La descente aux enfers de Jessie Bérubé se poursuit
Agence Qmi
2015-04-30 09:30:00
Le Journal de Montréal a également appris que, pour commettre son crime, l’ancienne avocate n’était pas seule.
Selon nos informations, elle aurait dissimulé les articles dérobés... dans la poussette de son bébé âgé d’environ trois mois à ce moment-là.
Même si, techniquement au moment de l’infraction reprochée, l’ancienne avocate devait respecter un couvre-feu de 24 h à 6 h le matin et devait résider en Gaspésie, des permissions pour des visites de trois jours à Québec lui avaient été accordées pour visiter le père de son enfant.
C’est le 22 mai prochain que l’ancienne avocate doit faire face à cette nouvelle accusation qui a été portée par le directeur aux poursuites criminelles et pénales.
Descente aux enfers
Rappelons que la descente aux enfers de la jeune femme a débuté en 2012 lorsqu’elle s’est «évanouie» en pleine salle de cour à Montmagny alors qu’elle était fortement intoxiquée par la cocaïne.
Radiée du barreau en 2013, c’est en 2014 que Bérubé a plaidé coupable à des accusations d’entrave à la justice, de possession de cocaïne et de cannabis.
Trois mois plus tard, le juge Guy Lambert la condamnait à une peine de neuf mois à être purgée dans la collectivité.
Après la sentence, l’avocate radiée avait mentionné en entrevue à Radio-Canada avoir «hâte que ça finisse» et que cette sentence était «plus que libératrice».
Elle avait également lancé un message aux jeunes professionnels en leur mentionnant qu’il n’y avait «rien de gênant à demander de l’aide» lorsque l’on éprouvait des problèmes de dépendance à la drogue.
9 mai 2012 : Jessie Bérubé fait une psychose toxique au palais de justice de Montmagny.
23 mai 2012 : L’ancienne avocate est accusée, au palais de justice de Montmagny, de possession de cocaïne. Le même jour, elle est radiée de façon temporaire du Barreau du Québec.
14 février 2013 : Bérubé plaide coupable à neuf plaintes disciplinaires devant son ordre professionnel.
3 mai 2013 : Elle est radiée de façon temporaire pour une période de 18 mois.
23 octobre 2013 : Bérubé brise l’une de ses conditions et commet une entrave au travail des policiers à Victoriaville.
4 février 2014 : Jessie Bérubé plaide coupable à des accusations d’entrave à la justice, de possession de cocaïne et de cannabis.
1er mai 2014 : Elle écope d’une peine de 9 mois d’emprisonnement dans la collectivité assortie d’une période de probation de douze mois.
27 octobre 2014 : L’ancienne avocate plaide coupable à l’accusation portée contre elle à Victoriaville. Elle écope d’une peine de deux mois concurrente à toute autre peine à être purgée dans la collectivité.