Un avocat devant la Cour suprême
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Julien Vailles
2016-09-27 10:15:00

En 2013, Me Jodoin avait émis un bref de prohibition contre un juge afin que celui-ci se récuse. Non seulement la procédure a-t-elle été rejetée, mais on a jugé que celle-ci était « frivole et dilatoire », d'où l'amende.
Cette décision a été renversée par la Cour d'appel l'an dernier, mais aux seules fins d'annuler la condamnation de Me Jodoin aux dépens. Le DPCP en appelle ainsi au plus haut tribunal du pays, qui tranchera la question une fois pour toutes. Au soutien de ses prétentions, la Couronne argue que « l'interprétation faite par la Cour d'appel est à ce point restrictive qu'elle enlève tout pouvoir à la Cour supérieure de veiller à la bonne administration de la justice en matière criminelle ».

Me Daniel Royer agit pour l'appelant, le DPCP provincial.