10 heures par semaine pour le mentor.

Chacun d’eux s’occupe d’un à trois étudiants, en fonction de ses disponibilités. En plus de rendez-vous ponctuels ou réguliers selon les besoins de l’élève, les mentors organisent jusqu’à trois conférences par session.

Selon Audrey, “ça demande du temps, mais c’est un travail très gratifiant. Surtout quand on a le retour de l’élève qui vient montrer sa bonne note à l’examen…”

Sur le curriculum vitae, le mentorat est aussi très valorisant pour le parcours professionnel du mentor: c’est une preuve d’implication et de bonnes aptitudes pour les relations interpersonnelles, deux qualités qui retiennent l’attention des grands bureaux pendant la course aux stages.

Alors, qu’est-ce que vous attendez?
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