Une fac s’ouvre aux Autochtones, et des étudiantes retournent… au primaire

Delphine Jung
2018-05-04 13:15:00
Le Département des sciences juridiques de l’UQAM annonce que, dès septembre 2018, quatre places seront réservées au sein du programme de baccalauréat en droit à des étudiants autochtones âgés de 21 ans et plus. Ils doivent compter l’équivalent d’au moins deux années d’expérience professionnelle ou d’engagement social auprès de conseils, groupes ou organisations autochtones.
La date limite pour soumettre une candidature est le 1er juin 2018, puisque les admissions pour ces places réservées n’ont lieu que pour le trimestre d’automne.
Cette initiative s’inscrit dans l’instauration de nouvelles mesures d’intégration des étudiantes et des étudiants autochtones à l’UQAM.
Un étudiant en droit de la fac de droit de l'Université de Sherbrooke récompensé

Une cérémonie a eu lieu dernièrement en leur honneur, à l’École secondaire de la Montée.
Simon Bouthillier est à l'origine de la création du Club de débat de l'Université de Sherbrooke et agit à titre de président depuis trois ans. Aujourd’hui, plus de 60 étudiantes et étudiants participent régulièrement à ses activités. Il est également président de la section des étudiantes et étudiants de l’Association du barreau canadien pour le Québec, une organisation où il occupait le poste de représentant pour sa faculté depuis deux ans.
Les autres étudiants sont Marie Simoneau (biologie), Sophie Valence-Doucet (environnement), et Rémi Proteau (environnement).
Des étudiantes retournent à l'école primaire

Pendant un mois, elles y ont présenté des ateliers visant à promouvoir les droits de l’enfance.
Cette initiative visait à informer et sensibiliser les jeunes sur leurs droits fondamentaux. Les étudiantes ont pu partager leurs connaissances qu’elles ont acquis, tout en s’engageant au sein de leur communauté.
Laurita Keneza, Zohra Bouzitoun, Valentina Rios Schiappa, Émilie Morissette, Safie Diallo, Claudia Duong et Bianca Lessard sont les étudiantes qui sont allées à la rencontre des élèves de 7 à 12 ans.
« À la faculté de droit, c’est facile d’oublier qu’il y a un monde à l’extérieur des murs et on oublie souvent de redonner à la communauté. Cette activité m’a permis de reprendre contact avec la communauté et le bénévolat », dit Zohra Bouzitoun, vice-présidente de l’Association étudiante canadienne pour les droits de l’enfant, par voie de communiqué de presse.