Me Jean-Paul Boily poursuivi pour agression sexuelle

Agence Qmi
2015-01-14 12:40:00

Elle demande 500 000 dollars en réclamation pour dommage à cet avocat connu de Québec, notamment en raison de son implication politique en tant que militant libéral. Il a reçu la poursuite en mains propres mardi après-midi.
Dans ce dossier, Marie-Renée Baillargeon se défendra seule, sans avocat.
Allégations
Marie-Renée Baillargeon soutient depuis 2004 s’être fait agresser sexuellement par l’avocat Jean-Paul Boily.
En 1999, alors qu’elle avait 16 ans, elle a vécu temporairement dans la famille de l’agresseur allégué à la suite de la séparation de ses parents. Elle affirme à ses proches au mois de juin de la même année avoir été agressée sexuellement par Jean-Paul Boily.
En 2004, Marie-Renée porte plainte à la police une première fois, puis la retire. En 2009, elle porte plainte officiellement. L’année suivante, les enquêteurs rencontrent l’agresseur allégué et ce dernier aurait échoué le détecteur de mensonges.
Toutefois, en 2012, la procureure au dossier annonce à la jeune femme qu’il n’y aura pas d’accusation criminelle de portées contre Jean-Paul Boily.
En 2014, Marie-Renée sort publiquement avec Me Marc Bellemare à ses côtés pour demander au ministre de la Justice d’intervenir, mais ce dernier refuse et décide de faire confiance au travail des procureurs.
Dans cette requête, la victime alléguée dévoile de nombreux détails des agressions sexuelles qui auraient eu lieu.
Il clame son innocence

« On va comparaître au dossier avec un procureur. J’ai l’intention de contester, c’est plein de faussetés là-dedans », a indiqué M. Boily.
De plus, « Le Journal de Québec » a eu accès à un courriel qu’aurait envoyé M. Boily à l’avocat Marc Bellemare le 31 décembre dernier après qu’il aurait reçu un premier projet de requête en réclamation pour dommage juste avant Noël.
Dans ce message, il demande à Me Bellemare de le rencontrer afin de trouver un terrain d’entente. Cette demande serait restée sans réponse et Marie-Renée Baillargeon a décidé de foncer, seule, avec une poursuite au civil.