Dossier du Phare : contrat d’avocat de 30 000 $

Agence Qmi
2016-02-01 11:00:00

« Dans le cadre des vérifications que fait le Commissaire, ce dernier a demandé à rencontrer des personnes de la Ville. Nous devons accompagner ces gens-là. D’où le contrat. C’est quelque chose de courant», a indiqué Paul-Christian Nolin, l’attaché de presse du maire de Québec, au Journal de Montréal.
Le porte-parole n’a cependant pas voulu préciser le profil des personnes que le CL comptait interroger. On ne sait pas si c’est le maire lui-même, des membres de son cabinet, des conseillers ou bien des fonctionnaires municipaux qui sont visés.
« Vérifications » en cours
Daniel Labonté, conseiller en communication au bureau du Commissaire, a répété que des « vérifications » étaient en cours depuis février 2015.
Il n’a pas voulu dire si le CL a déjà interrogé des témoins ou s’il s’agira des premières rencontres formelles dans ce dossier.
Le Journal n’a pas pu joindre Michel Dallaire, qui se trouve actuellement à l’extérieur du pays. Par le passé, l’homme d’affaires a systématiquement nié avoir fait un quelconque lobbyisme illégal pour Le Phare, un projet de quatre tours dont une de 65 étages, dans Sainte-Foy.
Un an de vérifications
Il y a pratiquement un an, le CL a entrepris des « vérifications » - étape préalable à une éventuelle enquête – après avoir constaté que le groupe Dallaire n’a inscrit aucun mandat de lobbying pour Le Phare de Québec.
Le maire Labeaume et le promoteur n’ont jamais caché que des discussions ont eu lieu entre les deux parties, une bonne année avant le dévoilement des esquisses. Certaines modifications ont même été obtenues par le maire en cours de route, a révélé ce dernier à l’époque.
Début 2015, Régis Labeaume a fait une sortie en règle contre le Commissaire en apprenant que ce dernier commençait ses vérifications. « Taisez-vous et faites votre travail ! » lui avait-il lancé en l’accusant de faire de la « culpabilité par association ».