Les juristes de l’année 2018 !
La Rédaction
2018-12-21 16:15:00
Pour maintenir un petit peu le suspense, on va commencer par la fin...
20 - Me Sophie Lussier
Caisse de dépôt et placement du Québec
Elle est la vice-présidente, affaires juridiques, investissements à la Caisse de dépôt et placement du Québec. En novembre dernier, elle a remporté l’un des prix les plus convoités de l’année : le prix Chef des affaires juridiques de l’année, attribué par la firme de recrutement juridique ZSA.
Cela fait près d’un an et demi que Me Lussier exerce le rôle de vice-présidente, affaires juridiques, investissements au sein de la Caisse de dépôt et placement du Québec après y avoir été directrice principale pendant près de 16 ans.
Celle qui a gradué en droit à l’Université de Montréal en 1994 a auparavant été conseillère juridique à la Banque Laurentienne.
19 - Me Bernard Larocque
Associé chez Lavery
Il a fait les manchettes en 2018 pour être l’un des avocats de Gilbert Rozon, fondateur du Festival Juste pour Rire, accusé d’agressions sexuelles. L’un des gros dossiers chauds de l’année, qu’il porte avec Me Jonathan Lacoste-Jobin.
Sa pratique porte surtout sur le litige civil dont notamment la diffamation, le droit des assurances, l’action collective, la responsabilité professionnelle et le litige administratif.
18 - Me Philipp Park
Associé chez Miller Thomson
L’associé spécialisé dans le domaine du droit commercial et des sociétés n’a pas chômé cette année!
Me Park a été impliqué dans une vente à Microsoft, représentant Compulsion Games Inc., un studio de jeux vidéo indépendant. À son avis, ce fut son dossier le plus marquant en 2018.
« L’acquisition d’une compagnie québécoise par une grande entreprise comme Microsoft montre définitivement que le marché indépendant des jeux vidéos prend de la maturité au Québec. »
En février, il représentait CDP Investissements Inc dans l’acquisition d’une participation dans Groupe Conseil FX Innovation Inc. Trois mois plus tard, il assistait GP Strategies Corporation, fournisseur de solutions globales d’amélioration du rendement, dans l’acquisition de IC Axon.
Durant l’automne, il représentait une autre entreprise acheteuse, Keywords Studios, une firme conseil en jeux vidéos, qui procédait à l’acquisition de Snowed in Studio.
Finalement, Me Park a représenté Marriott dans la vente du Centre Sheraton Montréal Hôtel pour 92 millions à un investisseur privé.
17 - Me Geneviève Bernatchez
Juge avocate générale
La première femme de l’histoire à occuper le poste de juge-avocate-générale n’est pas passée inaperçue lors de sa première année dans son nouveau poste, menant une véritable modernisation du système de justice militaire.
Les Forces canadiennes insèreront notamment dans le système de justice militaire la charte du droit des victimes qui existe déjà dans le système canadien. Cela donnera aux victimes un droit de protection, de représentation et d’expression plus fort.
Puis, si le projet C-77 est accepté, les procès sommaires seront remplacés par des audiences disciplinaires. Pour les entorses disciplinaires militaires de bas niveau, telles qu’une absence au travail ou un retard, il n’y aura plus de conséquences pénales ni criminelles.
« Quand on fait quelque chose comme ça, ce n’est pas l’histoire d’un individu. Notre équipe travaille de manière journalière depuis plus de 100 ans et une reconnaissance comme celle-ci la met sur la carte », se réjouit-elle interrogée par Droit-inc.
16 - Me Catherine Jourdain
Notaire à son compte
Cette année, Me Jourdain, qui pratiquait le droit depuis 15 ans, a lancé sa pratique en notariat à Granby en solo, ce qui constitue toujours un certain défi. Sa firme offre également des services en droit de la famille puis en médiation familiale.
Droit-Inc tient à souligner la persévérance de cette avocate qui a passé les vingt dernières années sur les bancs d’école. Après avoir obtenu son baccalauréat à l’Université d’Ottawa en droit en 2002, elle complète cinq ans plus tard une maîtrise en administration des affaires, puis un bac en administration.
15 - Me Marie Laure Leclercq
Commission des droits de la personne
Avocate trans militant pour les droits des personnes LGBTQ2+, Me Leclerq va pouvoir poursuivre son engagement à la Commission des droits de la personne qu’elle vient tout juste de rejoindre.
