Entrevues
Iain Scott : « Pourquoi j’ai quitté Osler pour McCarthy ».
Rene Lewandowski
2007-07-27 06:00:00
Après huit années chez Osler, dont les cinq dernières au bureau de Montréal, Iain Scott a fait le saut en juin dernier chez McCarthy Tétrault. Une entrée remarquée : à peine arrivé, voilà qu’il se fracturait une jambe… en jouant au rugby!
Iain Scott représente un bel ajout pour le bureau montréalais de McCarthy, qui cherche à solidifier son secteur transactionnel.
Il a en effet plusieurs transactions à son tableau de chasse, ayant notamment été impliqué dans la récente acquisition de La Senza par Limited Brands, et dans celle de la division de contrôle maritime de CAE par L-3 Communications.
Il a également eu des rôles importants dans le spin-off des Pages Jaunes par Bell et dans celui de la division des produits récréatifs par Bombardier. Sans compter les fois où il a eu à travailler dans des dossiers importants pour le compte de CGI et Bell Canada.
Mais alors pourquoi quitter Osler, alors que tout baigne dans l’huile et que le bureau montréalais est en pleine expansion?
Droit-inc.com s’est entretenu pour ce jeune associé de 40 ans, père de quatre enfants.
Iain Scott représente un bel ajout pour le bureau montréalais de McCarthy, qui cherche à solidifier son secteur transactionnel.
Il a en effet plusieurs transactions à son tableau de chasse, ayant notamment été impliqué dans la récente acquisition de La Senza par Limited Brands, et dans celle de la division de contrôle maritime de CAE par L-3 Communications.
Il a également eu des rôles importants dans le spin-off des Pages Jaunes par Bell et dans celui de la division des produits récréatifs par Bombardier. Sans compter les fois où il a eu à travailler dans des dossiers importants pour le compte de CGI et Bell Canada.
Mais alors pourquoi quitter Osler, alors que tout baigne dans l’huile et que le bureau montréalais est en pleine expansion?
Droit-inc.com s’est entretenu pour ce jeune associé de 40 ans, père de quatre enfants.
Droit-inc.com : Ce sont vos anciens collègues chez Osler qui vous ont fracturé la jambe?
Iain Scott : (rires) Non! Un mauvais plaquage et une mauvaise chute, tout simplement.
Droit-inc.com : Plus sérieusement, tout allait bien pour vous chez Osler, non?
Iain Scott : Ce fut une expérience extraordinaire, particulièrement au cours des cinq dernières années alors que j’ai contribué à l’implantation et la croissance du bureau de Montréal. Mais depuis quelques mois, surtout après la transaction Limited Brands/La Senza, il m’était apparu évident, qu’à long terme, Osler n’était pas le meilleur endroit pour moi.
Droit-inc.com : Que voulez-dire?
Iain Scott : Avec mon épouse, nous avons récemment pris la décision de nous établir en permanence à Montréal. À partir de là, je me suis demandé quel cabinet possédait la plateforme la plus attirante pour me développer dans mon secteur de pratique, soit celui des fusions et acquisitions transfrontalières. Et aussi, où ma contribution aurait le plus d’impact.
Droit-inc.com : Justement, Osler est très fort en fusions et acquisitions transfrontalières…
Iain Scott : Indéniablement, Osler a réussi en cinq ans à bien se positionner dans le marché montréalais. Mais pour moi, les meilleures occasions sont chez McCarthy.
Droit-inc.com : Précisez…
Iain Scott : McCarthy Tétrault a le momentum dans le domaine des fusions et acquisitions. Le cabinet a réussi à attirer de très bons avocats ces derniers temps, notamment Clemens Mayr (anciennement chez Ogilvy Renault) et Frédéric Harvey (ex Stikeman). Au Québec, McCarthy est enraciné depuis très longtemps, en plus d’avoir beaucoup de profondeur, ne serait-ce que sur le plan des ressources. Et puis, des avocats comme moi, il y en a plusieurs chez Osler; chez McCarthy, mes compétences sont plus complémentaires.
