Pour que Madame conserve vraiment son nom

Andréanne Malacket
2016-01-25 15:40:00

L’occasion est belle de reprendre la balle au bond pour s’interroger sur la question à l’aune d’une éventuelle réforme du droit familial québécois. C’est d’ailleurs l’une des questions abordées par le Comité consultatif du droit de la famille (CCDF), présidé par le professeur Alain Roy, qui a livré son rapport en juin dernier. Le CCDF propose en effet que dans le cadre d’une réforme du droit familial, l’actuel article 393 C.c.Q. soit reconduit, en plus d’être formellement étendu à l’ensemble des relations conjugales – mariage ou union de fait.
Il suggère également, dans le cas où un conjoint en ferait la demande au directeur de l’état civil, d’interdire que lui soit attribué le nom de son conjoint au motif d’usage.
Aussi, la voie administrative ne pourrait plus, comme c’est parfois le cas actuellement, faire office de chemin de contournement pour qu’une conjointe se voit attribuer le nom de son conjoint.
De fait, tous les conjoints, peu importe le type de relation conjugale dans laquelle ils sont investis, seraient ainsi « contraints » de conserver leur nom de naissance. Tel est d’ailleurs l’état actuel du droit au Québec. Or, peut-on véritablement parler de « contrainte », comme le laissent planer certains ? Peut-on suggérer qu’une majorité impose sa vision à une minorité, qui s’en trouve ainsi frustrée ? Faut-il, au nom de l’égalité et de la liberté, monter au créneau pour décrier une telle règle ?
Certes non. Ce serait gravement méconnaître les fondements du droit familial québécois que de brandir le spectre de la « contrainte » et d’invoquer une forme d’impérialisme de la majorité. Car, rappelons-nous que le contexte historique dans lequel s’inscrit l’adoption, en 1980, de l’article en question visait à affirmer l’égalité formelle entre époux. Un contexte où la femme mariée avait retrouvé sa pleine capacité juridique depuis moins de deux décennies – en 1964. Un contexte où, affranchie du joug de la puissance maritale et paternelle, elle pouvait enfin prétendre être une personne à part entière au sein de la famille. Un contexte où le divorce judiciaire était permis au Québec depuis à peine 10 ans, à l’initiative d’un Trudeau pour qui « l’État n’ (avait) rien à faire dans les chambres à coucher de la nation ».
En ce sens, pour paraphraser les propos du CCDF, bien que l’égalité entre époux ne puisse dépendre du maintien ou de l’abrogation de l’article mentionné plus haut, il ne faut certainement pas minimiser la portée symbolique d’une telle disposition. Il est d’ailleurs paradoxal de constater que l’obligation faite aux conjoints de conserver leur nom après l’union contribue à la réaffirmation de leur identité et individualité, ce à quoi participent les valeurs d’autonomie et de liberté invoquées par ceux qui dénoncent l’article 393 C.c.Q.
En outre, une telle obligation s’explique par des raisons pratiques, alors que les unions sont aujourd’hui de plus en plus précaires. Aussi, la charge administrative que représenteraient, pour l’État, des changements de noms successifs, apparaît difficilement soutenable.
Le nom de famille, qui participe de l’état d’une personne, devrait donc logiquement prétendre à une certaine pérennité. Les recommandations du CCDF s’inscrivent dans cette ligne de pensée. Ces recommandations sont d’autant justifiées dans un contexte où rien n’empêche que dans ses rapports sociaux (plutôt que juridiques), une personne prenne le nom de son choix, sous réserve de la responsabilité qu’elle pourrait encourir auprès des tiers qui en subiraient préjudice.
Ce texte a été publié dans l’édition du 22 janvier 2015 de La Presse
Anonyme
il y a 9 ansJ'ai du mal à comprendre cette réthorique à l'effet que "protéger" la femme (puisque c'est traditionnellement elle qui choisit de changer de nom) contre sa propre volonté est, en fait, un geste allant dans le sens de l'égalité des sexes.
Existe-t-il d'autres restrictions au libre choix qui devraient être créées ou maintenues au nom du droit des femmes à l'égalité? Ne voyez-vous pas un manque de cohérence à laisser des femmes porter la burqa au Canada (sous la présomption qu'elles ne le font pas sous le joug du mari mais qu'elles le font au nom d'une croyance religieuse profonde) et présumer en parallèle que les femmes ont besoin de protection dans le choix du nom d'épouse?
Je soulignerai que des millions de femmes occidentales dont les américaines et les françaises n'ont pas attendu que le Québec leur vienne en aide pour s'affirmer dans toutes les franges de la société (vous connaissez Hillary Clinton ou encore Christine Lagarde à la tête du FMI). Peut-être que cette mise sous tutelle de la femme faisait du sens il y a 30 ou 40 ans mais maintenant il faudrait penser à lâcher la bride et ficher la paix aux gens.
