M&A: Osler démarre sur les chapeaux de roues

Emeline Magnier
2014-04-07 11:15:00

Avec des transactions totalisant 6,2 milliards de dollars US, Osler a donc conservé la première place du podium.
Mais pour les deuxième et troisième places, le classement est bouleversé avec l'arrivée de Skadden qui passe du 33ème au 2è rang (5,6 G$ US), suivi par Gowling Lafleur Henderson, qui a troqué son 30ème rang contre le 3ème (4,9G$ US).
Les trois premiers du classement représentent à eux seuls près de 50% des opérations, 17,4% pour Osler Hoskin & Harcourt, 15,6% pour Skadden et 13,7% pour Gowling Lafleur Henderson.
Suivent ensuite Stikeman Elliott (4,9 G$ US), Torys (4,8 G$ US) et Norton Rose Fulbright (3,3 G$ US) qui est remonté de 12 places, échangeant son 18ème rang contre le 6ème.
Davies Ward Phillips & Vineberg occupe la 7ème place (3 G$ US), McCarthy Tétrault la 8ème (2,7G$ US), Cassels Brock & Blackwell la 9ème (2,6 G$ US) tandis que Bennett Jones et Neal Gerber & Eisenberg se partagent le 10ème rang (2,6 G$ US).
Classement mondial: où sont les canadiens?
Aucun cabinet canadien ne figure dans le top 25 du classement mondial, alors qu’on se souvient qu’en 2013, Blake Cassels & Graydon s'était mérité la 21ème place, avec des transactions totalisant 118,6 milliards de dollars US.
Ici encore, Skadden fait une belle remontée et passe directement de la 11ème à la 1ère place avec un total de 153 milliards de dollars. Simpson Thacher & Bartlett fait également une arrivée remarquée en échangeant son 13è rang contre le 2ème ( 123 G$ US), suivi par White & Case (114 G$ US).
Davis Polk & Wardwell descend pour sa part de la 1ère à la 4ème place (106,3 G$ US).
La première partie de l'année semble être prometteuse pour les fusions acquisitions en terme de valeur: l'ensemble des opérations représente 756,1 milliards de dollars US, soit une augmentation de 52% par rapport aux chiffres de 2013 pour la même période.
Pourtant, seules 8 200 transactions ont été annoncées ce qui équivaut à une baisse de 10% par rapport à l'année dernière et le plus petit démarrage en terme de nombres d'opérations depuis 2004.
Les secteurs les plus dynamiques pour le premiers trimestre 2014 sont ceux des médias et du divertissements avec 21% des transactions annoncées, tandis que les secteurs de l'immobilier et de l'énergie n'occupent que 10% du marché chacun.