Tout est à refaire à cause d’un juge…
Mathieu Galarneau
2019-10-10 12:00:00
« Le droit d’être jugé par un jury (...) constitue l’une des pierres angulaires de notre système de justice pénale », a rappelé mercredi le juge Guy Cournoyer, selon ce que rapporte le Journal de Montréal.
C’est grâce aux services de son avocate Me Catherine Daniel-Houle que Sainte-Marie voit la justice pencher de son côté.
Se représentant seul à son premier procès, le juge de l’époque n’a pas semblé comprendre la requête de Sainte-Marie, imposant un procès devant juge seul. « Ainsi, lorsque le procès débute, il semble que tous, sauf M. Sainte-Marie bien évidemment, tiennent pour acquis que le choix de l’accusé avait été correctement exercé », écrit le juge Cournoyer.
« Il est regrettable qu’il faille constater plus de deux années plus tard le problème posé par le refus incompréhensible du juge de respecter le choix clair de M. Ste-Marie d’exercer son droit constitutionnel d’être jugé par un jury », estime le juge.
Digne d’un film d’action
Alain Sainte-Marie aurait braqué une succursale TD Canada Trust du Mile-End, à Montréal, en présence de clients, dont un enfant de trois ans. Accompagné de sa complice Geneviève Dallaire, le couple a rapidement quitté les lieux avec l’argent qu’ils avaient dérobé en montant dans un taxi, expulsant le chauffeur du même coup.
Ils ont été arrêtés après être entrés en collision avec une autopatrouille. Dallaire a été immédiatement menottée tandis que Sainte-Marie a été arrêté peu de temps après. Il clame son innocence en plaidant l’erreur sur la personne.