COVID-19 : l’option des stages virtuels
Florence Tison
2020-04-15 11:15:00
Le tiers des employeurs ont plutôt prévu de tenir leurs stages à distance : des stages virtuels. Une solution pour les cabinets participant à la course aux stages? Nous avons posé la question à quelques cabinets du Québec.
« Nous suivons la situation de près, comme tous les cabinets », répond Me Alexandre Paris, responsable du recrutement depuis une dizaine d’années chez Bélanger Sauvé.
« Pour l’instant, nous n’envisageons pas de « stages virtuels » mais devrons prendre acte des prochaines directives gouvernementales et de leur impact sur les stages, poursuit Me Paris. Il est possible que certains stages soient déplacés, selon l’évolution de la situation. »
Chez Clyde & Co, les stagiaires actuels travaillent déjà de la maison. « Nous avons toujours beaucoup de travail dans le domaine de l'assurance, ce qui nous permet de les occuper à temps plein », souligne Me Gabriel Archambault, avocat senior en charge du recrutement pour Clyde & Co.
« Pour les stagiaires éventuels, certains devaient commencer à travailler en juin et ceci implique de la formation avant de commercer. Dans les circonstances, nous avons des plans de contingences, mais à ce stade-ci, nous suivons l'évolution de la situation de près et verrons à faire les adaptations nécessaires pour nos éventuels stagiaires dans la mesure où cela deviendrait nécessaire. »
Les cabinets signataires de la course aux stages l’ont annulée et reportée le 12 mars dernier.
« À ce stade-ci, nous ne sommes pas en mesure de déterminer la date de report de la Course aux stages. Toutefois, nous pouvons d’ores et déjà vous indiquer que celle-ci ne sera pas tenue avant la fin de vos examens finaux », écrivait alors Tamila Ziani, Directrice Principale, Talents Juridiques, chez Norton Rose Fulbright.