Les étudiants cartonnent à l’UQAM

Marie Pâris
2013-10-22 13:15:00

Titulaire d’un baccalauréat en relations internationales et droit international et d’un baccalauréat en droit, l’étudiante bénéficiera donc d,une enveloppe totale de 31 000 dollars pour compléter une maîtrise à l'Université de l'Essex pendant un an.
Elle a choisi cette institution, connue comme l'une des les plus importantes du Royaume-Uni en sciences sociales, «parce qu'elle offre une grande diversité de cours en droits de la personne, et que son corps professoral possède une grande expertise en matière de défense des droits humains».
À la fin de son séjour, l'étudiante devra rédiger un mémoire, peut-être «une étude comparative des législations canadienne, anglaise et, peut-être américaine, concernant le travail des aides domestiques migrantes», explique-t-elle.
En effet, elle se passionne pour les droits de la personne: «J'ai participé aux activités de la Clinique internationale de défense des droits humains à l'UQAM: j'ai eu la piqûre pour ce domaine de recherches et c’est là j'ai décidé d'entreprendre une maîtrise».
Egalement intéressée par les droits de l'immigration et des personnes réfugiées, la jeune femme n’en n’est pas à son premier prix. Elle a notamment remporté celui du meilleur mémoire à l'Inter-American Human Rights Moot Court Competition.
Et après la maîtrise? «Je suis prête à aller sur le terrain, là où je pourrai acquérir de l'expérience et être utile, que ce soit en Asie, en Afrique ou en Amérique latine», assure la jeune fille.
Les concours de plaidoirie, priorité pédagogique

À ces performances, s’ajoutent une 2e place à la Coupe Gale, concours bilingue pancanadien en droit criminel et constitutionnel, un 3e rang au concours Charles-Rousseau en droit international public, et une demi-finale de l'Inter-American Human Rights Moot Court.
Des prix individuels de meilleur plaideur ont également été remportés. Julie Anne Marinier, bachelière en droit, a ainsi obtenu le prix McLachlin de la meilleure plaideuse et la médaille Dickson pour la meilleure performance oratoire à la coupe Gale.
«Les concours de plaidoirie font partie de nos priorités pédagogiques parce qu'ils favorisent un apprentissage pratique», souligne Stéphanie Bernstein, directrice du Département des sciences juridiques.
«Chaque compétition couvre un domaine particulier du droit et comporte ses propres exigences et ses propres règles, indique Julie Anne Marinier. Pour la plupart des concours, il faut soumettre un mémoire et planifier une plaidoirie. La préparation peut prendre cinq à six mois.»
Les étudiants développent ainsi des connaissances et des habiletés en matière de plaidoirie, mais aussi sur le plan de la recherche, de la rédaction et de la médiation.