Nouvelles

Marcel Aubut, prêt à rêver…

Main image

Agence Qmi

2014-12-02 10:49:00

Avec le nouveau processus de candidature olympique, Me Marcel Aubut voit l’horizon s’éclaircir en vue d’une troisième candidature de la ville de Québec...
Me Marcel Aubut voit l’horizon s’éclaircir en vue d’une troisième candidature de la ville de Québec
Me Marcel Aubut voit l’horizon s’éclaircir en vue d’une troisième candidature de la ville de Québec
Se disant impliqué « dans le coeur de l’affaire », Marcel Aubut voit dans l’assouplissement du processus de candidature olympique que doit adopter le Comité international olympique (CIO), les 8 et 9 décembre à Monaco, une ouverture qu’il juge historique et qui devrait raviver auprès des villes un intérêt à organiser des Jeux olympiques d’hiver. Comme Québec.

« Mon rôle était de créer de l’excitation partout dans le monde. Je ne travaillais pas juste pour notre ville, mais je savais que ça allait définitivement être salutaire pour un projet ici », a affirmé le président du Comité olympique canadien qui a travaillé dans l’un des 14 comités stratégiques déployés par le CIO pour livrer cette réforme.

Plus raisonnable

Alliance avec une autre ville ou même un autre pays, usage maximum des équipements existants, réduction des coûts, assistance du Comité international olympique (CIO) dès le dépôt d’une candidature; l’Agenda 2020 initié par le président Thomas Bach comporte 40 recommandations visant le retour à des candidatures raisonnables.

Son arrivée suit les désistements récents de villes dans la course pour les Jeux de 2022, dont Oslo et Stockholm, effrayées par la démesure des 51 milliards qu’ont coûtés les Jeux de Sotchi.

Invité par le président Bach à siéger au groupe de travail portant sur les infrastructures et leur viabilité, l’avocat québécois associé chez BCF voit dans cette 127e Session du CIO un vent de renouveau qui éclaircirait pour toujours les horizons olympiques si Québec s’y aventurait une troisième fois.

« Ça change beaucoup de choses parce qu’on s’assure qu’il n’y aura plus de répétition dans les dépassements fous de coûts et qui ne sont pas nécessaires pour l’avenir », a affirmé Me Aubut.

« Ça va devenir stupide de penser qu’on peut construire une piste de bobsleigh de 110 millions dont on aurait plus besoin après trois semaines, alors que Lake Placid en a une qui fonctionne. C’est fini, ces choses-là », a-t-il cité en exemple.

Candidatures multiples

Cette ouverture à des candidatures multiples, permettant à une ville de s’allier à une autre du pays ou même à l’étranger pour des raisons géographiques et de durabilité, se profile comme l’une des principales parmi les 40 recommandations de ce vaste chantier du CIO. Sans préférer une éventuelle alliance avec Lake Placid ou l’Ouest canadien – « moi, c’est le concept et l’ouverture qui m’intéressent », a-t-il précisé –, Me Aubut ne croit pas que le partage de certaines épreuves avec d’autres terres dénaturerait des Jeux à Québec.

« Tu n’enlèves pas le "glamour" des Jeux. Pas du tout », a prétendu l’avocat québécois, pour qui «ce qui compte, c’est de ne plus bâtir des infrastructures dont l’héritage n’est pas essentiel ».

La descente de ski alpin

Identifiée comme l’épine au pied d’une éventuelle candidature de Québec, la piste de descente masculine trouverait ainsi sa solution dans cette stratégie olympique repensée. Même si le président canadien prête d’autres ouvertures à cette réforme.

« Si on n’est pas capable de les convaincre sur la montagne, chose qui n’est pas dite parce qu’on serait peut-être capable de les convaincre avec les nouvelles normes, on pourrait aller à Lake Placid pour ça aussi », a-t-il évoqué.

Féroce compétition

Surpris de l’attrait grandissant que suscitent les anneaux dans le marché mondial de la commandite, celui qui siège également à la commission du marketing du CIO a perçu durant ses travaux de la dernière année que le nouveau mode de candidature provoquera un intérêt renouvelé chez les villes potentielles.

« Il faut savoir que la compétition va devenir féroce. Dans l’avenir, au lieu d’avoir juste quatre ou cinq villes candidates, tu peux en avoir 15. Cette ouverture dont on peut parler pour Québec, elle est valable aussi pour le monde entier », prétend Aubut, qui se laisse bercer par une parole que lui a déjà laissée l’ex-président du CIO, Jacques Rogge.

« Marcel, il n’y a jamais de place parfaite pour les Jeux d’hiver. Si on veut vraiment aller quelque part, on s’organise pour y aller...»
4870
Publier un nouveau commentaire
Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires