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Une nouvelle chez Alepin Gauthier

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Céline Gobert

2013-05-29 08:30:00

Le cabinet agrandit son équipe en droit matrimonial et protection de la jeunesse avec l’embauche d’une jeune avocate. Qui est-elle ? Droit-Inc lui a parlé...
Stéphanie Chayer-Testa a rejoint le cabinet Alepin Gauthier le 15 avril dernier
Stéphanie Chayer-Testa a rejoint le cabinet Alepin Gauthier le 15 avril dernier
Le 15 avril dernier, Alepin Gauthier a ouvert ses portes à Me Stéphanie Chayer-Testa qui exerçait jusqu’alors au sein d’un contentieux de Centre jeunesse (Direction de la protection de la jeunesse).

L’avocate de 25 ans, et Barreau 2012, exercera en droit matrimonial et de la famille ainsi qu’en matière de protection de la jeunesse. Ils sont désormais neuf avocats à oeuvrer dans le domaine, faisant du département d’Alepin, l’un des plus grands au Québec en la matière.

« C’est moi qui ai décidé d’effectuer le changement, confie-t-elle. Je souhaitais poursuivre en pratique privée et me spécialiser en droit matrimonial.» Rejoindre une équipe « stimulante», aussi, et conforme à ses valeurs.

Chez Alepin, ils prônent le règlement des conflits à l’amiable. N’étirent pas les dossiers, dit-elle. Adoptent une « mentalité différente d’ailleurs.»

Une pratique « avant-gardiste» pour celle qui a passé presque un an au Centre jeunesse, de juin 2012 à mars 2013. Mais surtout, des choses essentielles pour une avocate qui s’est à la base lancée dans ce domaine pour « rendre service aux gens, et faire une différence dans leur vie».

Une oreille pour écouter

Me Chayer-Testa prépare, toujours dans cette même volonté d’insuffler une dimension humaine à sa pratique, un certificat en psychologie.

Un tel diplôme est clairement un atout supplémentaire pour l’avocate, confrontée le plus souvent à des personnes en pleines épreuves émotionnelles.

« Cela m’aide énormément, dit-elle. Mes clients ont besoin d’une oreille pour les écouter. Il faut être réceptif, avoir de la sympathie pour eux, les rassurer.»

Certes, chez Alepin, elle se rend moins souvent à la Cour. Mais elle a davantage d'interactions avec les clients, et l’avantage de découvrir une approche différente de celle pratiquée dans un contentieux gouvernemental.

Ce qu’elle souhaite, à court et long terme, est de continuer à troquer les longs litiges éprouvants et les débats contradictoires en Cour par des solutions de règlement de conflits à l’amiable, du dialogue, des discussions.

« J’aimerais entraîner le droit matrimonial vers cette mentalité là.»
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