Qui est le nouveau président des conseillers juridiques d’entreprise?

Theodora Navarro
2016-08-23 11:15:00

Droit-inc : Quels seront vos principaux mandats ?
Me Stephen Rotstein : J’en ai beaucoup, mais dans mon top 3, je vais, en premier lieu, m’assurer que nous procurons des services adéquats à nos membres, en accord avec leurs aspirations, leurs besoins, leurs carrières, notamment dans les conseils que nous offrons, les formations, etc. Ensuite, nous allons améliorer la coordination entre le pôle national et les branches locales, en allant à la rencontre des conseillers d’entreprise partout au Canada. Et enfin, nous souhaitons davantage travailler avec les membres, leur donner envie de s’impliquer dans les entités locales.
Est-ce que ce n’est pas difficile de réunir des juristes qui pratiquent dans des lieux si différents?
Non, car malgré la diversité des secteurs de nos entreprises ou organismes respectifs, nous avons tous un employeur, nous faisons partie d’une organisation, nous avons des rôles qui se ressemblent. Cela nous confère beaucoup de points communs.
Personnellement, pensiez-vous un jour devenir conseiller juridique en entreprise?
Non, pas du tout. Ce n’était pas le type de carrière dont on parlait beaucoup lorsque j’étais en faculté, je ne connaissais personne qui avait fait ce choix. Et c’est dommage car il y a beaucoup de belles opportunités, je n’arrête pas de le dire aux jeunes juristes que je rencontre. J’aime faire partie d’une organisation. Présentement, j’ai à la fois le chapeau de conseiller juridique et celui de manager et j’apprécie énormément cette pluralité dans mon travail.
Est-ce que cela nécessite des qualités particulières?
Pas vraiment, mais il faut être quelqu’un de dynamique, qui s’adapte vite. Il faut être capable de comprendre rapidement la business dans laquelle on évolue. Cela fait partie des soft skills. C’est d’ailleurs une chose sur laquelle on se penche avec l’ABC : procurer aux juristes qui veulent faire la transition entre la pratique privée et le conseil en entreprise des formations pour acquérir les compétences nécessaires.
Votre prédécesseur était québécois, est-ce que le secteur du Québec est particulier pour les conseillers juridiques en entreprise?
Oui, comme chaque province! Selon ses industries phares, chaque province a son marché propre. Le marché québécois est très grand, beaucoup d’entreprises y ont leur maison mère. Cela fournit un marché très vaste aux juristes d’entreprise. Il est aussi très diversifié en termes de secteur alors que Toronto, où je suis, est surtout axé sur le secteur financier par exemple.