Reportages

La course destination monde de Lucie Laplante

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Nicholas Teasdale

2010-08-02 14:15:00

De Montréal au Mexique en passant par l’Afrique et Genève, l’avocate Lucie Laplante exerce en droit des affaires pour changer le monde. Portrait d’une citoyenne planétaire qui n’a pas froid aux yeux.
Lucie Laplante a travaillé à deux reprises dans des pays africains qui se remettaient à peine de guerres civiles. Fascinée par l’aspect politique du droit international, cette Barreau 2003 a constaté les effets d’un conflit sur une société, à Abidjan en Côte-d’Ivoire et à Freetown en Sierra Leone.

Un diamant en Sierra Leone

Jusqu’à tout récemment, Lucie Laplante, 34 ans, était responsable de gérer les efforts du gouvernement allemand en Sierra Leone pour reconstruire le système judiciaire, mis à mal par onze ans de guerre civile intergénérationnelle. Une génération entière ayant été privée d’éducation, il faut former des professionnels du droit. Les ressources matérielles et institutionnelles manquent cruellement dans ce pays où les institutions sont britanniques, mais où le droit est avant tout coutumier.

« Ce qui est très difficile, c’est de voir dans la population les traces laissées par la guerre. Il y a beaucoup d’amputés. L’animosité subsiste encore aujourd’hui entre les jeunes et les plus vieux. J’ai déjà vu des personnes âgées insulter un jeune chauffeur de taxi qui allait me reconduire, sans raison apparente. Peut-être le reconnaissaient-ils comme un ancien enfant-soldat.»

De la culture aux négociations

En Afrique, Lucie Laplante a vécu le statut de minorité visible dans une zone où la sécurité soulève des points d’interrogations. Elle prenait les précautions nécessaires, notamment en ne se promenant jamais seule en soirée. Du coup, elle ne s’est jamais sentie en danger.

"Dans le désert africain"
« Là-bas, on ne peut pas cacher notre origine et les gens sont curieux. Cela donne lieu à de chouettes rencontres. Je ne comprends pas l’idée de s’expatrier pour ne pas communiquer avec la population locale », affirme la jeune avocate.

Elle a voyagé dans plusieurs pays : Sénégal, Ghana, Guinée. « Au Mali, la musique est fabuleuse. J’adore aussi l’art africain. Pour moi, c’était un plaisir d’aller au marché, de trouver des œuvres et, bien sûr, de négocier », se souvient Lucie Laplante.

Son goût pour le transactionnel se transpose d’ailleurs à un niveau professionnel. Elle a pratiqué le droit des affaires au Mexique et œuvre désormais au quartier général de la Croix-Rouge à Genève, où elle s’occupera des aspects contractuels des opérations de l’organisation. « Les transactions immobilières, les contrats de prêt internationaux, tout ce qui touche aux contrats m’intéresse, mais dans un contexte d’aide. »

Espoir et stabilité

Malgré tous les problèmes du continent africain, Lucie Laplante croit qu’on se concentre encore trop sur les difficultés et pas assez sur les réussites. « On entend parler de ce qui va mal, mais pas assez de l’industrie touristique, des populations particulièrement intéressantes à rencontrer, des paysages à couper le souffle. »

Elle admet sans peine que beaucoup reste à faire. Selon Me Laplante, pour que l’Afrique retrouve une certaine stabilité, l’économie locale doit se développer et offrir les services de base à la population. « Quand les gens n’ont pas de boulot et n’ont pas accès à des soins de santé, ça peut résulter en conflit sanglant », analyse-t-elle.

Installée depuis peu en Suisse, la jeune Québécoise rêve aussi de stabilité. Même si elle y revient environ deux fois par année et qu’elle s’ennuie de ses proches et des mets québécois, elle ne prévoit cependant pas revenir bientôt au Québec.

