Éducaloi partenaire de la série «Ruptures»

« Un juge peut-il accepter les publications Facebook en preuve lors d'un procès? »: c’était la question étudiée la semaine dernière par Me Anie-Claude Paquin, spécialiste en vulgarisation juridique chez Éducaloi. Dans une courte capsule vidéo, accessible sur le site de «Ruptures», elle répond à la question pour les spectateurs, éclairant ainsi l’épisode associé.

En effet, dans cette série de Radio Canada, qui se passe dans un cabinet en droit de la famille, de nombreux aspects juridiques sont évoqués, qui ne sont pas toujours évidents pour le public. À la courte vidéo s’ajoute une question à répondre par Vrai ou Faux.

Par exemple, on demandait: «Si des parents et des grands-parents sont en conflit, les parents peuvent interdire aux grands-parents d’être en contact avec leurs petits-enfants?».

«Aller chercher les gens même devant le petit écran»

Pour l’équipe d’Éducaloi, participer au volet numérique de la dernière série de Fabienne Larouche était l’occasion parfaite d’avoir une importante visibilité.

Pour Nathalie Roy, directrice d’Éducaloi, « l’éducation juridique c’est aussi aller amener l’info là où sont les gens, y compris dans un contexte de divertissement ». Les 4 millions de visiteurs de leur site web dans la dernière année sont des gens venus chercher une information dont ils avaient besoin, mais il s’agit également pour l’organisme d’aller au devant du public.

« Éducaloi doit s’intéresser au divertissement, aller chercher les gens, même devant le petit écran », indique Me Roy. L’OBNL s’est donc rapproché de Sébastien Pigeon, un ancien ambassadeur d’Éducaloi qui travaille actuellement aux productions Aetios, pour proposer un partenariat entre l’organisme et la série autour de la vulgarisation du du droit familial.

Selon Me Francis Barragan, avocat à Éducaloi, c’est une stratégie gagnante: « L’équipe de production fait le pari que les gens vont vouloir aller plus loin dans la série, pour en savoir plus. Les téléspectateurs suivent une série, s’attachent aux personnages, vont sur le site web, les réseaux sociaux de la série… Pour nous, c’est l’occasion de communiquer avec eux et de pousser l’information jusqu’à eux ».