Les étudiants en droit croulent-ils sous les dettes ?

Jean-Francois Parent
2017-03-06 15:00:00
Vous devez être connecté pour l'ajouter à vos favoris
Jean-Francois Parent
2017-03-06 15:00:00
Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.
Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être
publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré
cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez
immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande
apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser
l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit
de réponse.
Bien à vous,
La Rédaction de Droit-inc.com
PLUS
Anonyme
il y a 7 ansLes enfants de juge, entre autre, n'ont pas besoin d'avoir de job d'étudiants ni de contracter des prêts pour étudier en droit.
Et ils ont en plus les moyens de faire du ski pendant la relâche!
Mike
il y a 7 ansBonjour,
Je suis barreau 2016, donc cela ne fait pas des lustres que je suis sorti de l'université et de l'école du barreau.
Mais comment font-ils les étudiants pour sortir de l'Université avec une dette de 60 000$ ou même 100 000$??? Je pense qu'ils font la grosse vie qu'il en profite, les bars, les sorties, la mode et qu'ils ne travaillent pas...
J'ai eu des dettes moi aussi, à la fin de l'école du barreau j'avais environ 15 000$ de dettes et je n'ai eu aucune aide de mes parents ou familles. Pendant la session automne et hiver, je ne travaillais pas, mais pendant les vacances de Noël et d'été oui et j'avais un budget, je n'allais que rarement dans les bars ou les activités payantes. C'était un sacrifice que bien peu de gens sont prêt à faire... Ils vont avoir une surprise en arrivant sur le marché du travail, les salaires ne sont pas si élevés que ça, contrairement à ce que les universités disent!
Anonyme
il y a 7 ansVous restiez chez vos parents, sans doute - ce qui est une excellente décision que trop peu d'étudiants prennent.
Anonyme
il y a 7 ansComment font-ils pour contracter une dette de 60 000 Mike? Et bien, sachez que si vous avez contracté seulement 15 000$ de dettes pour vos études et que vous n'avez reçu aucune aide de vos parents, vous avez certainement obtenu des bourses. Les frais de scolarité sont d'environ 3000$ par année, excluant les manuels. Les frais de logement (parce que oui, il n'y a pas que ceux qui sont nés dans les grands centres qui vont aux études à l'université) s'élèvent environ à 7000$ par année et ce, sans l'électricité, l'eau chaude ou internet (internet étant nécessaire aux études universitaires). Encore là, nous n'avons pas mangé et payés les autres frais comme les assurances ou les téléphones. Un étudiant qui ne vit pas au dessus de ses moyens et qui ne vit pas dans le luxe s'endette pour un minimum de 15 000$ par année. Le bac dure 3 ans, en plus de la maîtrise en droit notarial ou du barreau. Nous en sommes à 60 000$. Ça semble être une somme énorme, mais lorsqu'on y est confronté, que l'on a pas d'aide des parents et que l'on ne bénéficie pas des bourses, que l'on vient d'une région (dans mon cas la Gaspésie), on comprends que le chiffre monte assez rapidement, même si on est à nos affaires et qu'on ne fait pas de dépense excessives.
DSG
il y a 7 ansNote that the case study, with 100K in debt, is from UQAM, which explains it. Pot (or as they call it in French, Le Pot) is not cheap.
ANONYME
il y a 7 ansQuel commentaire déplacé de cet impertinent unilingue DSG gonflé aux préjugés contre l'UQAM. Un "crash course" en français lui serait utile pour comprendre la réalité économique des étudiantes et étudiants.
DSG
il y a 7 ansJ'ai fait un effort pour écrire Le Pot.
Anonyme
il y a 7 ansÉtant une fille d'un juge qui étudie en droit, je me permets de vous répondre que vous avez totalement tort.
Mon père paye mes frais de scolarité, qui en passant, ne sont pas donnés à l'université d'Ottawa. Tandis que je paye pour ma chambre en résidence ainsi que mes autres dépenses.
J'ai un emploi depuis l'âge de 14 ans et depuis que je suis entrée en droit, je ne travaille que durant les étés. J'ai donc besoin d'une marge de crédit pour y arriver. Il a fait la même chose pour les études de mes trois grands frères.
Je vous invite à réfléchir à deux fois avant d'écrire de tels préjugés...
Dernière chose, oui j'ai fait du ski durant la relâche, il ne faut pas oublier de s'amuser de temps en temps.
Anonyme
il y a 7 ans"Mon père paye mes frais de scolarité, qui en passant, ne sont pas donnés à l'université d'Ottawa."
Tant mieux pour vous, et cela devrait vous aider à comprendre la détresse des étudiants sans moyens qui doivent tout payer.
"...depuis que je suis entrée en droit, je ne travaille que durant les étés."
Grâce à papa! Remerciez-le!
"...oui j'ai fait du ski durant la relâche, il ne faut pas oublier de s'amuser de temps en temps."
Encore faut-il pouvoir se permettre de pas oublier de s'amuser. Encore là, remerciez papa.
Habituellement, les enfants de juges trouvent, sans grandes difficultés, des stages de qualité et de bonnes occasions d'emploi. Pensez également à remercier votre père quand vous aurez franchi ces étapes.