La vérité est que le thème du patronyme est un thème trop facile à aborder si on ne le considère pas dans l'ensemble de notre société actuelle. À notre époque, contrairement aux années 60, vous ne pouvez pas dissocier le droit des femmes selon leur origine ethnique ou leur croyance religieuse. Si vous croyez que les femmes ont encore besoin de certaines protections, en dépit de leur volonté, il va falloir vous accrocher et expliquer pourquoi d'autres femmes ne peuvent pas en bénéficier (i.e. les musulmanes portant la burqa mais aussi les juives orthodoxes qui doivent se raser les cheveux et porter une perruque, pour prendre quelques exemples).
Anon
il y a 9 ansSurtout que l'obligation de garder son nom s'impose à la femme et non pas à l'homme donc on continue à infantiliser les femmes en leurs enlevant entièrement le choix soit de conserver leur nom soit de le changer...
Rendu ici c'est vraiment paternaliste et c'est l'État qui protège la pauvre femme incapable de dire "non chéri je ne changerais pas mon nom"
Vraiment de quoi célébrer une victore de "l'égalité des sexes"
Anonyme
il y a 9 ansVous abordez le problème à l'envers, je pense.
Voici: les individus reçoivent un nom à la naissance.
Ensuite, on ne peut changer de nom comme on veut: il y a des règles strictes, et tous les motifs ne sont pas permis.
Ceux qui disent que l'interdiction de prendre le nom de son conjoint devrait être abolie n'ont pas à se justifier. C'est plutôt à ceux qui voudraient permettre aux femmes de changer de nom pour des motifs discrétionnaires et personnels de justifier leur position.
Pourquoi faire une exception pour les femmes?
Je rappelle à tous que nous sommes en 2016.
Isabelle
il y a 9 ansLa victoire qu'il convient de célébrer, c'est que pour l'immense majorité des Québécoises, l'idée d'abandonner son nom pour prendre celui de son mari, ne se posait plus.
C'est même une idée saugrenue.
Cette tradition dépassée nosu vient du temps où les femmes n'avaient pas "d'existence civile" (façon de parler) qui ne soit rattachée à celle d'un homme. Depuis les années 70 / 80, du moment où les femmes ont les mêmes droits que les hommes, il n'y a plus aucune raison pour les femmes d'abandonner leur nom parce qu'elle épousent ou s'unissent civilement à un homme.
Sans renier ou réécrire notre histoire, je pense que l'inégalité des sexes n'est pas un chapitre glorieux de notre passé dont on doit préserver les symboles. Bien au contraire.
Anonyme
il y a 9 ansLa loi (393 CcQ) dit ceci: "Chacun des époux conserve, en mariage, son nom; il exerce ses droits civils sous ce nom."
On parle donc de conjoint, sans égard au sexe.
Par ailleurs, comme le dit l'auteur de l'article, "[...] la voie administrative ne pourrait plus, comme c’est parfois le cas actuellement, faire office de chemin de contournement pour qu’une conjointe se voit attribuer le nom de son conjoint."
Autrement dit, l'idée est de ne plus permettre par voie adminiastrative "détournée" ce que la loi ne permet pas.
Enfin, il y a d'innombrables règles de droit qui visent à protéger les individus, des groupes, l'ordre public même. Ce n'est pas 'infantiliser" les femmes que de ne pas vouloir accorder une exception à la règle générale (soit que les époux conservent leur nom). C'est simplement de les traiter hommes et femmes sur le même pied.
Anonyme
il y a 9 ans"À notre époque, contrairement aux années 60, vous ne pouvez pas dissocier le droit des femmes selon leur origine ethnique ou leur croyance religieuse."
Oui, on le peut. Fort malheureusement.
Anonyme
il y a 9 ans"C'est même une idée saugrenue."
Pourtant elle existe encore dans de nombreuses juridictions.
Les femmes faisant ce choix sont-elles nécessairement moins intelligente ou plus soumise? Je ne crois pas, je crois cependant que dans certains cas on choisi de privilégier l'unité qu'est la famille plutôt que l'individu. Ainsi tous les membres de la famille ont le même nom.
Si on permettait également à l'homme de prendre le nom de sa femme donnant ainsi aux époux un choix? Si les 2 conjoints peuvent changer de noms au moment du mariage, ce n'est plus sexiste, non?
Anonyme
il y a 9 ans"C'est simplement de les traiter hommes et femmes sur le même pied."
Discutable. Avoir un choix constitue un privilège. Ainsi, certains prétendraient qu'un époux qui peut changer de nom a un avantage.
Anonyme
il y a 9 ansJe ne sais pas pourquoi vous mentionnez l'intelligence des femmes. La question n'est pas là.
Je me permets de préciser que l'interdiction faite à un seul sexe de changer de nom serait illégale (inconstitutionnelle).
Maintenant: au Canada anglais, les conjoints peuvent changer de nom au mariage.
Résultat de cette belle égalité? Le nombre d'hommes qui changent de nom est négligeable. Pas même la peine de le mentionner.
Les femmes, quant à elles, laissent tomber leur nom au mariage en très grande majorité.
