«Les taxis ne sont pas les principaux concurrents d'Uber», dit son avocat

La Presse Canadienne
2016-04-05 09:11:00

Il a livré ces commentaires au cours d'une conférence de l'Association canadienne des conseillers et conseillères juridique d'entreprises à Calgary, en Alberta.
Le milieu du taxi proteste depuis des mois contre le service Uber dans diverses villes du pays. Les chauffeurs de taxis dénoncent le fait que les pilotes Uber ne soient pas soumis aux mêmes règles.
Me Millard a dit qu'il navigue au travers des questions de réglementation ces jours-ci puisque les villes canadiennes doivent apprendre à gérer ce secteur naissant et aucune ne veut encadrer le service de la même manière.
Il a donné l'exemple de petites différences entre les règlements adoptés par certaines villes, qui peuvent avoir un grand impact sur les entreprises comme Uber. Il a fait, à ce sujet, une comparaison entre les villes d'Edmonton et de Calgary.
Pas très populaire en Alberta
Le règlement adopté par les conseillers municipaux d'Edmonton exige que Uber verse 50 000 $ par année à l'administration municipale, en plus de six cents par course. Pendant ce temps, à Calgary, les charges imposées aux conducteurs atteignent les 220 $ par année pour une licence d'exploitation.
Bien qu'Uber soit satisfaite du règlement d'Edmonton, le service n'est pas très populaire, pour l'instant, dans la capitale de l'Alberta. Les activités ont d'ailleurs été mises sur la glace après que le gouvernement provincial eut annoncé qu'il ne serait pas en mesure de protéger les conducteurs par une assurance d'ici l'été.
Uber a par ailleurs indiqué qu'elle n'exploite plus son service à Calgary en vertu d'un règlement adopté en février, qu'elle juge trop strict.