Montréal verse 25 000 $ à un autre homme malmené par le « Matricule 728 »
![Main image](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/23158__spvm-generique.jpg)
Radio -Canada
2018-08-22 10:15:00
![Montréal verse 25 000 $ à un autre homme malmené par le « Matricule 728 »](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/23158__spvm-generique.jpg)
Julian Menezes s’est fait balader dans la ville pendant qu’il était menotté à l’arrière d’un véhicule de patrouille, avant d’être abandonné loin de sa résidence. D'origine sud-asiatique, il dit s'être fait abreuver d’injures racistes par les deux officiers.
gé de 36 ans, M. Menezes a indiqué au cours d’une conférence de presse qu’il était soulagé que cette affaire de profilage racial et de recours à une force excessive soit derrière lui. Il a toutefois affirmé que cette histoire avait modifié sa perception des forces de l’ordre.
« J’essaie de relativiser l’événement et de me dire que ça m’est arrivé, mais que ce n’est pas représentatif (du comportement) de tous les policiers », a-t-il déclaré. « Mais, je me méfie, je suis suspicieux. J’essaie d’éviter la police autant que possible. »
M. Menezes s’est également dit déçu que la Ville de Montréal n’ait pas considéré l’application de mesures pour contrer ce qu’il qualifie de discrimination systémique. « Je croyais être un citoyen à part entière et égal [aux autres devant la loi] », a-t-il soutenu. « Ils vous privent de votre citoyenneté et vous font sentir que vous n’appartenez pas à cette communauté. »
L’ombre du Matricule 728
Stéfanie Trudeau, connue sous le surnom de « Matricule 728 », était impliquée dans cette histoire d'abus policier. Mme Trudeau, qui a quitté la police, s’est fait connaître de l’ensemble du Québec à peu près à la même période pour des comportements excessifs captés sur vidéo. Elle a aussi été trouvée coupable de cinq infractions au Code de déontologie policière dans l'affaire de M. Menezes.
Ce dernier a indiqué qu’il avait été arrêté et détenu pour avoir défendu un cycliste qui se faisait intimider par la police au cours d’une arrestation. Il soutient avoir été menotté et placé à bord d'une voiture de patrouille sans ceinture de sécurité. Le policier au volant de la voiture conduisait avec brusquerie, et le visage de M. Menezes frappait la plaque de plexiglas séparant les détenus des policiers dans la voiture.
L'homme a finalement été déposé dans le stationnement d’un Tim Hortons à l’autre bout de la ville, sans argent et avec une contravention de 146 dollars en prime.
La Commission des droits et libertés du Québec a donné raison à M. Menezes en lui accordant initialement un montant de 40 000 dollars en 2017. L’administration montréalaise a toutefois contesté le montant du dédommagement à lui verser. Une entente est finalement intervenue en juin dernier sans que la Ville ait à reconnaître sa responsabilité dans l’incident.
L’entente ne comprend pas non plus d’excuses, ce que M. Menezes aurait apprécié.« C’est une étape importante dans le processus de dédommagement, a-t-il indiqué. C’est l’aveu d’une mauvaise action et c’est la seule façon d’aller de l’avant pour affirmer qu’il y a des choses qui se produisent auxquelles nous devons remédier. »
Le directeur général du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), Fo Niemi, estime que les changements doivent venir du sommet de la pyramide, soit du chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ou de la mairesse de Montréal. « Une excuse n’entraîne aucune responsabilité, une excuse est l’aveu du fait qu’un citoyen n’a pas été traité correctement », a avancé M. Niemi.
Me
il y a 6 ansHonteux cette histoire
Anonyme
il y a 6 ansOn aurait du la diriger vers la GRC, à la section de protection raprochée du premier ministre, où elle aurait pu laisser libre cours à ses penchants pour faire taire les critiques dans les assemblées publiques.
DSG
il y a 6 ansThey left him at Tim Horton's with no money. They could have at least brought him to Starbucks where they allow people to use the washrooms without making a purchase.
Seriously
il y a 6 ansWhat happened to him was pretty stupid, and I don't really understand how the two police officers involved thought they were going to get away with this. However, I don't understand how he's using this situation that evidently only happened to him to decry "systemic discrimination". The latter expression has become a battle cry for people who want to feel like they're making a difference in society while literally doing nothing at all to combat problematic social issues.
