Les avocats âgés, une ressource à mobiliser

Les avocats en fin de carrière ne devraient pas être condamnés à accepter l’inutilité.

Les pratiques actuelles en matière de planification de la relève se contentent trop souvent d’aider les avocats vieillissants à devenir moins utiles, pointe un article de Law.com, basé sur une entrevue avec Douglas Wood, ancien associé du cabinet Reed Smith.

Les avocats les plus âgés se retrouvent dans une situation paradoxale, celle d'avoir été ceux qui ont investi des fonds propres qui ont permis de développer le cabinet, tout en étant devenus moins productifs avec les années.

Douglas Wood se dit partisan des limites d'âge dans les cabinets, afin d'obliger les avocats âgés à regarder la vérité en face : « on ne peut pas exercer la profession d'avocat jusqu'à l'âge de 90 ans », dit-il.

Mais il encourage aussi les cabinets à organiser des comités de partenaires séniors, qui seraient des sortes de groupes de réflexion. Ces avocats se sentiraient utiles parce que, dans ce genre de conseils des sages, ils seraient entourés d'autres personnes dans la même situation qu’eux. Pour le cabinet, ce serait une occasion exceptionnelle de bénéficier des idées qui germeront des réflexions de ces comités.

Ces avocats de grande expérience ont déjà vécu des milliers de fois l'arrivée de clients, la perte de clients, la croissance, les arrivées et les départs d’avocats… Ils peuvent partager leurs expériences afin d'inspirer de meilleures pratiques et d’éviter de répéter des échecs.

Douglas Wood invite les cabinets à bénéficier des ressources de leurs avocats aînés, tout en leur offrant une fin de carrière utile.