Plus de fiscalité pour FMC
Daphnée Hacker-B.
2013-02-21 08:30:00
Supervisé par les quatre autres avocats de ce groupe, le junior sera appelé à participer à toutes les étapes de la préparation d’un dossier de litige.
« C’est important que je comprenne bien le processus de A à Z », dit-il.
L’homme de 32 ans explique qu’avant de joindre FMC, il a travaillé comme stagiaire puis comme avocat plaidant en matière fiscale au Ministère de Justice Canada durant 15 mois.
Il a représenté le ministère devant différents tribunaux notamment en matière de cotisation d’impôt fédéral et de recouvrement de dettes.
« J’ai beaucoup aimé mon expérience, je participais environ à trois procès par mois », raconte-t-il.
Il s’est donc familiarisé avec les dernières étapes d’un litige, mais n’a jamais participé à un dossier dès le premier jour, c’est-à-dire à partir de la cotisation.
Est-ce la raison qui l’a poussé à quitter Justice Canada ? Il y a eu une belle opportunité de joindre l’équipe de FMC, et il a voulu la saisir.
Me Njonkou-Kouandou ajoute : « en abordant toutes les étapes d’un litige, ma formation sera plus complète et ici j’aurai la chance de mieux comprendre les institutions provinciales. »
D’infirmier à fiscaliste
Le droit n’a pas été le premier choix de carrière de l’avocat d’origine camerounaise qui est arrivé au Québec il y a 15 ans.
Celui qui a grandi à Paris, a d’abord étudié les sciences de la santé, qui l’ont mené en sciences infirmières.
« J’aime aider les gens, mais je me suis rendu compte que je ne m’intégrais pas bien à cet univers », indique-t-il.
Il se tourne vers le droit à l’Université de Sherbrooke, où il redécouvre son amour des chiffres dans le cours de droit fiscal. Alors qu’il commence son stage du Barreau à Justice Canada, il entreprend une maîtrise en fiscalité à temps partiel.
Me Njonkou-Kouandou terminera bientôt ce diplôme, qui sait, peut-être en même temps que FMC changera de nom pour Dentons…