Des familles des victimes d'Air Algérie veulent la vérité

Agence Qmi
2014-08-08 07:00:00

Au Québec, les deux avocats représentent la femme et les enfants de Mamadou Zoungrana de l'Outaouais, ainsi que la conjointe et le fils de Bassirou Yameogo de Jonquière, qui se trouvaient à bord du vol AH5017 le 24 juillet dernier.
Manque de transparence
Me Samet, bien connu des lecteurs de Droit-inc sous le surnom de Super Samet, soutient que jusqu'à présent très peu d'informations concernant les circonstances de l'écrasement ont été communiquées.
«Dans une journée, ils ont dit à un moment que la boîte noire était cassée, ensuite, qu'il n'y avait rien d'enregistrer sur la bande, puis qu'il n'était pas capable de la lire...», soupire-t-il.
L'avocat et son confrère de la France demandent donc aux magistrats instructeurs parisiens, qui gèrent l'enquête, des réponses.
«Ce qu'on sait c'est que l'avion a passé dans un orage épouvantable, pourquoi n'a-t-il pas tenu? On a entendu que c'était de jeunes pilotes. Pourquoi avoir un équipage inexpérimenté pour ce type de vol?» questionne-t-il.
À ce jour, les familles n'ont reçu aucune indemnité des assureurs d'Air Algérie, selon Me Samet.
«On veut des réponses précises pour faire pression sur la compagnie», insiste-t-il, invitant les autres familles des victimes à se joindre au collectif.