Coups de frein
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Marie Pâris
2013-12-05 08:30:00
![Me Lori Posluns a décidé d'arrêter la pratique en cabinet.](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/11537__Lori_Posluns.jpg)
«C’est ma façon de trouver mon équilibre personnel. Mes valeurs, c’est de passer plus de temps avec ma famille qu’au bureau», explique l’avocate, qui est aussi jeune maman.
Après plus de quatre ans au cabinet Mercier-Leduc à Montréal, où elle pratiquait en litige civil, droit disciplinaire ou droit du travail, elle a intégré début novembre l’entreprise Traffic Tech.
La compagnie de courtier en transport, pour laquelle Me Posluns fait l’intermédiaire avec les clients, a des bureaux partout dans le monde. L’entreprise comptant près de 400 employés, elle pratique aussi beaucoup en droit du travail.
«J’aime le côté business… Et j’en avais marre des heures facturables! rit-elle. Il y a aussi de la pression, mais ce n’est pas comme en cabinet.» Malgré tout, quitter Mercier-Leduc n’a pas été un choix facile: «On était comme une famille. On était et on reste très proches.»
Virage à 180°
Et si elle adore la pratique, Me Posluns n’a pas toujours porté la toge et le Code civil. Pendant un an et demi, elle a d’abord travaillé comme thérapeute du sport.
«En écoutant les expériences d’amis qui faisaient du droit, j’ai eu le sentiment qu’avocat était un métier dans lequel on ne s’ennuyait jamais», raconte-t-elle.
À 25 ans, elle commence donc un bac en droit à l’Université de Montréal, et passe le Barreau en 2009. Elle fait son stage de formation professionnelle avec le bâtonnier Claude Leduc, qui l’embauche ensuite dans son cabinet.
«C’est un virage de carrière à 180°, concède Me Posluns. Mais il y a quand même des similitudes entre les deux métiers: il faut faire face à des personnalités très différentes, parfois difficiles, avoir de l’empathie, de l’objectivité, des qualités de communication...»
En tout cas, elle est formelle: «Je n’ai aucun regret».