De Davies à Pharmascience
Céline Gobert
2015-11-04 14:30:00
Il s’agit d’une « suite logique » à une carrière teintée par son intérêt pour les sciences de la vie et le droit des affaires. « L’offre de Pharmascience m’offrait la possibilité de croître dans une perspective de développement des affaires, déclare l’avocate en entrevue avec Droit-inc, qui comptait la firme comme cliente lorsqu’elle était chez Davies. « J’appréciais la teneur des mandats et l’équipe avec qui je travaillais »
C’est donc davantage l’opportunité qui s’est offerte à elle qui l’a poussée à faire le saut en entreprise qu’une longue réflexion à quitter la pratique privée. Néanmoins, ce saut en entreprise va lui permettre de se retrouver « en amont » de la transaction, dans un rôle « de premier plan ». « Dans un cabinet, je me concentrais sur la réalisation de la transaction. Ici, je vais faire la même chose mais au niveau de la planification ».
Un domaine en pleine croissance
Son intérêt pour le domaine de la santé ne date d’ailleurs pas d’hier ! Dès ses débuts dans la pratique chez Ogilvy Renault (devenu par la suite Norton Rose Fulbright), où elle restera six ans de 2001 à 2007, elle exerce en propriété intellectuelle et se spécialise dans le domaine des sciences de la vie.
« C’est un domaine très près de la population. La santé est l’une de nos valeurs premières. » Il s’agit également selon elle d’un secteur en pleine croissance et ébullition qui connaît de nombreux développements.
Après avoir acquis quelques connaissances en droit des affaires chez Ogilvy, elle fait « le grand saut » chez Davies, en mai 2007, où elle restera plus de huit ans. « Je leur ai lancé un défi, se souvient l’avocate, celui de prendre une avocate en PI avec une bonne connaissance des sciences de la vie et un peu de droit des affaires, et faire de moi une avocate en droit des affaires ! »
Au cours de ces huit années au cabinet, elle touchera à de nombreux aspects de ce domaine de pratique, tant en fusions et acquisitions qu’en corporatif.
De mêmes valeurs philanthropiques
Aujourd’hui, Me Gauthier souhaite « s’intégrer le mieux possible » chez Pharmascience et maximiser sa croissance en développement des affaires. Elle dit partager avec la compagnie les « mêmes valeurs philanthropiques », ce qui va également lui permettre de poursuivre ses engagements extérieurs.
En effet, cette diplômée en droit de l’Univesité McGill et de la National University of Singapore est notamment membre du CA de Dress for success, un organisme qui vient en aide aux femmes dans leur réintégration sur le marché du travail en leur offrant des vêtements professionnels pour leur entrevues et emplois.
Enfin, l’avocate est également présidente du Chapitre de Montréal de LES Foundation, une plateforme de réseautage qui a entre autres pour mission d’offrir du mentorat « business » à la prochaine génération de professionnels.
Avocat
il y a 9 ansElle n'a pas eu l'occasion d'être associée full patch alors elle s'en va. Le titre s'associe que Davies donne aux jeunes cest de la frime.
Marc Lapointe
il y a 9 ansBienvenue! Nous sommes bien heureux de t'avoir parmi nous!
Avocat
il y a 9 ansAnnie etait associée unitaire avant son depart
DSG
il y a 9 ansI've always been opposed to generic pharmaceutical companies. The invest zero in research and development and their business model is simply to reproduce drugs with expired patents. They shouldn't be granted licenses unless they too have a proprietary research and development department.
Avocat
il y a 9 ansI like the idea. So you don't mind being taxed 70% of your revenue to support RAMQ's drugs cost?
DSG
il y a 9 ansThat's not what I'm saying. What I'm saying is that once a patent expires any company can produce the generic drug, as long as the company has a research and development department. Not only will this bring the prices down, but it would allow companies to recoup more money which they can use for further development.