En 2018, elle a été la co-présidente du Comité pour la préparation d’excuses à la communauté LGBTQ2+ du premier ministre du Canada, Justin Trudeau. « Un moment historique », dit-elle au téléphone. Cette implication lui a permis d’être en contact avec les différentes facettes de la communauté LGBTQ2+ dans les 10 provinces et les trois territoires du pays.
À sa nomination, elle réagit avec beaucoup d’humilité.
« Merci beaucoup! C’est bien apprécié! Je ne sais pas si je le mérite, il y a tant de personnes qui font de l’excellent travail. Merci à vous également pour le travail que vous faites pour la communauté. »
14 - Me Antoine Aylwin
Associé chez Fasken
Quiconque aura assisté à la conférence de Me Aylwin lors de l’Assemblée annuelle de l’Association canadienne des parajuristes qui s’est déroulée le 1er juin dernier à Montréal s’en souvient probablement encore.
En effet, l’avocat s’était amusé à articuler son intervention autour du film Matrix, et à enfiler des lunettes de couleurs différentes en référence aux pilules avalées dans le film.
Mais si l’avocat s’est distingué cette année, c’est surtout pour son implication dans deux sujets dans l’air du temps, majeurs pour la profession : les questions d’intelligence artificielle dans les cabinets, et l’importance de l’attitude humaine des avocats en litige durant les procès.
« Je suis très honoré, dit-il à Droit-inc, je vous avoue que je ne pratique pas pour recevoir des honneurs, en fait je n’ai jamais ça en tête donc c’est une belle surprise. »
Les défis de taille ne manqueront pas à son année 2019, qui lui sera sans nul doute très marquante puisqu’il plaidera pour la première fois - et à deux reprises - devant les neuf juges de la Cour suprême du Canada, en février et en mars prochains, chose rare pour un avocat. « C’est un peu la loterie, explique-t-il, certains excellents avocats ne s’y retrouvent jamais.»
13 - Mes Yves Laperrière et Manon Lechasseur
Justitia, Saguenay
Ils ont consacré 11 295 heures à la cause de leur cliente depuis 2011.
Daysie Marcil a ainsi bataillé ferme contre 68 commissions scolaires qui ont contourné le principe de la gratuité scolaire en facturant des frais afférents. Les deux procureurs de Justitia ont dû lutter contre vents et marées, et réduire leurs honoraires, pour finalement faire triompher le bon droit de leur cliente.
Outre que l’affaire a forcé 68 commissions scolaires à respecter la loi, elle a également balisé le chemin à suivre pour financer les litiges en action collective. En effet, le fonds d’investissement Bentham y a injecté 600 000 dollars. On a même fait appel à Lucien Bouchard, de Davies Ward Phillips & Vineberg, et Sylvain Lussier, alors chez Osler.
En juillet dernier, la Cour supérieure a entériné un règlement de 18 millions de dollars en honoraires payables aux avocats, dont 2,7 millions de dollars pour rembourser Bentham IMF.
12 - Me Natacha Mignon
Fondatrice de Immetis
La pratique spécialisée en immigration par l’ancienne rédactrice en chef de Droit-Inc connaît une croissance fulgurante depuis sa création, il y a un an et demi!
La firme Immetis, lancée en collaboration avec le parajuriste Marc-André Ranger compte désormais huit employés, dont sept collaborateurs. D’ailleurs, la boîte a ouvert une division à Brockville, en Ontario.
Au cours de la dernière année, le cabinet a collaboré avec des entreprises connues telles que Moment Factory et Decathlon.
« On veut que nos clients aiment le processus d’immigration. On fait tout pour leur montrer qu’on est des partenaires de qualité, qu’ils peuvent nous faire confiance », lance l’avocate, qui se dit fière de se retrouver dans ce palmarès.
11 - Mes Karine Jean-Baptiste et Philippe H. Bélanger
CAIJ, McCarthy
Ces deux avocats, bons samaritains, se sont démarqués par leur engagement dans la communauté à l’extérieur de leur pratique.
Me Jean-Baptiste est avocate recherchiste au Centre d’accès à l’information juridique (CAIJ). Elle se consacre aux plus démunis dans son temps libre, en organisant des collectes pour les itinérants et en mettant en place des évènements de distribution.
« Cette nomination est une grande surprise pour quelqu’un habituée de travailler dans l’ombre, dit-elle. C’est un honneur très important pour nos initiatives.»