Pourquoi d'ailleurs citer les autres juridictions en exemple? Ça peut être intéressant de voir ce qui se fait ailleurs au plan juridique, mais au plan social et culturel, on fait ce qui nous convient, point. Ce qu'ils font à Winnipeg, Cracovie ou Lyon, en quoi ça nous concerne?
Mais je trouve très intéressant que vous parliez de la famille ... Vous estimez que "l'unité de la famille" ne permettrait pas que la femme conserve son identité? Je n'ai pas le nom de ma mère : ça change quoi, au juste?
Et si l'enjeu du changement de nom était "préserver l'unité de la famille" (ce que je ne crois pas une miliseconde), expliquez-moi pourquoi ce ne sont JAMAIS les hommes qui adoptent le nom de leur épouse? Normalement, ça devrait être autour de 50/50 ?
Vous me direz: mais c'est la tradition, Madame !
Et je répondraii: justement! Cette tradition n'existe PLUS au Québec. Terminé. Ce n’est pas une tradition. La tradition, ici, c'est que les conjoints conservent leur nom au mariage. Point. permettre le changement de nom (qui sera le fait exclusif des femmes), c'est une nouvelle pratique qu'on veut créer de toutes pièces.
Comptez sur moi pour m'y opposer.
Anonyme
il y a 9 ansVotre argument revient à dire que puisque, dans les faits, c'est une majorité de femmes qui changeront de nom, c'est donc une raison pour continuer de l'interdire.
Puisque encore aujourd'hui c'est une minorité d'hommes qui portent la jupe et les talons haut, ne devrions-nous pas conclure qu'il s'agit d'un carcan imposé à la femme et interdire dorénavant la vente au Québec de jupes et de talons haut? Tout le monde en pantalon au nom de l'égalité des sexes puisque la femme n'est manifestement pas capable de choisir par elle-même, non?
Pour ce qui est de voir ce qui se passe dans d'autres pays, c'est hautement pertinent voyons. Cela nous permet de constater que la femme qui a choisi de prendre le nom de son mari n'est pas un être asservi en aucune manière et parvient, sans plus de difficultés qu'au Québec, à s'affirmer tant dans sa carrière que dans sa vie personnelle. Il faut vivre avec des ornières pour refuser de le constater!
Anonyme
il y a 9 ansEn théorie, c'est vrai.
Mais dans les faits, l'abandon de son nom par la femme est une pratique qui découlait (et découle encore, dans certains pays) de son infériorité juridique, sociale, économique et religieuse/culturelle.
Anonyme
il y a 9 ansWow, vous en présumez des choses.. à tort!
Je trouve drôle d'interdire à quelqu'un quelque chose en fonction de vos valeurs personnelles. En effet, comme cette tradition n'existe plus au Québec, pourquoi en avez-vous peur? Si nous sommes si différents, pourquoi aurions-nous le même résultat.
Remarquez que je ne cherche pas à imposer quoi que ce soit, je crois que le choix devrait être donné aux 2 conjoints d'adopter le nom de l'autre au moment du mariage. Et comme je n'aime pas le nom de mon conjoint, je n'aurais pas fait ce choix de toute manière. Au contraire, lui ayant un nom plus difficile m'a souvent mentionné qu'il aimerait prendre le mien.Reste à voir s'il le ferait s'il avait le choix.
Par ailleurs, je n'ai jamais mentionné que "l'unité de la famille" ne permettrait pas que la femme conserve son identité, je dis que ça pourrait être un motif pour certain. Je vous retourne la question, ma mère avait adopté le nom de mon père selon la loi de l'époque, qu'est que ça change? Vous voyez l'oppression, elle voyait quelque chose de normal. Pourquoi interdire ce choix aux époux qui veulent encore le faire?
Anonyme
il y a 9 anset découle encore, dans certains pays
Justement, puisque ce n'est plus le cas au Québec, pourquoi ne pas permettre aux 2 époux de changer de nom au moment du mariage? Le fondement serait nécessairement différent.
Par ailleurs, dans bien d'autres juridictions, ce choix n'est pas lié à une soumission quelconque.
Anonyme
il y a 9 ansC'est pas une soumission, mais il n'y a aucun homme qui change son nom. Que des femmes. Et dans bien des pays, ce sont presque toutes les femmes. Et aucun homme.
Ça adonne bien, quand même, hein?
Anonyme
il y a 9 ansLes femmes sont encore majoritaires à prendre un congé de maternité tandis que le congé de paternité reste exceptionnel. Devrions-nous interdire aux femmes de prendre un congé de maternité et forcer les pères à le prendre? Devrions-nous forcer chacun à prendre un délai équivalent? Ou bien leur f***** la paix et les laisser s'arranger entre eux?
Anonyme
il y a 9 ansCommentaire d'une amie étrangère, qui n'a rien à envier à quiconque en matière d'galité, quand je lui faisais part de cette restriction au Québec:
"So what you're saying is that a woman is prohibited from taking her husband's name, even if she wanted to? Imposing that kind of restriction is seen as equality? "
Anonyme
il y a 9 ansWell, what did you tell her? You told her the prohibition applied to all, and not only to women, right?
