Sur le marché intermédiaire en fusions et acquisitions, quels sont les cabinets canadiens qui ont su se démarquer au niveau mondial ?...
Dans la Mid-Market Legal Advisory Review|http://dmi.thomsonreuters.com/Content/Files/2Q2014_MandA_MidMarket_LA_Review.pdf, Thomson Reuters annonce que la valeur mondiale des fusions et acquisitions sur le marché intermédiaire (transactions allant jusqu’à 500 millions de dollars) s'est chiffrée à plus de 399 milliards de dollars américains pour le premier semestre 2014, ce qui représente une augmentation de 17,9% par rapport à la même période en 2013.
Stikeman Elliott se classe à la 15e place avec des transactions totalisant 4,232 milliards de dollarsQuatre cabinets canadiens figurent dans le top 50.
En termes de valeur
Stikeman Elliott se classe à la 15e place avec des transactions totalisant 4,232 milliards de dollars, bien qu'il s'agisse d'une baisse de 18,5% par rapport à 2013. Norton Rose Fulbright avec 3,278 milliards occupe pour sa part la 22e position.
Pour sa part, Gowling Lafleur Henderson (Gowlings) occupe le 36e rang avec des opérations représentant 2,551 milliards de dollars, soit une augmentation de 21,1%.
Mais la plus grosse hausse revient au cabinet Blake Cassels & Graydon (Blakes) réalisant 2,403 milliards de dollars, soit 34,7% de plus que l'an passé. Il se place 42e.
Le classement mondial est largement dominé par le cabinet américain Jones Day qui conserve la première position et effectue une montée fulgurante avec 9,613 milliards de dollars de transactions, soit 67,95% d'augmentation.
Il est suivi de près par Latham & Watkins (9,571 milliards), puis Davis Polk & Wardwell (7,276 milliards) et Clifford Chance (6,588 milliards).
En termes de nombre de transactions
La palme d'or revient encore à Jones Day qui a pris part à 207 opérations au premier semestre. Il rafle la première place au cabinet DLA Piper qui chute à la deuxième loin derrière avec 124 transactions, suivi de Latham & Watkins (121) et Kirkland & Ellis (117).
Le premier cabinet canadien figure au 9e rang : il s'agit de Norton Rose Fulbright qui fait une remontée notable par rapport à 2013 passant de la 18e place à la 9e avec 66 transactions.
Il est toutefois le seul puisque Gowlings qui était en tête à la 16e position, arrive cette année au 19e rang (55), tandis que Blakes passe du 20e au 22e ex aequo (49).
Mais la plus grosse chute revient au cabinet Stikeman Elliott qui échange sa 21e place pour la 48e (33).
En termes de régions et de secteurs d'activité
L’Amérique caracole en tête du marché, avec 145,7 milliards de dollars en transactions annoncées, soit une part de marché de 36,5%.
La région prend également la première place du classement en termes de nombre de transactions avec 5 799 opérations représentant 32.2% des 18 009 transactions à travers le monde.
À noter qu'en Amérique, le Canada est deuxième totalisant un peu plus 19 milliards de dollars avec 815 transactions, soit une augmentation de 13,9% par rapport à l'an passé pour la même période, bien que le nombre de transactions en 2013 était plus élevé (837).
Quant à la répartition par secteurs d'activité, l’immobilier a été de loin le plus actif avec 17% des opérations annoncées. Il est suivi par les secteurs financier, énergétique et électrique qui représentent respectivement 12,7% et 12% du marché. Au top également, les nouvelles technologies (11,1%), et le secteur industriel (10,4%).
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