L’ado grièvement blessé au palais de justice accusé de voies de fait
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Radio -Canada
2018-04-26 11:00:00
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Il a comparu mercredi au palais de justice de Gatineau.
Son fils de 18 ans est accusé de voies de fait armées, de voies de fait causant des lésions corporelles, d'avoir tenté de prendre l'arme d'un agent de la paix et de lui avoir résisté. Sa mère affirme qu'il a été interrogé pendant quatre heures par des enquêteurs, mardi, au Centre de détention de Gatineau.
« Il comparaît mercredi à Gatineau par visioconférence, et le dossier sera transféré à Maniwaki le 24 mai, où il y aura comparution officielle en personne », a expliqué le procureur en chef adjoint du district de Salaberry-de-Valleyfield, Pierre-Olivier Gagnon.
Le 31 janvier dernier, le jeune homme a été atteint d'une balle à la tête à la suite d'un affrontement qui a dégénéré avec un constable spécial.
Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) tente toujours de faire la lumière sur l'événement. Selon ses informations préliminaires, le jeune homme aurait réussi à prendre le bâton télescopique de l'agent et lui aurait asséné un coup à la tête. Le constable aurait ensuite dégainé son arme à feu et tiré.
Une vidéo d'une partie de la scène, où le constable semble pointer son arme vers une cible hors du champ de la caméra, a circulé en ligne et a soulevé l'ire de nombreux internautes. On y entend un coup de feu et des cris.
Le jeune homme est présentement détenu pour une autre affaire en lien avec la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents, qui empêche la divulgation de son identité.
Vers des poursuites civiles
Le jeune homme traîne de lourdes séquelles physiques selon sa mère : symptômes de paralysie, problèmes de mémoire, maux de tête, surdité partielle.
Son fils et elle sont en contact avec une avocate de Montréal et envisagent sérieusement d'intenter des poursuites contre le constable.
« Il ne méritait pas ça. Le constable avait d'autres choix que de sortir le gun », affirme-t-elle.
L'enquête du BEI se poursuit.