Citoyenne
il y a 9 ansPlease tell your friend that a women is not prohibited from taking her husband's name. If she really wants to then she can apply to have her name changed.Indeed, anyone can change their name by following the applicable rules. Probably not easy but it can be done
Anonyme
il y a 9 ansIl existe seulement 2 motifs pour changer son nom au Québec. Ils se résument comme suit : le nom que l'on a porte au ridicule, on en utilise un autre depuis un bon moment (avec une excuse pour ce faire).
Vouloir avoir celui du conjoint n'en n'est pas un.
Anonyme
il y a 9 ansCe qu'elle voulait dire est que la véritable liberté s'exerce par des choix. Autrement, on se fait imposer quelque chose. Elle trouvait la situation au Québec tout aussi paternaliste que la situation contraire où une femme pourrait être contrainte de prendre le nom de son mari.
Anonyme
il y a 9 ansIl n'y a pas beaucoup de cultures ou de nations qui peuvent regarder le Québec (et la Canada) de haut, en matière d'égalité (réelle) des sexes.
La question du nom, c'est un symbole, et sI,il y a des québécois qui connaissent un peitt peu leur hisotire (j'en doute de plus en plus), il faut replacer l,adoption de cet article dans son contexte historique.
Mais le fait est que depusi deux générations, les conjoints DES DEUX SEXES conseveent leur nom. Et là, maintenant, en 2016, on veut changer les règles pour faire en sorte que les femmes recommencent à changer leur nom.
À la base, le nom des gens, je m'en fous comme de mes première bottines. Ce qui me rend malade, c'est la motivation profonde.
Lâchez-moi avec la "liberté". Foutaise. Les fondements de ce mouvement sont d'une part réactionnaires et d'autre part, ultra-individualiste. Moi moi moi pis mon petit besoin personnel dans mon petit couple à moi.
On veut la "liberté" de profiter individuellement de la liberté que seule les efforts collectifs ont su gagner, et que seuls ils sauront préserver.
D'ici une génération maximum, on va à plusieurs égards être revenus aux années 50 ou 60.
Anonyme
il y a 9 ansc'est la catastrophe
Anonyme
il y a 9 ans"Et là, maintenant, en 2016, on veut changer les règles pour faire en sorte que les femmes recommencent à changer leur nom."
Women or spouses. I trust that you see the difference. If it is equality to prevent both spouses from changing names, it is also equality to allow the spouses to do so.
Anonyme
il y a 9 ans"Les fondements de ce mouvement sont d'une part réactionnaires et d'autre part, ultra-individualiste. Moi moi moi pis mon petit besoin personnel dans mon petit couple à moi."
What else would it be? What else should it be? I will keep my name for the greater good of society? Really? What a load!
Getting married or living together, having 7 kids or none etc, all these choices are individual choices by definition. The only problem is that you can't stand the fact that people disagree with you and you want to substitute your own "better" judgment. Pathetic!
Anonyme
il y a 9 ans"Il n'y a pas beaucoup de cultures ou de nations qui peuvent regarder le Québec (et la Canada) de haut, en matière d'égalité (réelle) des sexes."
Considérant que les femmes ont eu le droit de vote plus tard ici qu'à peu près partout ailleurs au Canada (et 23 ans après le fédéral), considérant que ce n'est qu'en 1964 que notre code civil a été modifié pour nous donner l'égalité, considérant que la première femme première ministre a été élue ici en 2012, soit 25 ans après le Pakistan, 20 ans après la Turquie et le Bengladesh, mettez donc un petit bémol à cette affirmation.
Anonyme
il y a 9 ansPakistan, Turquie, Bangladesh?
Égalité des sexes en 2016?
Ok bye.
Anonyme
il y a 9 ansThis is perhaps one of the most telling illustrations of someone misunderstanding a comment.
The point of comparing these countries to Quebec is obviously to show that we should not be tooting our horn so loudly considering the fact that these places, obviously not bastions of women's lib, still managed to beat us to the punch.
Obviously if the comparison had been made with, say the NWT (91), PEI (93) or the UK (79) or even India 1966!), the contrast would not have been as salient, no?
Anonyme
il y a 9 ansAvez-vous remarqué que depuis la fin de la mode des enfants à 2 noms de famille, la grande majorité porte le nom du père? J'espère que l'état québécois va s'immiscer dans cette situation et imposer les 2 noms bientôt!
Sans blagues, qu'est-ce qui est plus sexiste, permettre à une femme d'exercer un choix ou lui en imposer un parce qu'elle pourrait faire le mauvais (sous-entendu: comme elle pourrait être tellement influencable et fragile)?
Anonyme
il y a 9 ansC'est EN EFFET un mauvais choix que de permettre que les femmes soient encouragées d'abandonner leur nom pour prendre celui de leur mari.
Au Québec, la question ne se pose pas. Elle ne se pose plus.