Pour sa part, Me Bélanger est l’un des fondateurs de l’organisme Collectif-Bienvenue, incorporé depuis mars 2018 dont le but est d’aider les demandeurs d’asile les plus vulnérables à se procurer des biens de base pour qu’ils puissent intégrer leur nouveau logement.
« Je suis touché par cette nomination et vous en remercie sincèrement, dit-il. J’espère vivement que mes consœurs et confrères se sentent interpellés par le Collectif. »
En plus de cette mission, son plus beau moment « juridique » fut d’avoir le privilège de plaider en Cour Suprême en novembre dernier dans l’affaire Callidus Capital, indique l’avocat.
10 - Me Myriam Andraos
Criminaliste à son compte
Si défendre les présumés agresseurs sexuels à l’heure du #MeToo n’est déjà pas la tâche la plus facile au monde, Me Andraos a en plus pris position dans les médias (Droit-inc, La Presse) sur un sujet sensible : les dénonciations de ces derniers dans les médias sociaux et les conséquences néfastes qu’elles peuvent entraîner.
Contactée par Droit-Inc, afin de lui annoncer sa nomination dans le top 20, celle qui s’est lancée à son compte depuis environ deux ans se réjouit de voir sa pratique prendre des ailes et « lui ressembler de plus en plus. »
« J’ai la chance d’avoir des dossiers stimulants qui posent de belles questions de droit », poursuit-elle.
Quant à sa nomination dans le palmarès, elle remercie l’équipe de Droit-inc « d’avoir eu le courage de donner de la visibilité à cette problématique dans les eaux troubles de l’opinion publique. »
9 - Marc-André De Sève
Président de l’Association Canadienne des Parajuristes
Très présent sur les médias sociaux et dans les écoles québécoises dans lesquelles il promeut le métier de parajuriste auprès de la relève, Marc-André De Sève est un professionnel qui ne s’engage pas à moitié.
D’ailleurs, le portrait que lui a consacré Droit-inc en octobre dernier a cartonné auprès des lecteurs qui se sont empressés de le partager à de nombreuses reprises sur les médias sociaux. La preuve que la profession de parajuriste suscite encore beaucoup d’intérêt et d’interrogations.
« OMG... je ne m’attendais tellement, mais tellement pas à ça. Je suis vraiment honoré, même si je ne fais pas ça pour une reconnaissance personnelle, ça fait vraiment chaud au coeur, a-t-il réagi lorsqu’il a appris sa nomination dans le top 20 de la rédaction cette année. Je fais tout ça par passion et parce que j’y crois, mais je prends cette reconnaissance avec une joie immense ».
L’année 2018 aura été exceptionnelle pour lui, tant au niveau personnel que pour la CAP, dit-il. « Voir autant de reconnaissance et d'intérêt porté envers les parajuristes me fait entrevoir un très bel avenir pour la profession, mais pour la justice en général et je suis juste heureux de pouvoir y apporter ma contribution. »
8 - Me Marie-Pier Emery
Avocate chez BLG
Me Emery a livré l’un des témoignages les plus inspirants de l’année sur notre site lorsqu’en novembre dernier, elle révélait sans langue de bois la réalité de sa pratique en droit du travail et de l’emploi chez BLG qu’elle doit conjuguer avec sa maladie, la fibrose kystique.
Elle nous racontait alors, et non sans humour, que c’était même sur un lit d’hôpital qu’elle avait reçu son offre de stage!
Malgré les conséquences sur sa pratique chez BLG, notamment en matière de gestion de temps, la juriste qui fêtera bientôt ses 28 ans continue de s’impliquer à fond dans son travail au cabinet. Un bel exemple pour tout le monde.
« Merci à Droit-Inc. et à tous les lecteurs d’avoir partagé mon histoire, réagit-elle quant à sa nomination. Plus que tout, je suis heureuse de savoir que celle-ci a pu toucher les cœurs à travers notre communauté, et j’espère qu’elle a pu en inspirer certains qui vivent des situations similaires. »
7 - Me Paul John Murdoch
Avocat à Val-d’Or
Natif de Wemindji, à la Baie James, cet avocat de 46 ans est cri. Il est le premier de sa nation à avoir été assermenté au Barreau du Québec, en 2001.
