Nouveau cabinet sur la rive nord

Emeline Magnier
2014-08-21 15:00:00

En plus des trois associés, le cabinet compte deux collaborateurs: Me Gabrielle Lachance Touchette et Me Mathieu Kellner qui s'est joint à l'équipe il y a deux semaines.
Membre du Barreau du Québec depuis 1988, Me Paquin exerce en droit municipal et corporatif et se spécialise en litige, tout comme Me Beausoleil. Me Gougeon pour sa part concentre sa pratique en droit matrimonial.

Interrogé sur les raisons qui l'ont motivé à ouvrir un nouveau bureau, Me Paquin ne fait pas de « cachette ». « Les événements qui ont touché Dunton Rainville ont incité des réflexions », dit-il.
Il ajoute qu'il n'a rien à reprocher au cabinet et qu'il considère que le tout résulte des faits d'un seul homme, Pierre L. Lambert, jusqu'à ce qu'on lui prouve le contraire.
« Une onde de choc »

« Il est difficile d'expliquer aux gens qu'on est pas au courant et qu'on a rien à voir là-dedans. À force de se le faire demander, on réfléchit : j'ai passé 25 ans de ma vie à bâtir une réputation, je ne veux pas qu'elle soit détruite par un individu ».
Ce n'est pas de gaieté de cœur qu'il a quitté Dunton Rainville et il est resté en bons termes avec Me Jean-Jacques Rainville avec qui il collabore encore. « Cette histoire a fait beaucoup de victimes, c'est une onde de choc et je leur souhaite qu'elle soit passée ».

Trois mois après le début des activités de Tandem Avocats Conseils, Me Paquin est satisfait de son choix et heureux de revenir dans la région où il a débuté sa pratique.
Proche de la clientèle

Il a d'ailleurs toujours conservé sa clientèle même quand il est passé de l'autre côté de la rive. « Ici il faut se faire connaître et apprécier, c'est très différent mais c'est ce qu'on recherchait » explique-t-il.
Le cabinet sert les municipalités des villes de Lorraine et Bois-des-Filion, ainsi que des PME et des particuliers. Grâce à la taille réduite de la structure, Me Paquin indique qu'ils sont en mesure d'offrir des prix abordables et de s'ajuster plus facilement à la réalité du marché et aux besoins des clients en proposant d'autres formules de facturation que des taux horaires.
Sauf s'ils sont victimes de leur propre succès, les associés n'ont pas l'intention de faire grandir le cabinet. « Il vaut mieux avoir peu de clients et bien les servir que d'avoir des prétentions », conclut Me Paquin.