En Ontario, où j'ai vécu, les femmes qui refusent de prendre le nom du mari sont très minoritaires et se font juger et demander "Oh really? Why?", en plus de constamment se faire appeler du nom de leur époux. C'est insultant. Et en fait, même leurs conjoints ont droit aux jugements et autres commentaires déplacés !
En somme, les Canadiennes doivent se justifier de conserver leur nom, et leurs conjoints doivent aussi expliquer pourquoi leur épouse a refusé. C'est pas des farces! En 2016.
Qu'est-ce qui vous attire là-dedans? Qu'est-ce qui peut bien pousser un Québécois ou une Québécoise à vouloir que ça (re)devienne comme ça ici?
C'est quoi l'idée ?
Anonyme
il y a 9 ansou bien le changement de nom est quelque chose de plus important à vos yeux?
Anonyme
il y a 9 ansL'idée c'est de ne pas imposer de tutelle. L'idée c'est de ne pas avoir à aller demander une autorisation pour porter le nom de l'époux ou de l'épouse. L'idée c'est aussi qu'aujourd'hui une personne pourra profiter d'une dérogation au nom de la religion, quand une autre mettant en avant une autre raison se fera refuser sa demande. Pourquoi, en matière d'égalité des sexes, une personne devrait profiter d'une liberté de choix plus ou moins étendue vis-à-vis de l'état selon la nature de sa religion?
Aurions-nous voulu tant combattre la religion au Québec qu'en fait elle continue de nous hanter par les restrictions que nous nous imposons? Ne voyez-vous pas un régime à 2 vitesses entre le combat d'une patriarchie imposée en bonne partie par la religion catholique historiquement au Québec, et le fait de créer un système de dérogations en ce qui concerne les autres religions ? Serions-nous en train de créer une liberté de la femme à 2 vitesses?
Anonyme
il y a 9 ansJe n'écrirai pas ici ce que je pense de la burqa. Droit-Inc ne le publiera pas.
Anonyme
il y a 9 ansJe suis une femme mariée, et je rêve de porter le nom de mon époux. Ce serait même un honneur pour moi de le porter, et cela ne remettrait EN AUCUN CAS mon identité (je sais qui je suis, d'où je viens, et surtout où je veux aller).
Accessoirement, je déteste mon nom de naissance qui me rappelle trop de mauvais souvenirs (maltraitance de la part de celui qui m'a donné son nom).
Je suis une femme cultivée qui sait très bien penser par elle-même, et qui n'attends pas après son époux pour prendre certaines décisions.
C'est un TRÈS MAUVAIS CHOIX QUE D'OBLIGER LES FEMMES À PORTER LEUR NOM DE JEUNE FILLE SI ELLES DÉSIRENT PRENDRE LE NOM DE LEUR MARI. IL FAUT RESPECTER LE LIBRE CHOIX.
Anonyme
il y a 9 ansEffectivement, il faudrait réviser la règle sur le nom de famille des enfants. À l'heure actuelle, un enfant, dont le père a reconnu sa paternité par écrit mais refuse de signer les papiers concernant l'acte de naissance en raison des complications qui pourraient être causées à son statut marital, se voit obligé de ne porter que le nom de sa mère. Les enfants de mères monoparentales vivent encore une certaine forme d'ostracisation qui devrait être éliminée pour le meilleur intérêt des enfants.
Anonyme
il y a 9 ansParce que vous partez d'une prémisse érronée. Votre commentaire s'appliquerait à la kepa ou aux turbans? Probablement pas...
Anonyme
il y a 9 ansLes religions sont des cancers dès qu'ils sortent de la dimension purement spirituelle.
C'est déjà assez tordu que les tribunaux permettent qu'on utilise la "liberté de religion" pour permettre au sexisme de reprendre de la vigueur et de la légitimité, on ne commencera pas à changer notre droit familial pour suivre la tendance ! Ça serait le comble !!
On ne doit pas manger les deux enjeux (droit matrimonial et religion), ils n'ont rien à voir. Je ne peux pas croire qu'on se soit battue autant pour qu'on propose de ramener les prescriptions misogynes des religions dans les chambres à coucher !
Anonyme
il y a 9 ansPas besoin de crier.
Les personnes doivent conserver leur nom attribué à la naissance, sauf exceptions. Pourquoi faire une exception pour les femmes?
On l'écrit comment, dans la loi?
Hâte de voir ça.
Anonyme
il y a 9 ansVoudriez-vous tout de même obliger les hommes à conserver leur nom?
Anonyme
il y a 9 ans"les tribunaux permettent qu'on utilise la "liberté de religion" pour permettre au sexisme de reprendre de la vigueur et de la légitimité"
Euh, non, elle permet aux croyants de vivre leurs religions selon leurs croyances.
C'est déjà trop que vous cherchiez à vous immiscer dans ce que cette personne considère de plus sacré afin de l'interdire en fonction de vos propres croyances. Mais que vous osiez le faire au nom de la liberté, ça c'est le comble.
Je présume que vous référez à la burqa. Vous dites quoi aux hommes qui doivent porter la kipa, le turban ou même la barbe? Et ceux qui doivent subir une chirurgie non-médicalement nécessaire (circoncision pour les juifs et musulmans)?
