Il nie avoir diffusé les photos des seins

Agence Qmi
2014-12-16 08:37:00

Non seulement il nie les allégations, mais poursuit Maggy Saint-Martin pour 10 000 dollars en dommages.
M. Poliquin a travaillé avec Mme Saint-Martin de 2010 à 2013 dans une boutique de Bell Mobilité à Victoriaville. Dans sa requête, on peut lire que « la demanderesse faisait preuve de moeurs légères, avait des tendances exhibitionnistes et n’hésitait pas à exposer ses attributs physiques ».
Lors d'un interrogatoire hors cour mené par Me Beauregard le 22 août 2013, Maggy Saint-Martin a déclaré sous serment qu’elle avait elle-même transmis des photos de ses seins à son ex-petit ami, et ce, par messagerie texte en 2010.
Le litige actuel porte sur la diffusion d'autres photos d'elle prises en 2012 après son opération pour augmenter le volume de ses seins. Cependant, l'avocat relève dans sa requête que Maggy Saint-Martin n'est pas en mesure de démontrer qu’elle a subi un préjudice à la suite de la diffusion de photographies, puisqu’elle l’a fait de son propre chef par le passé.
De plus, dans la présente affaire, elle n'a jamais surpris Frédéric Poliquin en possession de son téléphone portable.
« Le défendeur ne peut être tenu responsable des gestes posés par des tiers qui ont largement contribué à la diffusion de la photographie », écrit l'avocat dans sa requête.
Il mentionne que son client a le droit de réclamer les frais extrajudiciaires ainsi que des dommages de 10 000 dollars pour les inconvénients que lui a fait subir la plantureuse jeune femme. La date du procès sera fixée en juin 2015.