Parajuristes, CAP vers la formation!

Le 19 juin prochain au Palais des Congrès de Montréal, l’Association canadienne des parajuristes (CAP) organise son congrès annuel. Fondé il y a 35 ans, l’organisme sans but lucratif bien implanté au Québec a pour mission de promouvoir le métier de parajuriste et d’aider au développement des connaissances de ses membres.

Lors de l’événement, un choix de 15 conférences sera proposé aux participants, membres ou non membres de l’association, en droit corporatif, droit de l’immigration, droit immobilier, droit de la propriété intellectuelle, droit du travail et litige. Les formations sont toutes dispensées par des professionnels, avocats ou notaires spécialisés dans le domaine à l’étude.

« Si certains parajuristes en grand bureaux bénéficient de formations données par leur employeur, d’autres, qui travaillent en plus petits cabinets ou en entreprises, n’ont pas la même possibilité », souligne Dominique Myner, présidente de CAP.

Elle ajoute qu’il est important pour les parajuristes de se tenir à jour sur les nouvelles lois et façons de faire pour être plus efficaces et polyvalents dans l’accomplissement de leurs fonctions.

Parmi les thèmes qui seront abordés, citons les démembrements du droit de propriété, les modifications apportées à la Loi sur les mines, les 50 ans du Code du travail, la réforme du Code de procédure civile et la protection des marques de commerce.

« Le congrès est aussi l’occasion de faire des connaissances et de tisser des liens avec des personnes du même milieu professionnel et ainsi de partager notre expérience » souligne Mme Myner.

L’événement réunit chaque année environs 150 participants, issus de différentes pratiques. « Les employeurs apprécient nos initiatives et encouragent grandement leurs salariés à y prendre part.»

Pour souligner le 35e anniversaire l’association, l’édition 2015 du congrès aura une teinte plus festive et se clôturera autour d’un souper à bord d’un bateau croisière sur le fleuve Saint-Laurent, suivi d’un spectacle d’humour.

Dans le but de faire reconnaître leur profession, CAP a engagé une réflexion sur la meilleure voie à suivre et s’est notamment rapproché du Barreau du Québec. « Une autre possibilité serait de créer un ordre professionnel », conclut la présidente.

Pour plus d’information sur le congrès et pour vous inscrire, cliquez ici.