Lavery nomme quatre jeunes associés

Daphnée Hacker-B.
2015-05-07 15:00:00

Les quatre nouveaux associés de la firme Lavery, ce sont eux : Mes Étienne Brassard, Marie-Hélène Jolicoeur, Guillaume Lavoie et Jonathan Warin. Les avocats, qui pratiquent dans des équipes différentes, du droit des affaires au droit du travail en passant par le litige commercial, ont tous en commun d’être des Barreaux 2007. Selon les critères du cabinet, il s’agissait de la première année où ils étaient éligibles au titre d’associé.
« Être nommé associé, c’est n’est plus un automatisme ni un droit acquis, souligne Me Warin. Notre nomination prouve, à mon avis, que Lavery est une société ouverte qui a une philosophie d’inclusion.» L’avocat de 31 ans s’inscrit parmi les plus jeunes associés du cabinet, où il pratique le litige commercial en se spécialisant dans les domaines de la faillite et de l’insolvabilité.
Ce qu’il aime de sa pratique ? Son équipe, répond-il, et la particularité de son travail. « La Loi sur la faillite et l’insolvabilité est une loi fédérale qui a le défaut d’être mal rédigée, complexe à comprendre. Les juristes comme moi, qui l’utilisent presque tous les jours, ont un énorme avantage sur les autres », explique-t-il. Son travail ne changera pas du tout au tout parce qu’il a été nommé associé, mais Me Warin constate que l’accès aux informations financières du bureau l’aide à mieux saisir les détails de son fonctionnement. « On encourage souvent notre côté entrepreneurial, en ayant accès au coeur de la société, on se sent encore plus impliqués ».
Le pouvoir du titre

Me Lavoie n’a pas de difficulté à avoir la confiance de ses pairs : il y a un an, il a fondé le groupe Capital-investissement, dont il est encore responsable. L’objectif était de créer une nouvelle équipe avec une pratique destinée à accompagner les gestionnaires de fonds d'investissement, les conseillers en placements et les intervenants du secteur de capital de risque et gestion de placements. « Nous évoluons très bien sur le marché, mais je veux que nos services soient encore mieux connus ! Je compte mettre beaucoup d’énergie là-dessus », confie-t-il.
Aider les compagnies à croître


Enfin, la quatrième et non la moindre : Me Jolicoeur. L’avocate possède une expertise dans le domaine du droit du travail et de l’emploi ainsi qu’en droit de la santé et sécurité du travail. Dans le passé, elle a notamment travaillé près de cinq ans au cabinet Monette Barakett. Elle plaide régulièrement devant les tribunaux administratifs et de droit commun, principalement au sein de la Commission des lésions professionnelles. Elle agit aussi à titre de porte-parole patronale pour la conclusion de conventions collectives.