Il renonce au titre d'associé pour se joindre à LCM Avocats
éric Martel
2019-10-25 15:00:00
Au change, il perd son titre d’associé.
« J’avais l’impression d’avoir fait le tour chez GBV Avocats. J’avais envie de poursuivre ma pratique dans un nouvel environnement », mentionne-t-il à Droit-inc au bout du fil, en préférant ne pas entrer dans les détails.
C’est par un commun accord que le Barreau 2002 a déterminé avec LCM d’attendre un peu avant de s’associer. De toute manière, on sent que c’est le moindre souci pour l’avocat…
« En début de carrière, le titre d’associé est un vote de confiance de ses pairs et peut nous réconforter lorsqu’on rencontre des gens d’affaires, mais je ne pense pas que ça change grand-chose, estime-t-il. Il ne faut pas oublier qu’être associé, ce n’est pas que recevoir, il faut aussi avoir envie de participer à la croissance de sa société. »
Comme chez soi
Alors, Me Landry aura-t-il envie de participer à la croissance de LCM Avocats?
« So far so good! On voulait voir comment les choses se passent et pour l’instant, l’intégration se fait bien. Ma clientèle s’est bien intégrée à LCM Avocats. »
Il faut dire que Me Landry ne s’aventurait pas chez LCM avocats à l’aveuglette, puisqu’il avec déjà « travaillé avec ou contre » Mes Bernard Amyot, Sébastien C. Caron et Dominique Ménard.
« Ce sont des gens que j’estimais déjà beaucoup. J’avais envie de me trouver avec une équipe aussi expérimentée, qui a réussi à bâtir une plateforme performante. LCM attire parmi les plus beaux litiges au Québec », s’enthousiasme-t-il.
En transit
Après avoir étudié à l’Université d’Ottawa en sciences politiques et à l’Université de Montréal en droit, Me Landry entame sa carrière chez McCarthy Tétrault, où il travaille cinq ans avant de se joindre à Blakes. Il passe neuf ans au sein du cabinet, où il acquiert le titre d’associé.
« C’était une expérience formidable, lance-t-il, à peine même la question posée. J’ai eu la chance de travailler avec des avocats de premier plan et de grandir comme avocat. Je m’y suis forgé une expérience extrêmement utile. »
Bien qu’il ne regrette rien de ses dix ans en grand cabinet, Me Landry a réalisé avec le temps que les boutiques de litige lui offraient l'environnement idéal pour sa pratique.
Dans celles-ci, il explique exercer un impact plus direct sur la direction.
« Aussi, j’ai plus de flexibilité en termes de taux horaires. Beaucoup de mes clients sont des PME en croissance, à qui la structure de taux horaires d’un gros cabinet ne pourrait pas convenir. »
De toute manière, Me Landry est persuadé - il le répétera à maintes reprises en entrevue - que LCM avocats n’a rien à envier aux grands cabinets.
« On a une vraie SWAT Team de litige. On a des experts avec une expérience exceptionnelle qui me donne souvent l’impression de me retrouver à nouveau chez McCarthy ou Blakes. Même en grand cabinet, il n’y a jamais beaucoup plus qu’une vingtaine de plaideur, et ici, on en a plus. »
L’amour de la plaidoirie
Vous l’aurez deviné, la pratique de Me Landry se concentre essentiellement de litige commercial et de construction.
Bien qu’il adore plaider, l’avocat explique qu’ultimement, il tente d’éviter les tribunaux à ses clients.
« On essaie toujours avant tout de trouver des solutions d’affaires parce que souvent, les entreprises ne veulent pas se retrouver en cour pour des années. De toute façon, c”est aussi satisfaisant que de plaider. »