La blogueuse de l’UQAM

Julie Klironomos
2009-12-07 14:15:00
Souvenez-vous, quand on entre à l’université, s’engager n’est pas difficile. On a plutôt l’embarras du choix : comités divers, sports, activités artistiques… Il faut trier parmi tout ce qui est proposé. Moi, j’ai choisi de faire du bénévolat pour la clinique juridique de l’UQAM.
Pourquoi cet engagement ? Il y a les raisons nobles et celles qui le sont moins. Pour commencer par ces dernières, la clinique, administrée uniquement par des étudiants en droit, demande seulement de s’y consacrer 3 heures par semaines. Un engagement que je pouvais tenir. Plus que ça aurait été difficile, vu mon planning de cours de première année et mon emploi à mi-temps chez Wal-Mart. Eh oui, le coté pratique doit aussi être pris en compte en matière de volontariat.
Ouvrir des portes
Allons maintenant au fond des choses. Être volontaire au sein d’une clinique juridique, c’est jouer à l’avocat. Attention pas de levée de bouclier : le jeu se fait dans le strict respect du monopole dévolu à la profession, c'est-à-dire que la clinique ne donne pas de conseils juridiques.
Là-bas, j’accueille des citoyens, les écoute et les oriente dans leurs démarches. J’aimerais dire que je leur ouvre les portes de la justice. C’est comme bénévole que j’ai vu combien la justice était inaccessible à certains. Avant, j’étais dans le débat d’idées.
J’aime être en contact avec les justiciables. J’ai l’impression de faire partie de la vie réelle et d’apprendre ce que sera plus tard ma profession d’avocat. La théorie enseignée dans mes cours de droit se transforme en réalite juridique chaque mercredi soir à la clinique. De façon imagée, je dirais que mon code civil s’est animé.
Alors vous l’avez compris, si c’était à refaire, oui je remettrais mon nom comme volontaire sur la liste de la clinique, où je compte d’ailleurs bien restée encore quelques années.