Deux nouvelles sténographes chez Boisjoly Bédard

Stéphanie Bédard-Slater et Audrey Niquette rejoignent l’équipe de cinq sténographes du bureau Boisjoly Bédard, situé à Québec. Les deux jeunes femmes utilisent toutes deux la méthode de transcription assistée par ordinateur.

Stéphanie Bédard-Slater, fille de Roger Bédard, sténographe depuis plus de 40 ans et directeur de Boisjoly Bédard, pratique le métier depuis février 2015. Elle a commencé sa carrière à titre de copiste en 2010. Il faut dire que depuis toute petite, elle voit son père s’épanouir dans le métier. « Le bureau possède une excellente réputation, en plus du fait que je n’ai jamais envisagé de travailler autrement qu’en famille », confie-t-elle à Droit-inc au sujet de ses motivations.

Audrey Niquette, quant à elle, se dit passionnée par une profession plutôt « rare au Québec » qui lui permet de travailler à chaque fois sur « des sujets différents. » Ce qui l’a séduit chez Boisjoly Bédard? « Le bureau est familial et tout le monde est positif et tout le temps disponible pour répondre aux questions, explique-t-elle, enthousiaste. Dès que je suis arrivée, j’ai senti que j’y avais ma place. »

Une clientèle de grands cabinets

98% des clients sont des avocats, indique Roger Bédard, associé principal du bureau Boisjoly Bédard depuis 1983. Parmi eux, on compte de grands cabinets d’avocats de Québec.

Les sténographes sont présents dès les interrogatoires au préalable avant le procès tant pour recueillir les interrogatoires que les questions des avocats et les réponses des témoins. « On prend la voix et on la met sur papier », résume ainsi M. Bédard qui aime tout notamment tisser des liens d’amitié avec les juges et les avocats.

Des dossiers variés_

Les dossiers sur lesquels travaillent les sténographes du bureau sont riches et variés, et vont d’un recours collectif de Loto-Québec avec 150 jours d’audition à des dossiers de construction, des poursuites impliquant des avocats, des dossiers de fautes professionnelles dans le domaine médical, des litiges entre associés, ou encore des arbitrages de congédiements.

Les défis du métier sont nombreux, indique M. Bédard, qui baigne dans cette profession depuis plus de quatre décennies. Il faut savoir tout particulièrement maîtriser la langue française, se montrer très attentif et savoir faire preuve d’excellence dans la technique, qu’il s’agisse de ponctuation, de paragraphes ou de rapidité de frappe.