Encore Karambatsos
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Jean-Francois Parent
2017-08-09 15:00:00

La Montréalaise, Barreau 2006, dit avoir choisi la firme fondée par Chris Karambatsos en partie parce qu'elle partage sa vision du travail.
« Nous avons le même souci du service client, que nous avons tous les deux appris quand nous étions collègues chez Davies. »
Au cours de ses dix années passées chez Davies comme avocate commerciale et corporative, elle a développé des habiletés en droit environnemental, en immobilier commercial et en financement des transactions.
Le droit environnemental, notamment, l'a séduite, au point où elle s'est concentrée sur ce marché de niche. Cependant, Davies est un cabinet qui insiste beaucoup sur la flexibilité des avocats qui gravissent les échelons. « C'est un cabinet où l'on doit toucher à beaucoup de domaines, mais je voulais plutôt développer une spécialité. »
C'est donc également pour cultiver sa fibre entrepreneuriale qu'elle s'est jointe à Karambatsos.
Mais il y a plus : « Le droit environnemental est une pratique où peu de clients peuvent se payer les tarifs de Davies... »
Ceci expliquant cela, Karambatsos est rapidement devenu une option intéressante. Ciblant le marché intermédiaire des transactions immobilières et des fusions et acquisitions, le cabinet profitera de l'expertise de Diana Lyrintzis.
« L'aspect environnemental est toujours plus important dans le redéveloppement immobilier comme la conversion d'immeubles industriels ou commerciaux », explique l'avocate issue de la promotion 2005 de l'Université McGill.
Autre avantage de sa pratique : si Montréal vit parfois un ralentissement immobilier, « il va toujours y avoir du redéveloppement », des changements de zonage, bref de l'eau au moulin.
Dès sa première année comme avocate, en 2006, les choses allaient très bien : la bourse grimpait, le développement immobilier avait le vent dans les voiles à Montréal et elle s'est rapidement retrouvée au cœur de l'action dans sa pratique.
« Puis, les marchés se sont effondrés en 2008, et c'est une autre pratique qui s'est amenée à moi, celle du refinancement », poursuit l'ex-associée de Davies. Les développeurs, dont les projets ont stagné dans la foulée du gel du crédit, ont eu besoin de refinancer leurs projets immobiliers existants.
Et son expérience dans le financement et les garanties de prêt permettra à Karambatsos d'élargir son offre, voire de se positionner comme guichet unique pour les entrepreneurs en quête de transactions ou de développement. « Quand on peut faire toute la transaction de A jusqu'à Z, le client en sort gagnant. »