Anonyme
il y a 6 ansCurieux commentaire..il évite la police autant que possible. dans ma petite vie rangée, j’ai jamais affaire à la police..sauf pour une infraction au code de la route il y a 2 ans et je n’ai pas été amené à l’extérieur de la ville. J’ai eu une contravention que j’ai payé.
Certains diront que ma vie est plate mais n’est-il pas normal de ne pas avoir affaire à la police? Je n’approuve pas le comportement des policiers décrit dans l’affaire mais ćest quoi l’expression ang’aise ? Ah oui... Poking the bear...
DSG
il y a 6 ansThe expression you're looking for is not poking the bear. More like, cashing in on the social cause du jour. It's like people in the U.S. who throw themselves in front of cars in order to sue the drivers. Since I'm not a visible minority if I ran into Matricule 728, I'd loge a complaint, blaming her for global warming.
Anonyme
il y a 6 ans"I don't really understand how the two police officers involved thought they were going to get away with this."
Ces faits sont survenus avant que les frasques commises par Matricule 728 face aux caméras ne soient digérées par le système médiatico-juridique.
Tant qu'un policier n'est pas brulé médiatiquement par l'effet de preuves matérielles compromettantes, il peut tout se permettre car en cas de version contradictoire sa parole est toujours préférée à celle de ses accusateurs.
ZtH
il y a 6 ansWhat happened to Mr LawandOrder? When the police is involved, the prinicple does not apply? Or are you once again speaking without knowing what you're talking about? Because as far as I know, the cops aren't above the law you supposedly hold so sacred. Just to help a buddy out, here is what happened:
"S'ensuit une escalade de mots, alors que les policiers demandent au trio de quitter les lieux et que les témoins refusent de partir. C'est à ce moment que « l'agente Trudeau court vers M. Menezes sans dire un mot, l'agrippe, le retourne, le pousse en direction de la voiture de patrouille et finalement le projette au sol », peut-on lire dans le document judiciaire.
Menotté à l'arrière de la voiture de patrouille, et sans ceinture de sécurité, Julian Menezes a été transporté à haute vitesse et soumis à des arrêts brusques qui lui ont causé des blessures à la tête. Il a finalement été déposé sur le trottoir, loin de chez lui, sans faire face à des accusations"
DSG
il y a 6 ansI wasn't referring to the moderate beating. Cops often rough up people and the victims don't get that kind of compensation. It's the racial slurs that are the social cause du jour. In seeing all these videos making the news involving racist rants, I think it's that aspect that brought attention to this case. It's zero tolerance nowadays. I don't disagree with that, but I doubt that the physical mistreatment alone would have gotten the guy $25,0000. Knowing Marticule 728 is a hot head, my joke was that I would have provoked her into giving me a beating and using another social cause du jour to get more cash. Anyways it obviously bombed. Too many moving parts.
Volander
il y a 6 ansJe suis persuadée que le comportement de «Matricule 728» - Stéphanie Trudeau - devait même "terrifier" ses coéquipiers policiers. Ils ne savaient pas à quel moment elle se mettrait à disjoncter, a péter les plombs, et ils étaient sans doute obligés de l'accompagner dans son délire de revanche envers à peu près tout le monde. Cette femme a de sérieux problèmes entre les deux oreilles. Elle est à présent retraitée de la police de Montréal avec plein salaire.
«Stéfanie Trudeau, alias « matricule 728 », coupable de cinq infractions en déontologie policière»
{ ... S'ensuit une escalade de mots, alors que les policiers demandent au trio de quitter les lieux et que les témoins refusent de partir. C'est à ce moment que « l'agente Trudeau court vers M. Menezes sans dire un mot, l'agrippe, le retourne, le pousse en direction de la voiture de patrouille et finalement le projette au sol », peut-on lire dans le document judiciaire.
Menotté à l'arrière de la voiture de patrouille, et sans ceinture de sécurité, Julian Menezes a été transporté à haute vitesse et soumis à des arrêts brusques qui lui ont causé des blessures à la tête. Il a finalement été déposé sur le trottoir, loin de chez lui, sans faire face à des accusations...}
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1060664/stefanie-trudeau-matricule-728-coupable-infractions-deontologie-policiere