Desjardins poursuivi par une ex-employée

Agence Qmi
2014-11-10 10:00:00

Mme Raby est conseillère en placement depuis 1984 et elle a travaillé pour Valeurs mobilières Desjardins (VMD) de 1991 à 2011.
De 1984 à 2011, la demanderesse soutient s’être constitué une imposante clientèle. Dans sa requête, Guylaine Raby affirme que VMD a, de façon concomitante à son renvoi, mis à exécution un plan d’appropriation et de disposition sans compensation de sa clientèle.
Guylaine Raby prétend que VMD a illégalement usé et abusé d’une position de contrôle dominante, à son endroit, de ses biens, dossiers et informations en vue de commettre une faute grave et intéressée de spoliation, indépendante du renvoi.
Pourtant, « dès l’embauche, et en tout temps pertinent par la suite, la clientèle que la demanderesse détenait, et qu’elle s’est acquise ensuite progressivement au sein de la défenderesse (NDLR : VMD), fut reconnue comme lui appartenant en propre, étant entendu également qu’elle en aurait non seulement la propriété, mais la pleine charge et la peine responsabilité », peut-on lire dans la requête introductive d’instance, déposée le 30 octobre.
À titre d’indemnisation pour appropriation et spoliation, Guylaine Raby, réclame une compensation de plus de 1,5 million dollars, soit la valeur marchande des actifs perdus, et des dommages exemplaires de 250 000 dollars, pour un total de 1,78 million dollars.
Guylaine Raby a été remerciée en 2011, en même temps que six autres conseillers de VMD dans une histoire de transactions non autorisées aux Bahamas.
L’avocat de Guylaine Raby, Me Bernard Moreau du cabinet Kaufman Laramée, et le Mouvement Desjardins ont été contactés pour obtenir des commentaires. Mais au moment d’écrire ces lignes, personne n’avait répondu à nos appels.