Cessez de vous limiter à un élément que vous analysez en fonction de vos propres convictions profondes et laissez les autres vivrent les leurs. Vous êtes aussi "libre" que vous voulez l'être, les autres devraient également avoir ces mêmes droits
Anonyme
il y a 9 ansMes "croyances" ?
Pardon ?
Une croyance que d'affirmer que les femmes et les hommes sont égaux?
On en est arrivés lè, au Québec ?
Ah ben j'ai mon maudit voyage!
It's science, stupid. Retournez au Moyen-Âge.
Anonyme
il y a 9 ansToujours agréable de discuter avec quelqu'un de posé qui prend la peine de comprendre ce qu'écrit son interlocuteur.
Est-ce que votre détournement d'argumentation est voulu ou est-ce parce que vous n'avez pas la capacité de comprendre ce que j'écris? Si c'est le premier, franchement, bravo, vous êtes excellente.
Je vous explique tout d même à nouveau. Vos croyances auxquelles je faisais référence ne sont pas "que les femmes et les hommes sont égaux", ce n'est pas ce que j'ai écrit et votre interprétation erronée, par dessein ou autrement, en dit beaucoup sur vous.
Les croyances auxquelles je faisais référence sont votre interprétation de certaines coutumes, notamment les coutumes religieuses.
Vous semblez croire qu'une femme qui porte le voile ou qui change de nom le fait nécessairement par soumission à l'homme. Voilà, je ne suis pas d'accord, je crois que les motifs peuvent être variés et n’ont pas toujours leurs bases dans une soumission. Mon expérience auprès de nombreuses femmes qui portent le voile et ont changé de nom par choix font en sorte que je conclus différemment.
Vous pensez que c'est nécessairement le cas? Je vous conseille de parler à certaines femmes qui portent le voile ou qui vivent dans d'autres juridictions et qui ont changé de nom. Vous serez surprise. N'en restez pas à votre conception québéco-centriste, prenez la peine de vous éduquer en allant au-delà de vos idées reçues.
Je ne suis pas jeune c'est vrai, mais je ne date pas du moyen âge. Considérant ma carrière, du fait que je suis devenue associée dans un grand cabinet avant que ça ne soit très courant, j'estime ne pas être stupide, bien au contraire et surtout en avoir fait beaucoup plus pour l'égalité des femmes que les petites réactionnaires qui pensent détenir La Vérité. Avec l'âge vient la sagesse et pour moi, cela implique comprendre que les droits ne sont pas "one size fits all" en dépit des cultures et religion. Je ne me suis pas battu contre un régime patriarchale afin de le remplacer par une autre forme de dictature. Vive la liberté!
Anonyme
il y a 9 ansMais évidemment ! Quelqu'on "ose" critiquer la religion ? On le traite de raciste/intolérant/ehtno-centriste.
On commence à la connaître, la chanson.
Sauf que je suis à moitié Libanaise et que je suis née en 1967.
Meilleure chance la prochaine fois.
(Dommage que ma maman, qui pense comme moi, ne puisse vous répondre au sujet de la liberté de choix. On se réglerait.)
Anonyme
il y a 9 ans"Vous semblez croire qu'une femme qui porte le voile ou qui change de nom le fait nécessairement par soumission à l'homme."
D'où vient selon vous la pratique voulant que la femme abandonne son nom de naissance et adopte celui de son époux, selon vous ? (En gardant à l'esprit que l'homme ne le fait jamais).
J'écoute.
Anonyme
il y a 9 ansJe résume donc vos « arguments » : vous avez raison parce que quand les gens critiquent une religion qui n’est pas la leur on les qualifie de « raciste/intolérant/ethno-centriste ». C’aurait valu plus si vous aviez expliqué pourquoi les gens ont toujours tort de le faire ou pourquoi j’avais tort d’écrire ce que j’ai écrit. Parce que dans plusieurs cas, c’est très vrai. En fait j’ajouterais, dans bien des cas, ignorant.
En passant, si vous écriviez que vous êtes contre certaines pratiques quand elles sont imposées par les hommes, je serais d’accord avec vous. Là où on ne se rejoint pas est quand vous dites que certains choix sont nécessairement imposés par les hommes. La différence est énorme. Quand je vois un sikh avec sa couette, et son turban, la kipa et les boudins, la barbe ou quand je pense à la circoncision religieuse, je ne peux m’empêcher de constater que les hommes aussi vivent certaines contraintes particulières au nom de leur religion.
Votre second argument est que vous avez raison parce que vous ET votre mère avez ce point de vue? Me voilà donc vaincue. Après tout, si vous êtes à moitié Libanaise, vous avez nécessairement LA Vérité innée et contrairement à moi, pauvre petite québécoise de souche, vous comprenez et avez donc le droit de critiquer le fondement de tout acte religieux en relation avec toutes les pratiques religieuses : chrétiennes, juives et surtout musulmanes. Pas comme s’il y avait des Libanais qui n’étaient pas musulmans et pas comme s’il y avait eu une atroce guerre civile entre les deux factions qui serait venue alimenter les préjugés chez certains, n’est-ce pas? Pas comme s’il y avait des Libanais qui s’empressaient de corriger leurs interlocuteurs quand ils se font qualifier d’Arabe pour leur expliquer qu’ils sont en fait Phéniciens.