Depuis, il a su intégrer les enseignements et les valeurs de son ascendance autochtone dans sa pratique juridique dans le Nord québécois. En 2018, il a décidé d’en ouvrir un troisième bureau à Val-d'Or pour, entre autres, réconcilier les Blancs et les Autochtones.
« J’ai de la misère à croire qu’il y ait des gens vraiment racistes. Souvent, c’est de l’ignorance, ou parce que la personne a eu une fois une mauvaise expérience avec un Blanc ou un Autochtone et qu’il généralise », avait dit-il à Droit-inc en mars dernier.
6 - Me Charles-Olivier Gosselin
Centre juridique de Québec
C’est la cause de toute une vie dont a hérité le Barreau 2011, qui pratique à l’aide juridique de la Capitale Nationale.
Me Gosselin, qui se dit « surpris » par la nomination de Droit-Inc., défend le tireur de la Grande Mosquée de Québec, qui a abattu six fidèles un soir tragique de janvier 2017. Il bataille ferme pour que son client, Alexandre Bissonnette, n’écope pas d’un « châtiment cruel et inusité, contraire à la Charte canadienne des droits et libertés ».
En vertu des dispositions du code criminel permettant les peines consécutives, Bissonnette fait face à une peine de 150 ans, cumulant les périodes d’inadmissibilité à la libération conditionnelle de six meurtres au premier degré.
Lourde commande pour le criminaliste. Outre les points de droit soulevés dans sa défense, le plaideur a plongé au coeur d’une affaire qui « fait débat quant aux valeurs du système de justice pénale, aux valeurs de la société, un débat qui a agité les chaumières, éprouvant tant professionnellement qu’humainement ».
5 - Anik Trudel
Chef de la direction, Lavery
Anik Trudel n’est peut-être plus avocate, mais elle mérite certainement sa place dans notre palmarès, compte tenu de son apport à Lavery en tant que chef de la direction!
Celle qui a pratiqué le droit pendant 20 ans a été au cœur du mariage entre Goudreau Gage Dubuc et Lavery en juin dernier, qui amenait 40 membres, dont 16 spécialistes en propriété intellectuelle dans son cabinet.
Cette année, la cheffe de la direction a mis le paquet afin de compléter l’offre de « services 360 » de son cabinet.
4 - Me Paul-Matthieu Grondin
Bâtonnier du Québec
Un commentaire, anonyme, laissé au bas d’un texte de Droit-Inc., illustre bien la perception qu’ont les assujettis de leur bâtonnier : «Il est de loin le meilleur "politicien" en poste de nos jours. Il fait ce qu'il dit et pense ce qu'il fait. »
Même l’inénarrable DSG ne trouve rien à redire du bâtonnier Grondin dans nos sections de commentaires!
Dès son arrivée au bâtonnat, Paul-Matthieu Grondin n’a pas perdu de temps : les 100 premiers jours de son mandat ont été ponctués par les quelque 26 propositions du programme électoral du bâtonnier du Québec : l'emploi chez les jeunes, l'accès et le financement de la justice, l'intelligence artificielle, les congés parentaux, l'aide juridique, la réforme des programmes de l'École du Barreau, les juristes en entreprises, et la justice dans le Nord…
Il a en outre rendu publics les procès-verbaux du CA, diminué de 25 % le salaire du bâtonnier et obtenu des investissements massifs dans la Justice, à hauteur de 500 millions de dollars.
« J’en suis très flatté, mais c’est un travail qui implique toute l’équipe », insiste Paul-Matthieu Grondin en réaction à l’annonce de sa nomination dans notre palmarès. Quant au fait marquant de son année de bâtonnat, il se dit particulièrement satisfait d’être « allé chercher 500 millions de dollars pour la justice, et de travailler pour amener la justice vers l’avenir ».
3 - Me Jonathan Pierre-Étienne
Président du Jeune Barreau de Montréal
Avocat chez Grondin Savarese Legal, l'ancien joueur de football est le 120e président du Jeune Barreau de Montréal (JBM). Il a pris ses fonctions au mois de mai.
Modeste, Jonathan Pierre-Étienne estime que sa nomination dans le top 20 de Droit-inc est avant tout celle du JBM. « C'est une belle reconnaissance pour le Jeune Barreau de Montréal et ses actions pour les citoyens dans le cadre du pro bono ».
Peu après son élection, il indiquait à Droit-Inc son intention de centrer son mandat sur la problématique des stages et sa volonté de créer une « trousse pour accompagner avocats et stagiaires dans la réussite du stage.
