L'eldorado des étudiants étrangers

El Hadji Coly
2013-07-29 13:15:00
D’après le classement publié par le BOCOM Sea Turtle Index, la ville québécoise occupe la première place pour l'éducation internationale avec un indice estimé à 72.4 points sur 100.

Toronto est aussi une destination de choix et se place au 4ème rang du classement avec 69.1 points.
Ce palmarès des villes universitaires a été crée par la cinquième plus important banque chinoise, la Bank of Communications, en association avec la revue The Economist, pour aider les parents à trouver le meilleur endroit pour la formation de leurs enfants.
La qualité de l’éducation offerte par ses universités, son ouverture aux investisseurs étrangers ainsi que son dynamisme culturel, ont permis à Montréal de devancer Londres, Hong Kong, Toronto et Cambridge.
80 villes ont été évaluées selon cinq critères : la qualité de l’éducation par rapport à son coût, les expériences de travail des étudiants étrangers, la qualité de l’expérience sociale et culturelle, le rendement potentiel de l’investissement immobilier et financier.
Des atouts de poids
D’après l'étude, la métropole québécoise présente de nombreuses perspectives en investissement immobilier avec une hausse constante des prix. La bonne tenue du marché immobilier aurait joué un rôle positif.
« Ce qui aide aussi Montréal, entre autres, est le fait que la ville compte quatre universités, dont certaines ont une réputation de calibre mondial », commente André Costopoulos, doyen à la vie étudiante à l’Université McGill.
Près du quart des 38.000 étudiants inscrits à McGill sont des étudiants étrangers et environ 50 % d’entre eux viennent de l’extérieur des États-Unis. L’Université McGill accueillera notamment 2 400 nouveaux étudiants étrangers en septembre.
La faculté de droit de l’UQAM bénéficie aussi de cet engouement, le nombre d’étudiants étrangers a augmenté de 4.6 % entre l’année 2011-2012 et 2012-2013 pour la session d’hiver.
Grâce à une politique d’immigration accueillante, le Canada permet aux étudiants diplômés d’y rester trois ans après la fin de leurs études pour trouver de l’emploi.
Une nuance toutefois: les opportunités pourraient être limitées à Montréal en raison d’un taux de chômage relativement élevé et d’une croissance modeste du PIB.
Les 10 premières villes du classement
1. Montréal : 72.4
2. Londres : 70.2
3. Hong Kong : 69.2
4. Toronto : 69.1
5. Cambridge : 68.5
6. Oxford : 67.6
7. Boston : 67.0
8. Sydney : 66.2
9. Zurich : 65.8
10. New York : 65.3