Quoi qu’il en soit, avec la quantité de gens qui pratiquent la religion, il ne peut y avoir un seul fondement à une pratique. Personne ne peut parler au nom des autres. J’ai un ami qui porte la kipa alors que ses parents et sa famille sont laïcs et toujours été contre. Il dit qu’il en a besoin pour se sentir juif. J’ai une connaissance qui a commencé à porter le voile quand son enfant est mort, à sa mémoire. Elle n’a pas de conjoint et ses parents sont décédés. Paradoxe, elle boit de l’alcool et mange du porc. Finalement, une collègue Ontarienne avec un nom qu’elle estime trop ethnique a choisi d’adopter le nom de son époux au moment de son mariage. Je vous assure qu’elle n’a rien de soumis ou autre. Sans compter ceux et celles qui changeraient de nom en raison de mauvais souvenirs comme une dame le mentionnait plus haut.
Qui êtes-vous pour non seulement prendre ces personnes de haut mais également le faire sur le ton sur lequel vous le faites? Ne voyez-vous pas que vos tentatives de contraindre les individus religieux sont dans la même lignée que celles des religieux qui cherchent à contraindre les non-croyants ou les gens des autres religions. Les 2 veulent imposer leur opinion « par évidence qu’ils ont raison », pas de discussion digne de ce nom possible. Vos évidences ne sont pas les leurs ni les miennes. Gardez vos petites contraintes pour vous. Les extrémistes me font suer quels que soient leurs positions.
Anonyme
il y a 9 ansLe fondement historique c'est sans pertinence puisqu'il ne représente pas la motivation actuelle dans une époque comme la nôtre.
Vous comprenez que le papa qui donne sa fille lors de la cérémonie du mariage, c'est exactment le même fondement. Pourtant personne ne le voit sous cet angle parce que ça a changé.
Tous les gens qui célèbrent Noel sont chrétiens et pratiquant? Pourtant l'origine...
Anonyme
il y a 9 ansJe ne crie pas. J'exprime tout simplement mon ras le bol.
Je n'ai pas envie de conserver mon nom de naissance. Je le déteste et me rappelle trop de mauvais souvenirs. Qu'est ce que vous ne comprenez pas dans cette phrase? Il n'y a pas besoin de décodeur pour comprendre cela à ce que je sache.
Je respecte tout à fait les femmes qui veulent garder leur nom de naissance. Par contre, j'en connais beaucoup qui trouvent l'article du C.c.Q désuet. Si j'ai envie de prendre le nom de mon époux, c'est mon droit, et on doit pouvoir respecter mon choix.
Anonyme
il y a 9 ansAh. Et cette pratique traditionnelle de "donner sa fille", on la retrouve où, dans les lois et règlements du Québec ?
Regardez: la question qui se pose aujourd'hui est de savoir si on devrait amender la loi pour permettre aux femmes qui le veulent de prendre le nom de leur mari. Autrement dit, au nom des exceptions qui permettent le changement de nom d'une personne, certains proposent d'ajouter le désir pour un un couple de suivre la tradition.
Je ne vois pas comment justifier un tel changement, au Québec, en 2016. Ne serait-ce que pour la raison suivante: si on permet ça, TOUTES les raisons seraient bonnes pour changer son nom.
C'est ce qu'on veut? On remplit un formulaire, on paie un droit quelconque, et notre nom est changé ?
Si c'est le cas, c'est un tout autre débat.
Anonyme
il y a 9 ans"Les petites contraintes?" C'est lè-dessus que j'aurais voulu que ma mère vous entretienne. Vousn perler des "petites contraintes" de vivre dans une société misogyne - chose que vous ignorez.
Vous êtes gâtées pourrie par une liberté et une égalité que vous pensez acquise à jamais, et que vous semblez "tombée du ciel".
La religion n'a rien à faire dans les règles de l'état civil. La forme de la cérémonie du mariage, ou les "petits noms" que les époux utilisent entre eux, ça ne me regarde pas, ça ne regarde personne. Parfaitement d'accord là-dessus.
Mais l'état civil, c'est la même règle pour tous. On ne doit permettre les exceptions qui visent à protéger les gens et/ou à limiter un préjudice. (Ex: un enfant adopté, une personne immigrante dont le nom est imprononçable, etc.)
Anonyme
il y a 9 ansÀ mon tour de vous dévoiler quelque chose sur moi: je n'ai pas l'âge de votre mère, mais je suis plus agée que vous par plus d'une décennie.
Je me souviens de comment c'était. La société a changée, nous n'y retournerons pas, les mentalités ont trop évoluées.
