5 astuces de super meneur!

Theodora Navarro
2016-05-09 14:15:00

Comment agissait votre prédécesseur? Et cet associé de grand cabinet respecté? Et si vous repreniez quelques citations clés d’un personnage politique apprécié? Pour KelloggInsight, se chercher à tout prix un modèle est une mauvaise idée. Ce serait comme porter les chaussures de quelqu’un d’autre. Trop étroites, elles rendront le chemin difficile, voire douloureux. Trop larges, elles risqueront de vous faire trébucher. Seules vos propres chaussures peuvent vous permettre d’adopter la bonne cadence. Le tout est de bien les choisir.
Apprenez à vous connaître. La première personne que vous devez convaincre de votre légitimité, c’est vous-même. Ce sont vos expériences qui vont vous permettre de jouer votre rôle de meneur. Lorsque vous faites face à un jeune avocat, par exemple, demandez-vous comment vous étiez au même âge. Que connaissiez-vous? Quelles certitudes aviez-vous? Et surtout : qu’aviez-vous besoin qu’on vous dise, pour vous guider?
Utilisez vos qualités. Vous êtes introverti mais vous êtes doué à l’écrit? Utilisez les notes manuscrites pour vous adresser à vos employés. Vous êtes très dynamique, voire hyperactif? Transmettez cette énergie à vos collègues en privilégiant les rencontres, et joignez le geste à la parole. Vous êtes très sportif? Pourquoi ne pas organiser des rencontres à l’extérieur du travail pour motiver vos employés? L’important est d’apporter une touche personnelle à votre manière de mener le jeu. Il n’y a pas une seule bonne façon de faire, il y a votre meilleure façon de faire.
Soyez discret. L’un de vos premiers rôles de meneur, c’est la discrétion. Qu’il s’agisse d’un employé dans une mauvaise passe, de la gaffe faite par l’un d’eux avec un client ou d’une nouvelle relation amoureuse que vous avez surpris malgré vous, tenez votre langue. Moins vous en direz, plus l’on se confiera à vous. Et plus l’on se confiera à vous, plus vous détiendrez de clés pour diriger au mieux votre équipe. Savoir qu’un employé est en plein divorce vous permettra par exemple d’alléger un peu son travail ou d’être plus souple quant à d’éventuels oublis sans pour autant remettre en cause toute sa motivation ou son bon travail.
Mettez-vous à la place de vos employés. Vous avez une mauvaise nouvelle à annoncer, comme une restructuration? Ne jetez pas l’information au milieu du dîner, pour vous en débarrasser. Demandez-vous comment, si vous étiez à une autre place, vous aimeriez qu’on vous mette au courant. De façon individuelle? Par note? Avec beaucoup d’explications? Le minimum? Votre rôle vous impose des actions, mais nul ne vous impose la manière de les mener. Faites preuve d’empathie et rangez la couardise au fond de votre poche!
Prenez du recul. Être un meneur ne revient pas à essayer de gagner un concours de popularité. Si vous faites ce qui est juste pour votre cabinet ou votre organisation, en faisant des choix éthiques et en traitant vos employés avec dignité, alors vous aurez fait une bonne partie du chemin. Interrogez-vous fréquemment sur la manière dont vous agissez en tant que meneur. Auriez-vous pu dire les choses autrement? Avez-vous été suffisamment clair?
L’important n’est pas « m’aime-t-on » mais « suis-je juste et respectueux ». En d’autres termes, l’important ce n’est pas vous, c’est eux. Ceux avec qui vous travaillez, ceux qui attendent vos directives. Ceux dont vous êtes le meneur. Pensez plus à eux, et moins à vous, est une excellente façon de réussir dans votre nouveau rôle.