Ma course aux stages entre les lignes

Natacha Mignon
2010-03-04 14:15:00
Une stratégie qui n’a pas finalement que des avantages, comme il me l’a expliqué.
Entre 36 et 47 crédits. Point final
Selon l’Entente, la Course aux stages est ouverte aux étudiants ayant entre 36 et 47 crédits. Alexandre en a aujourd’hui 32. Il en aura 74 en janvier 2011.
Cette situation est possible car Alexandre est entré à l’Université du Québec à Montréal à la session d’hiver, ayant terminé son CEGEP en administration des affaires au Collège Ahuntsic un peu plus tard que d’autres.
« J’ai du prendre un cours de maths supplémentaire car je suis passé d’un CEGEP en sciences humaines, à un CEGEP en administration des affaires. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai appliqué à l’UQAM, seule université à Montréal à permettre une rentrée décalée. »
La raison est valable. Mais ce décalage cumulé au choix d’Alexandre de prendre plus de cours le place définitivement en dehors des lignes de la Course aux stages.
J’y vais quand même !
Avec une moyenne de 3.4, il s’est quand même lancé cette année dans la course, mais a trouvé l’expérience frustrante.
« De nombreux cabinets ne m’ont pas répondu. Je ne sais si c’est parce que mon profil ne correspondait pas ou si c’est à cause du nombre de crédits. D’un autre coté, si c’est pour cette raison, je ne peux pas blâmer les cabinets de respecter l’Entente », dit-il.
Sa course n’aura néanmoins pas été complètement vaine. Deux très gros cabinets ont pris la peine de lui répondre, lui laissant entrevoir des solutions.
Soit il postule hors le cadre de l’entente, c'est-à-dire en dehors des dates réservées, soit il fait la Course aux stages l’année prochaine pour un stage 2012, comptant sur des places qui se libèreraient d’ici là …
Vous imaginez aisément qu’on parle ici d’un nombre de places extrêmement réduit et la compétition sera encore plus féroce.
« Je trouve que l’UQAM est désavantagée par rapport aux autres universités, puisque l’Entente ne tient pas compte de cette possibilité d’y entrer en hiver, dit-il. Pourtant, on mérite comme les autres étudiants d’entrer dans un grand bureau. »