Peut être que nous pouvons donc reconsidérer certaines règles qui semblaient impératives à l'époque et qui ne le sont possiblement plus aujourd'hui, surtout si dans notre exemple le droit était accordée aux 2 époux. Le droit pourrait donc être accordé en fonction d'autres motifs.
Vous ne croyez pas que la religion devrait avoir d'impact sur l'état civil? C,est votre avis et il se défend. Mais ce n'est justement pas de ça dont il est question. On parle de d'autres motifs, d'autres considérations.
Permission
il y a 9 ansComme plusieurs personnes divorcent, celà crée des problèmes de changement de noms de famille. C'est pour cela que chacun garde son nom pour l'état civil, permis de conduire, assurance-maladie, déclaration de revenus, etc.
Toutefois la Cour supérieure permet les changements de nom. Voir par exemple:
https://www.canlii.org/fr/qc/qccs/doc/2005/2005canlii746/2005canlii746.pdf
[...]
Je serai donc d'avis, en toute déférence pour l'opinion contraire, d'accorder la requête et de lui permettre ainsi de mieux faire corresponde son identité et son identification à la réalité familiale et sociale qu'il vit tous les jours. Je suis conscient toutefois, comme mon collègue Monet, qu'un changement de nom ne doit pas résulter d'une simple mode, d'un simple caprice. Je suis également conscient qu'en la matière le juge de première instance doit avoir une large discrétion et que chaque cas est et doit demeurer un cas d'espèce.
[...].
Anonyme
il y a 9 ansdans les autres provinces, en France et aux É-U, alors le changement de nom ne pose pas de problème en fait!?!
Anonyme
il y a 9 ansLes gens plus haut parlent de mettre les femmes en "tutelle". Bon sang, qu'est-ce qui se passe? Get a grip, people!
Notre droit civil et criminel est BOURRÉ d'interdictions en tous genres. Pourquoi le gros drame, soudainement, concernant l'interdiction pour les personnes de changer leur nom, sauf pour "motifs sérieux"?
Il est où le problème?
La même règle pour tous, ça peut difficilement être plus juste.
Oui, certains se serviront de leur religion pour contourner la loi, et ils y paeviendront. C'est comme ça.
Par rapport à la religion, le débat a été fait et clos en 2012. Consensus: pratiquement toute règle de droit peut être contournée pour des motifs religieux.
Et la religion, c'est pratiquement n'importe quoi, au gré de l'individu, mêmes des pratiques hyper marginales comme le port niqab. La Cour suprême trouve que ça a de l'allure, alors c'est ça l'état du droit. "Dans mon coeur j'y crois, fait que c'est vrai."
Oui, ces dernières années, on constate un mouvement en faveur du retour d'un espèce de droit "non officiel", imposé par les curés/imam/rabins (que des hommes, par PURE coïncidence, bien entendu). La plupart des élites dites "libérales" le souhaitent.
Est-ce que les jeunes et les nouveaux arrivants et tous ceux et celles ui ignorent notre histoire savent à quel point les curés avaient du pouvoir sur les familles? C'était délirant. Un véritable pouvoir parallèle, dont les plus vulnérables faisaient les frais.
Ce n'est pas un hazard, à mon avis, que ce sont les élites économiques (lire: les bourgeois) qui sont les plus ardents défenseurs de la soi-disant "liberté de religion". Les petites gens qui se contrôlent entre elles.
Bien commode.
Et aujourd'hui autant qu'hier, c'est toujours les règles de vie imposées aux femmes qui est au coeur du sujet. Encore là, PURE conïcidence, bien sûr.
Pour en revenir au sujet: le CcQ, on en dit ce qu'on veut, mais il ne discrimine pas: les conjoints conservent leur nom. Point à la ligne.
Il faudrait maintenant s'assurer que les règles administratives relatives au changement de nom ne contredisent pas le Code civil. Autrement dit, ne permettent pas de contourner l'article 393 CcQ. Le législateur a voulu, il y a 35 ans, que le mariage ne soit pas un motif "sérieux" ou suffisant pour demander un changement de nom.
Je trouve cela très raisonnable, comme à chaque fois qu'il s'agit de faire reculer le discrétionnaire au profit de la règle de droit.
Anonyme
il y a 9 ans"Oui, certains se serviront de leur religion pour contourner la loi, et ils y paeviendront. C'est comme ça"
Donc la loi est la même pour tout le monde, sauf pour certains. C'est comme ça...
Citoyenne
il y a 9 ansLes époux doivent conserver leur nom après le mariage. Ok. Si un ou l'autre désire changer son nom, il pourra le faire en suivant les procédures appropriées. OK
C'est quoi le gros débat ici? Ceux qui veulent garder leur nom le font sans problèmes et ceux qui veulent le changer en font la demande. C'est assez clair il me semble. Chacun son choix. On arrête de regarder ce que nos voisins font et on décide ce que nous voulons faire. On se mêle de notre vie privé et on laisse celle des autres tranquilles.
C'est quoi l'idée de toujours vouloir décider pour les autres et de penser qu'on est meilleure et qu'on sait exactement ce que les autres ont besoin!!!!!!!