La sous-traitance des services juridiques a la cote
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Jean-Francois Parent
2016-09-23 11:10:00

Tant des avocats de pratique privée que ceux des sociétés et des divers paliers de gouvernement ont été sondés, de mai à juillet dernier. Et c’est 40 % des avocats interrogés qui disent avoir recours à la sous-traitance!
« Nous savions que la tendance à faire appel à la sous-traitance juridique était là, mais personne n’en avait encore mesurer l’ampleur au Canada », a expliqué Jon Purther, président de CorbinPartners, au Canadian Lawyer Magazine.
Selon les données de l’étude, les contrats de sous-traitance sont accordés lorsqu’un cabinet ou un service juridique a besoin de conseils, de plaider devant un tribunal, de recherche ou encore de services cléricaux. Les avocats interrogés qui utilisent des services externes sont dans l’ensemble satisfaits (41 %) ou très satisfaits (45 %).
Se concentrer sur leurs activités premières
Il ressort des entretiens réalisés pour le sondage que le recours aux services externes permet aux donneurs d’ouvrage de se concentrer sur leurs activités premières.
Par ailleurs, la décision de recourir aux services d’un contractuel n’est pas une décision comptable, mais plutôt une façon de combler un besoin ponctuel pour des services spécialisés.
Quant à ceux qui n’utilisent pas les services de contractuels, cela aurait surtout à voir avec l’incertitude quant à la qualité du travail, la confidentialité, ou encore la crainte de ne pas avoir d’emprise sur le travail.