La première année de présidence de Me Pierre-Etienne est aussi marquée par le succès croissant de la clinique téléphonique du Jeune barreau dont le nombre d'appels est passé de 2000 en avril à plus de 3000 en octobre. « Ce chiffre témoigne d'un besoin réel d'accès à la justice dans la Province », a-t-il commenté.
Pour l'année à venir, il espère que la profession saura se montrer « plus fonctionnelle ». « Il faut que les avocats se modernisent tant dans leur offre de service (à l'heure ou à l'acte) que dans leur utilisation des technologies ».
2 - Me Sonia Lebel
Ministre de la justice du Québec
L'ex-procureure en chef de la commission Charbonneau a été nommée en octobre dernier ministre de la justice en remplacement de Stéphanie Vallée.
La députée de Champlain a travaillé pendant plus de 20 ans au sein du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), où elle s’est spécialisée en droit criminel et en infractions reliées aux stupéfiants et au crime organisé. Elle a également été membre du comité des infractions du Barreau de Montréal pendant une quinzaine d’années.
Les chantiers qui occuperont la ministre ces prochains mois sont de taille. Parmi eux, une profonde - et très attendue - réforme du droit de la famille. Le texte concernera aussi bien les questions de filiation, que l'autorité parentale, l'adoption, ou encore le sujet épineux des mères porteuses. Cette réforme pourrait intervenir rapidement, la ministre ayant affirmé à l'Assemblée nationale le mois dernier ne pas avoir l'intention « d'étirer ça ad vitam aeternam ».
1 - Mes Karim Renno et Michael Vathilakis
Renno Vathilakis
Les superlatifs ne manquent pas pour qualifier le travail des associés fondateurs de Renno Vathilakis, formé en 2015.
« C’est une excellente nouvelle! Nous en sommes honorés », déclare Michael Vathilakis au sujet de cette nomination dans le top 20 des juristes de l’année concocté par Droit-inc.
En 2018, il y eut d’abord le boxeur Artur Beterbiev, qui a requis les services de Me Renno pour un litige contractuel, gagné par K.O. technique contre le promoteur GYM. « Le meilleur avocat du monde! », déclare l’athlète au sujet de son avocat, grâce à qui il a pu livrer le combat lui permettant de gagner le championnat des poids mi-lourds de la IBF.
Puis, plus tôt cette année, c’est la consécration professionnelle alors que la Litigation Counsel of America recrute le cabinet dans ses rangs.
C’est un « un club exclusif, tricoté serré », peut-on lire dans le descriptif de la LCA, dont les quelque 3500 membres sont recrutés sur invitation seulement.
Renno Vathilakis se joint ainsi à un club sélect de plaideurs choisis non seulement pour leur efficacité dans les litiges, mais également pour leur feuille de route et leur réputation éthique, indique le site de la LCA.
Anonyme
il y a 6 ansMe Karim Renno, chroniqueur de Droit-inc, #1 du palmarès une fois de plus. Quelle surprise.
http://www.droit-inc.com/article19408-Les-avocats-de-l-annee
Felipe
il y a 6 ansTop 5 pour avoir ajouté une poignée d'avocats et parajuristes (tous très compétents, j'en conviens).
De quel "apport" plus important que celui des autres Chefs de la direction parle-t-on ici?
Anonyme
il y a 6 ansVous êtes trop sérieux. C'est un palmarès pour le fun. C'est comme si vous critiquiez les gagnants d'OD. On s'en fout. Faites votre propre palmarès si vous n'êtes pas content.
Anonyme
il y a 6 ansRien à ajouter!
DSG
il y a 6 ansWinners consist of a lawyer who made the list for representing a person accused of sex crimes, a paralegal and another guy who stands out just because he is Cree. Impressive stuff.
Anonyme
il y a 6 ansWOW... figurer dans le top 20 pour représenter un prédateur sexuel. On aura tout vu. Shame ! Quelle misogynie (dit par un home).
Anonyme
il y a 5 ansUn avocat albertain a gagné un procès en diffamation contre un politicien qui avait sali l'image du juriste en soulignant le caractère répugnant d'un de ses clients, et des allégations de faits dirigées contre ce dernier.
Anonyme
il y a 5 ansTout le monde a droit à une défense pleine et entière qu'on soit un prédateur sexuel ou autre. C'est ça la pratique du droit. On ne peut pas condamner tout le monde par anticipation !