Pascal
il y a 7 ans@ Mike:
Comment ils font? Ils déménagent pour leurs études. J'ai plus de 50 000$ en dettes. 20 000$ seulement en livres et en frais scolaires. 30 000$ en frais de subsistances sur 4 ans, c'est pas si mal, considérant que j'ai travaillé durant mes études mais que je n'habitais pas chez mes parents. C'est assez fréquent.
Mais l'article de M. Parent manque, à mon humble avis de « coach d'estrade », de rigueur et de profondeur. Il n'est aucunement fait mention de l'impact de l'article 122 de la Loi sur le Barreau, rendant inhabile à exercer la profession d'avocat les personnes sous le coup d'une faillite. J'aurais aimé connaître l'impact de cette disposition sur la position des prêteurs et des débiteurs. Les premiers sont-il plus enclin au risque en raison de celle-ci? Les seconds, plus enclins à rembourser leurs dettes quitte à vivre difficilement durant plusieurs années, afin de conserver leur droit de pratique?
Bref, même s'ils ne rencontrent pas les syndics ou ne déposent pas faillite, cela ne veut pas dire qu'ils ne vivent pas de situations financières extrêmement difficiles.
Anonyme
il y a 7 ansBonjour,
Je suis bien d'accord avec le commentaire précédent. Je suis inscrit au barreau depuis 2014, je viens de Montréal et j'ai étudié à Sherbrooke. Je vivais en appartement avec des colocataires. Je n'ai reçu aucune aide financière de mes parents. J'ai contracté des prêts étudiants pour financer mes études. Je ne travaillais pas durant mes études, uniquement durant les semaines de relâches scolaires et durant l'été (outre les stages Coop rémunérés). Je n'avais pas de voiture, pas de cellulaire... bref aucune dépense superflue. Malgré le loyer, la nourriture, le chauffage, le câble, quelques sorties, etc., j'ai terminé mon bac et mon barreau avec 20 000$ de dettes, lesquelles sont pratiquement déjà remboursées. J'avais un budget.
Bref, je ne comprends pas cet article. Je ne connais aucun étudiant dans mon entourage avec 60 000$ de dettes ou même 100 000$ de dettes.
J'aurais aimé avoir une ventilation des dépenses des étudiants dont il est question dans l'article.
Pourquoi un étudiant aurait-il besoin de 25 000$ par année. Certaines personnes avec enfants gagnant aux alentours de 35 000 -40 000$ par année y arrivent, difficilement, mais y arrivent tout de même.
Anonyme
il y a 7 ansL'université ne coute presque rien au Québec. Pour avoir étudié aux US- la ça coute cher. Comme dit le commentaire de "Mike" plus tôt, "Mais comment font-ils les étudiants pour sortir de l'Université avec une dette de 60 000$ ou même 100 000$??? Je pense qu'ils font la grosse vie qu'il en profite, les bars, les sorties, la mode et qu'ils ne travaillent pas..."
J'avais 5 jobs quand j'étudiais à l'UDM en droit pour justement me payer mon apart et je n'ai pris aucun prêt. Si des etudiants en droit manquent assez de jugement pour s'endetter de 60k ou 100k...qu'est ce que ca va faire comme professionnel... C'est probablement pour ça que l'étudiant Thomas auquel le texte réfère a parlé sous le couvert de l'anonymat, car il sait que ça manqué de jugement. Beau professionel en devenir...
Anonyme
il y a 7 ansCe n'est pas la dette, c'est le manque d'emplois.
Anonyme
il y a 7 ansmanqué d'emploi etudiants??? pendant la Fac, j'etais serveuse dans 3 resto, vendeuse, gardienne,ce n'est pas des emplois d'etudiants qui manquent au Quebec.
wow
il y a 7 ansc'est ben évident qu'Anonyme ne parle pas du manque d'emplois étudiants mais bien du manque d'emplois décemment payés pour les jeunes avocats. Faites pas semblant de pas comprendre
Anonyme
il y a 7 ansJe crois que ça s'explique dans cette petite phrase: "Il considère que l'investissement dans son éducation—et la possibilité d'étudier à tête reposée, sans travailler—vaut amplement un tel endettement."
Aie! Un petit 20 heures par semaine ne fait de tort à personne. Je ne me souviens pas d'avoir eu à mettre 40 heures d'études par semaine à la fac de droit. Il devrait plutôt couper quelques parties.
J'ai fini avec 0 dettes il n'y a pas longtemps: on louait un appart à 4, je donnais de cours de rattrapage (surtout en math) 10 heures par semaine à 20$ et 10 heures de cours de piano à 40$. J'entrainais aussi le cheval d'un propriétaire pour la compétition (c'est comme si j'avais mon propre cheval mais j’étais payée plutôt que d’avoir à payer la pension et l’entretien). Y'a rien de mieux que de créer son propre emploi.
Patrick
il y a 7 ansJe pense que ce n'est pas seulement les étudiant en droit qui croule sous les [http://poupartsyndic.ca|dettes], mais la plupart des étudiants... certains vont même prendre des années avant de rembourser leur prêt étudiant. Avoir des dettes à payer, ce n'est pas l'idéal pour commencer sa vie d'adulte.