Fasken-BLG, Portugal et héritage

Gilles Des Roberts
2014-09-11 14:15:00

La société albertaine Sundial Growers confie ce mandat au conseil de BLG Gar Knutson, qui fut ministre du Commerce international dans les cabinets de Jean Chrétien et de Paul Martin.

Obtenir un permis pour cultiver et distribuer légalement du cannabis est un avantage de taille. Le titre de la société Abattis Biocenticals est passé de 45 sous à deux dollars quand la société a obtenu son autorisation de Santé Canada.
Martin Cauchon fait un détour par le Portugal

Me Martin Cauchon est chargé par le fabricant d’emballages plastiques Selenis de faire les démarches nécessaires et d’obtenir un financement pour augmenter la capacité de production de sa ligne d’extrusion de polyéthylène téréphtalate de son usine de Montréal Est dont les produits sont destinés à l’industrie alimentaire et pharmaceutique.
L’associé de DS Welch Bussieres a des rencontres prévues avec Investissement Québec, au Conseil du Trésor et au ministères de l’Économie pour faire avancer le dossier qui prévoit une plage d’honoraires de 10 000 dollars à 50 000 dollars.
PointQuébec veut séduire les élus provinciaux
PointQuébec fait la promotion de l’extension de domaine .quebec qui sera disponible le 13 novembre. Pour étendre la portée de sa démarche, l’organisme qui est appuyé par une subvention de 2,4 millions de dollars du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations compte sur les services d’un avocat-lobbyiste.
Me Jacques St-Louis a la mission de convaincre les titulaires de charges publics du Québec d’utiliser .quebec pour leurs noms de domaine. S’il atteint son objectif, le suffixe .qc.ca sera remplacé par .quebec pour tout l’appareil gouvernemental du gouvernement Couillard. Des honoraires pouvant atteindre 50 000 dollars sont prévus dans ce dossier.
Fortune immobilière californienne cherche héritiers québécois
C’est un véritable scénario de film. En 1857, Gilbert Gagnon quitte le Québec pour tenter sa chance aux États-Unis. À son décès en 1909, il laisse derrière lui un patrimoine immobilier fabuleux en Californie mais aucun testament. Sa famille ne sera informée de sa mort que des années plus tard et apprendra que le neveu de Gérard Gagnon, Pierre Gagnon, est aussi décédé dans la région de Boston et qu’il laisse une fortune évaluée à 12 millions de dollars et ce, en intestat.
Ce patrimoine qui n’a été réclamé que partiellement à l’époque est une véritable légende urbaine dans la région de la Malbaie et au moins un fraudeur, Normand Lapointe, l’a utilisé comme prétexte d’une combine qui lui a valu une peine de 34 mois de prison en 2009.
Un lointain parent de Gilbert Gagnon, Marco Gauvin, garde espoir de récupérer la fortune de son ancêtre qu’il évalue maintenant à plus de 60 milliards de dollars. Pour faire avancer ses démarches auprès des autorités américaines compétentes, M. Gauvin tente d’obtenir l’appui du gouvernement du Québec et du Canada. Marco Gauvin prévoit une contrepartie équivalente à 5 % des sommes recouvrées avec un seuil de 100 000 dollars.