« FinTech »: révolution dans l’industrie bancaire
Céline Gobert
2016-10-25 14:55:00
Leur objectif est de présenter l'évolution de l’industrie de la technologie financière, les aspects règlementaires et les tendances récentes (par exemple: les Blockchain et Smart Contracts). Me Friedman évoquera notamment les registres distribués (Distributed Ledgers Technology- DLT en anglais) et Me Fouin les robots-conseillers, qui permettent notamment l’automatisation des portefeuilles des clients, selon un profil de risque déterminé.
L’industrie bancaire et les institutions financières (les « legacy players ») vivent une certaine révolution avec l’arrivée sur le marché bancaire de joueurs qui ne sont pas, au départ, des institutions financières. C’est le cas, par exemple, d’Apple, explique à Droit-inc Me Fouin. Grâce à sa technologie Apple Pay, son système de paiement par téléphones portables, il est entré dans le monde du paiement et la sphère bancaire. « On associe souvent les FinTech avec des start-ups mais ce n’est pas toujours le cas, on voit aussi de très grandes entreprises faire leur entrée dans l’industrie bancaire. » Me Friedman cite également Google ou IBM comme exemples.
Des percées positives
Est-ce que ces nouveaux joueurs menacent ou concurrencent les « legacy players »? La plupart d’entre eux ont une « bonne réaction » assure Me Fouin, avocate au cabinet McCarthy. « Ils voient cela davantage comme une complémentarité que comme une compétition directe. »
Selon elle, cette nouvelle réalité les pousse également à « s’adapter », notamment à l’interne, et permet un « échange de développement » entre les banques et les sociétés des FinTech. Me Friedman confirme que ces percées de nouveaux joueurs, « plus agiles et plus petits », sont positives. « Plus on a de joueurs sur le marché, plus cela ajoute de la valeur car tout le monde peut accroître ses connaissances. »
Un monde hautement réglementé
On devrait voir à l’avenir davantage d’acquisitions et de collaborations entre les « legacy players » et ces petites sociétés qui se développent, selon Me Fouin. Les institutions ont plus de moyens mais leur structure ne leur permet pas de prendre certains risques comme pourraient le faire ceux qui ne sont pas soumis à la même régulation, explique-t-elle. « Le monde de la finance est un monde hautement réglementé » Le juridique dans le domaine bancaire est « riche, sophistiqué et complexe », assure aussi Me Friedman. « Et ces nouvelles technologies ajoutent de nouvelles couches de complexité. »
La formation s’adresse tout particulièrement aux avocats en finances ou qui exercent au sein d’institutions financières. « Elle est une introduction à ces technologies pour les avocats dans le domaine bancaire », conclut Me Friedman.
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