« J’aimerais me stabiliser un peu, fonder une famille, peut-être. Pour le travail et la famille, c’est plus facile en Europe pour l’instant. À Genève, le mode de vie ressemble à l’Amérique du nord, mais comme la ville comprend 37% d’expatriés, je fais encore des rencontres culturelles. C’est ce qui ne passionne, dans la vie comme au travail. »
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10 commentaires
  1. Me
    Me
    >>>>>> Portrait d’une citoyenne planétaire

    Arrêtez donc avec cette expression hyper-éculée. Un peu d'imagination serait souhaitable.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 14 ans
      Re : Me
      > >>>>>> Portrait d’une citoyenne planétaire
      >
      > Arrêtez donc avec cette expression hyper-éculée. Un peu d'imagination serait souhaitable.

      On pourrait maintenant dire "Genevoise".

  2. Me
    Me
    >>>>> Installée depuis peu en Suisse, la jeune Québécoise rêve aussi de stabilité. Même si elle y revient environ deux fois par année et qu’elle s’ennuie de ses proches et des mets québécois, elle ne prévoit cependant pas revenir bientôt au Québec.

    Come on. On ne sait que fabriquer et manger de la merde. On n'a même pas de "cuisine" nationale. Quand t,es en Suisse et que tu t'ennuies de cette merde, c'est que visiblement il y a un problème.

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Re : Me
    > >>>>> Installée depuis peu en Suisse, la jeune Québécoise rêve aussi de stabilité. Même si elle y revient environ deux fois par année et qu’elle s’ennuie de ses proches et des mets québécois, elle ne prévoit cependant pas revenir bientôt au Québec.
    >
    > Come on. On ne sait que fabriquer et manger de la merde. On n'a même pas de "cuisine" nationale. Quand t,es en Suisse et que tu t'ennuies de cette merde, c'est que visiblement il y a un problème.

    Oui mon colonel !

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Re : Me
    Hey numb nuts

    Tu n'as jamais entendu parler du ragoût de pattes et la tourtière.

    Pour un avocat qui ne cesse de parler de classe, employer des termes comme manger de la merde est tout un paradoxe

    > >>>>> Installée depuis peu en Suisse, la jeune Québécoise rêve aussi de stabilité. Même si elle y revient environ deux fois par année et qu’elle s’ennuie de ses proches et des mets québécois, elle ne prévoit cependant pas revenir bientôt au Québec.
    >
    > Come on. On ne sait que fabriquer et manger de la merde. On n'a même pas de "cuisine" nationale. Quand t,es en Suisse et que tu t'ennuies de cette merde, c'est que visiblement il y a un problème.

  5. GBS
    GBS
    Le pâté chinois, c'est délicieux. Il n'y a pas de maïs en crème en Suisse.

  6. Me
    Me
    >>>>> Il n'y a pas de maïs en crème en Suisse.

    C'est vrai que passer du maïs dans un blender doit être en effet très difficile.

  7. Me
    Me
    >>>>>> Tu n'as jamais entendu parler du ragoût de pattes et la tourtière.

    D'accord, on a des plats. T'appelles ça "une cuisine" ?

    >>>>>> Pour un avocat qui ne cesse de parler de classe, employer des termes comme manger de la merde est tout un paradoxe

    Pas du tout. Il m'est impossible de trouver une expression plus appropriée pour désigner ce que certains appellent "la cuisine québecoise". Utiliser "marde" dénote un manque de classe si on le fait à toutes les sauces. Lorsqu'utilisée de façon ciblée et appropriée, c'est simplement être précis et nullement manquer de classe.

  8. GBS
    GBS
    >C'est vrai que passer du maïs dans un blender doit être en effet très difficile.

    Premièrement, le maïs en crème s'apparente plus à la confiture de maïs qu'à simplement broyer une partie des grains. Vous êtes un parfait ignorant en ce qui concerne le blé d'inde (en crème). C'est inacceptable.

    Par ailleurs, vous achetez vos arachides entières quand vous voulez mangez une "toast au beurre de pinottes"? Votre argument est plus ridicule que la présente conversation.

    Finalement, la façon dont vous commentez tout et rien dans le simple but d'être anonymement désagréable me laisse croire que vous n'avez jamais même fait l'effort de brancher un blender.

    Mais ce qui est sûr, c'est que votre pâté chinois doit gouter la merde.

  9. Me2
    ME!
    Me for President !

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