Il arrache son bracelet GPS et disparaît dans la nature

Il n’a pas fallu longtemps à Philistin Paul, 40 ans, pour en avoir assez de porter de porter un bracelet électronique imposé par les autorités carcérales. Deux mois après qu’on le lui ait imposé, il l’a enlevé et s’est éclipsé, écrit La Presse. En lien avec cet événement, la Commission des libérations conditionnelles vient de révoquer sa libération d’office.

M. Paul, aussi appelé « Crazy », était un ancien membre notoire du gang des « Rouges » à Montréal. On lui a tiré dessus dans un café italien en 2008, mais il s’est enfui après s’être blessé avec son propre fusil. En 2010, il a tiré sur un chef de gang rival, mais a raté sa cible. En remettant son arme à sa ceinture, il s’est à nouveau accidentellement tiré dans la cuisse.

C’est cet événement qui l’a mené à une condamnation de huit ans de pénitencier. Sa libération conditionnelle a été obtenue en février 2016. Ses conditions comprenaient entre autres de ne pas entrer dans les quartiers de Rivière-des-Prairies et de Montréal-Nord. On lui a par conséquent imposé de porter en tout temps un bracelet électronique à la cheville afin de repérer ses mouvements.

Il a donc commencé à travailler dans le pavage, mais visiblement, le bracelet GPS le gênait. Le 31 mars 2016, le Centre nationale de surveillance a noté que l’appareil avait été endommagé. Les policiers ont été dépêchés sur les lieux, mais trop tard : le bracelet était là, mais M. Paul avait disparu.

En mars dernier, on l’a aperçu en Alberta; il était soupçonné de vols de bijoux. Le 30 avril dernier, il a été arrêté en Ontario et envoyé au pénitencier. Sa peine devra se terminer à l’été 2020, mais l’histoire de vols de bijoux n’est pas passée devant les tribunaux encore.