Droit-inc.com : Vous avez été approché par d’autres bureaux?
Iain Scott : Non, et à vrai dire je n’ai pas tenté de chercher ailleurs. Je connais Marc-André Blanchard (l’associé-directeur chez McCarthy) depuis longtemps; nous habitons à côté et nos enfants vont à la même école. Alors les discussions ont commencé et se sont terminées avec McCarthy.
Droit-inc.com : Vos clients, ils vont vous suivre?
Iain Scott : D’habitude, lorsqu’ils sont bien servis, les clients ont bien du mal à lâcher leur avocat parce qu’il change de cabinet. Pour l’instant, les nouvelles sont plutôt bonnes.
Iain Scott : (rires) Non! Un mauvais plaquage et une mauvaise chute, tout simplement.
Droit-inc.com : Plus sérieusement, tout allait bien pour vous chez Osler, non?
Iain Scott : Ce fut une expérience extraordinaire, particulièrement au cours des cinq dernières années alors que j’ai contribué à l’implantation et la croissance du bureau de Montréal. Mais depuis quelques mois, surtout après la transaction Limited Brands/La Senza, il m’était apparu évident, qu’à long terme, Osler n’était pas le meilleur endroit pour moi.
Droit-inc.com : Que voulez-dire?
Iain Scott : Avec mon épouse, nous avons récemment pris la décision de nous établir en permanence à Montréal. À partir de là, je me suis demandé quel cabinet possédait la plateforme la plus attirante pour me développer dans mon secteur de pratique, soit celui des fusions et acquisitions transfrontalières. Et aussi, où ma contribution aurait le plus d’impact.
Droit-inc.com : Justement, Osler est très fort en fusions et acquisitions transfrontalières…
Iain Scott : Indéniablement, Osler a réussi en cinq ans à bien se positionner dans le marché montréalais. Mais pour moi, les meilleures occasions sont chez McCarthy.
Droit-inc.com : Précisez…
Iain Scott : McCarthy Tétrault a le momentum dans le domaine des fusions et acquisitions. Le cabinet a réussi à attirer de très bons avocats ces derniers temps, notamment Clemens Mayr (anciennement chez Ogilvy Renault) et Frédéric Harvey (ex Stikeman). Au Québec, McCarthy est enraciné depuis très longtemps, en plus d’avoir beaucoup de profondeur, ne serait-ce que sur le plan des ressources. Et puis, des avocats comme moi, il y en a plusieurs chez Osler; chez McCarthy, mes compétences sont plus complémentaires.
Droit-inc.com : Vous avez été approché par d’autres bureaux?
Iain Scott : Non, et à vrai dire je n’ai pas tenté de chercher ailleurs. Je connais Marc-André Blanchard (l’associé-directeur chez McCarthy) depuis longtemps; nous habitons à côté et nos enfants vont à la même école. Alors les discussions ont commencé et se sont terminées avec McCarthy.
Droit-inc.com : Vos clients, ils vont vous suivre?
Iain Scott : D’habitude, lorsqu’ils sont bien servis, les clients ont bien du mal à lâcher leur avocat parce qu’il change de cabinet. Pour l’instant, les nouvelles sont plutôt bonnes.
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Anonyme
il y a 17 ansJe souhaite toute la chance possible au confrère Scott.
Je m'interroge cependant sur l'utilité d'une telle entrevue.
Je ne vois pas ce que cette entrevue apporte à la communauté juridique et encore moins au public en général.
Je suis peut-être le seul à penser ainsi.
Plaisir,
denis sauvé
Rene Lewandowski
il y a 17 ansM. Sauvé,
Le domaine des fusions et acquisitions transfrontalieres est un secteur tres lucratif pour les grands cabinets, et la bataille est féroce pour attirer les meilleurs talents.
D'oú l'utilité ici de l'entrevue avec M. Scott, particulierement parce qu'il a quitté Osler, un bureau reconnu pour son efficacité á recruter ailleurs, et pour sa croissance fulgurante á Montréal depuis 5 ans.
Merci pour votre contribution au débat sur Droit-inc.com
René Lewandowski