BLG prend le nord
Emeline Magnier
2013-09-18 15:00:00
Ils ont quitté BCF le 1er juillet et se sont octroyés quelques semaines de répit avant de prendre leurs nouvelles fonctions.
C'est le développement de leur clientèle en droit autochtone et droit des affaires et qui les a conduit vers le cabinet national. "BCF a une clientèle québécoise alors que notre clientèle nous amène à l'extérieur de la province", explique Me André.
Leur départ a été bien accueilli du côté de BCF. "Me Mario Charpentier, l'associé directeur, a salué notre décision", précise l'avocat.
Il indique qu'ils ont trouvé chez BLG un cabinet national qui répond à leurs besoins et qui a la capacité de prendre des dossiers autochtones.
"Avec le concept team Nord, le bureau dispose de 80 avocats spécialisés, c'est ce qu'on recherchait", indique l'avocat s'exprimant en son nom et en celui de Me Gagnon.
Ensemble c’est tout
En effet, les deux avocats qui travaillent ensemble depuis que Me Gagnon a commencé à exercer dans le cabinet de Me Nadir, sont aussi conjoints dans la vie. Pratiquant dans le même domaine, ils ont suivi le même parcours et travaillé dans les mêmes bureaux.
Spécialisés en droit autochtones, particulièrement sur toutes les questions afférentes au droit des affaires, ils ont conseillé les peuples des Premières Nations, entreprises et organismes autochtones du Québec dans la négociation de traités, sur la question de la fiscalité et la rédaction de législation et réglementation applicables aux peuples autochtones.
Leur pratique est orientée dans la même direction. "Nous voulons permettre aux communautés nordiques de bénéficier des retombées du projet Nord dans le respect de leur culture, de leurs territoires et de leurs ressources naturelles", souligne Me André.
D'après lui, il est possible de concilier les intérêts de ses clients avec le développement nordique à travers le Canada.
Interrogé sur la prétendu mort du Plan Nord mise en avant par certains médias, l'avocat indique ne pas partager cette position.
"Le plan connaît certains ralentissements par rapport à ce qui avait été annoncé par le gouvernement Charest il y a deux ans, notamment sur la question des développements ferroviaire ou minier. Mais à connaissance, aucun projet n'a été annulé, dit-il.”
Selon lui, la situation s'expliquerait au niveau mondial par la conjoncture internationale affectant le marché des métaux, et sur le plan provincial par les discussions entourant le projet de Loi sur les mines.